Ena Lucía Portela
Ena Lucía Portela, née le 19 décembre 1972 à La Havane, est une écrivaine cubaine.
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Biographie
modifierEna Lucía Portela est née à La Havane en 1972[1]. Elle est diplômée de l'Université de La Havane en langues et littératures classiques[1]. Son premier roman, El pájaro : pincel y tinta china [L'Oiseau : pinceau et encre de Chine], reçoit le prix Cirilo Villaverde en 1997 de l'Union nationale des écrivains et des artistes de Cuba[1] et est publié en 1999 par Ediciones Unión, à Cuba, et par la maison d'édition Casiopea, en Espagne.
Son livre de nouvelles Una extraña entre las piedras [Une étrangère au milieu des pierres] est publié par Editorial Letras Cubanas, Cuba, en 1999. En 1999, elle reçoit également le prix Juan Rulfo pour sa nouvelle El viejo, el asesino y yo [Le vieux, l'assasssin et moi][1],[2], qui est publiée par Editorial Letras Cubanas, Cuba, en 2000. En 2002, Cien botellas en una pared est le premier de ses romans traduit en français[3].
Son œuvre a été publiée dans plus de vingt pays et est parue dans de nombreuses anthologies[4], tant à Cuba qu'à l'étranger. En 2007, elle a été sélectionnée dans le cadre de Bogota39 comme l'un des trente-neuf écrivains latino-américains de moins de trente-neuf ans les plus importants[1],[5],[6].
Œuvres
modifier- El pájaro : pincel y tinta china (1999)
- Una estraña entre las piedras (1997)
- El viejo, el asesino y yo (2000)
- La sombra del caminante (2001)
- Cien botellas en una pared (2002)[7]
- Djuna y Daniel (2008)
Traductions françaises
modifier- Cent bouteilles sur un mur, traduction par François Maspero de Cien botellas en una pared, Seuil, 2003
- « Ouragan », traduction de Albert Bensoussan, in Les Bonnes Nouvelles de l'Amérique latine, Gallimard, « Du monde entier », 2010 (ISBN 978-2-07-012942-3)
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ena Lucía Portela » (voir la liste des auteurs).
- Luisa Campuzano, « Portela, Ena Lucía [La Havane 1972] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3503
- (es) Nara Araújo, « Erizar y divertir: La poética de Ena Lucía Portela », Cuban Studies, vol. 32, , p. 55–73 (JSTOR 24486200, lire en ligne)
- Philippe Lançon, « Coups bas », Libération, (lire en ligne)
- (en) « Ena Lucia Portela », sur Words Without Borders
- (es) « Entrevista - “No me hagas preguntas capciosas”: Conspirando con Ena Lucía Portela », sur La Habana Elegante
- (es) Mario Luis Reyes, « La libertad de Ena Lucía Portela », El Estornudo, (lire en ligne)
- (en) Chad W. Post, « Latest Review: "One Hundred Bottles" by Ena Lucia Portela », University of Rochester, (lire en ligne)