Emmeline Pethick-Lawrence
Emmeline Pethick-Lawrence, baronne Pethick-Lawrence, née le à Clifton et morte le à Gomshall dans le Surrey, est une suffragette britannique.
Naissance | |
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Activités | |
Père |
Henry Pethick (d) |
Fratrie |
Dorothy Pethick (d) |
Conjoint |
Frederick Pethick-Lawrence (à partir de ) |
Parentèle |
Henrietta Lawes (en) (cousine germaine) |
A travaillé pour |
Votes for Women (- |
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Parti politique | |
Membre de |
Espérance Club (en) () Women's Social and Political Union (- Open Door Council (en) Six Point Group (en) Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté Women's Freedom League United Suffragists |
Personnes liées |
Sylvia Pankhurst (amitié), Mary Neal (en) (amitié), Emmeline Pankhurst (amitié), Annie Kenney (amitié), Christabel Pankhurst (amitié) |
Archives conservées par |
Biographie
modifierDeuxième d'une fratrie de 13 enfants, elle est envoyée dans un internat à l'âge de huit ans. Son père est un homme d'affaires.
De 1891 à 1895, elle travaille comme « sœur du peuple » (« sister of the people ») pour une mission méthodiste de Londres-Ouest, à Cleveland Hall (en), près de Fitzroy Square (en). Elle aide Mary Neal (en) à diriger le club des filles de la mission. À l'automne de 1895, les deux femmes quittent cet établissent pour co-fonder l'Espérance Club (en), un club féminin qui ne serait pas soumis aux contraintes de la mission, et où l'on pourrait expérimenter la danse et le théâtre[2].
Avec Constance Bulwer-Lytton, elle crée la Maison Espérance, une coopérative de couture offrant un salaire minimum, une journée de huit heures et un programme de vacances. En 1901, elle épouse l'homme politique travailliste Frederick Pethick-Lawrence. Membre de la Suffrage Society, elle est présentée à la dirigeante suffragette Emmeline Pankhurst en 1906. Elle devient trésorière de la Women's Social and Political Union (WSPU), recueillant 134 000 £ sur six ans[3].
Avec son mari, elle lance la publication Votes for Women (« Votes pour les femmes ») en 1907. Le couple est arrêté et emprisonné en 1912 pour conspiration, à la suite de manifestations lors desquelles des fenêtres ont été brisées, même s'ils étaient personnellement en désaccord avec ce mode d'action. Après leur libération, ils sont évincés de la WSPU par Emmeline Pankhurst et sa fille Christabel, en raison de leur désaccord sur l'activisme radical de l'organisation. Ils rejoignent ensuite les United Suffragists. Emmeline Pethick-Lawrence est présente au Congrès international des femmes pour la paix de 1915, à La Haye. Lors des élections législatives de 1918, elle est candidate travailliste dans la circonscription de Manchester Rusholme[3] mais n'est pas élue. Elle a participé au groupe pacifiste Kibbo Kift (en).
En 1938, elle publie ses mémoires, qui traitent en particulier de la radicalisation du mouvement des suffragettes à la veille de la Première Guerre mondiale[4].
En 1945, elle devient Lady Pethick-Lawrence, lorsque son mari est fait baron[5].
Dans la culture populaire
modifierElle fait partie des femmes mentionnées sur l'œuvre The Dinner Party (1974-1979) de l'artiste Judy Chicago.
Galerie
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De gauche à droite : Frederick Pethick-Lawrence, Flora Drummond, Jennie Baines et Emmeline Pethick-Lawrence, vers 1906-1910.
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Avec d'autres suffragettes, à un meeting, en 1908.
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Emmeline Pankhurst, Annie Kenney et Emmeline Pethick-Lawrence, vers 1912.
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Emmeline Pethick-Lawrence, Baroness Pethick-Lawrence » (voir la liste des auteurs).
- « https://archiveshub.jisc.ac.uk/search/archives/3050f08e-39d5-3be4-9146-e8befd19d2aa » (consulté le )
- Roy Judge, « Mary Neal and the Espérance Morris », Folk Music Journal, vol. 5, no 5, , p. 548 (lire en ligne, consulté le )
- Jennifer S. Uglow, The International Dictionary of Women's Biography, New York, Continuum, , 370–371 p. (ISBN 0-8264-0192-9), « Pethick-Lawrence, Emmeline »
- Emmeline Pethick-Lawrence (1938) : My Part in a Changing World. London 1938.
- Helen Rappaport, Encyclopedia of women social reformers. 1. [A – L], Santa Barbara, Calif. u.a., ABC-CLIO, , 888 p. (ISBN 978-1-57607-101-4, lire en ligne), « Pethick-Lawrence, Emmeline », p. 548
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Elizabeth Crawford, « Pethick-Lawrence, Emmeline (1867-1954) », dans The Women's Suffrage Movement. A Reference Guide 1866–1928, Londres, Routledge, (ISBN 0415239265), p. 534-540.
- (en) Brian Harrison, « Lawrence, Emmeline Pethick-, Lady Pethick-Lawrence (1867–1954) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne )
Liens externes
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- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Emmeline Pethick-Lawrence », sur spartacus-educational.com, 1997 màj mars 2023 (consulté le ).