Enoch Ruberangabo Sebineza

homme politique congolais
(Redirigé depuis Enoch Sebineza)

Enock Ruberangabo Sebineza est un homme politique de la république démocratique du Congo.

Enock Ruberangabo Sebineza
Fonctions
Vice-ministre congolais des Postes, Télécommunications , Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (PT-NTIC)

(1 an, 4 mois et 22 jours)
Premier ministre Augustin Matata Ponyo
Gouvernement Matata II
Biographie
Nationalité Congolaise

Biographie

modifier

Né en 1957 ou 1958, il est originaire du Sud-Kivu. Tutsi, il a été président, par intérim, de l'association SHIKAMA, représentant les Banyamulenge. Il a également participé au dialogue intercongolais et rempli d'importantes fonctions dans sa province, le Sud-Kivu[1]. Il a en outre présidé le conseil d’administration de la Société sidérurgique de Maluku[2].

Carrière politique

modifier

Entre 2003 et 2006, il est député au Parlement de transition[2].

Vice-ministre

modifier

Le , il est nommé par le président Joseph Kabila au poste de vice-ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (PT-NTIC) au sein du deuxième gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, sous l'autorité du ministre en titre, Thomas Luhaka Losendjola, par ailleurs vice-Premier ministre[3],[4].

Révocation

modifier

Au soir du , une vidéo où on le voit se masturber dans son bureau, visiblement face à une webcaméra, se répand sur les réseaux sociaux. Des internautes utilisent le hashtag #SebinezaMustGo pour exiger le départ du vice-ministre. Ils s'indignent en particulier de ce que la vidéo montre le ministre aux côtés du drapeau national, sous le portrait officiel du président. Le , la Radio-Télévision nationale congolaise annonce sa révocation pour avoir « gravement manqué aux devoirs déontologiques et éthiques auxquels sont soumis les membres du gouvernement »[5].

Interrogé au sujet de ce scandale sexuel après son limogeage, Enoch Sebineza affirme que la vidéo est un montage à partir de photos. Il dénonce en outre un chantage financier[6].

Références

modifier
  1. Jean-Mobert N'senga, « RDC. Les Banyamulenge se dissocient du M23 : un autre mensonge qui tombe », (consulté le )
  2. a et b « Désormais deux ministres en charge des télécoms en RD Congo », sur Agence Ecofin,
  3. « Gouvernement Matata II: Joseph Kabila réalise les promesses faites à la Nation lors des concertations nationales », (consulté le )
  4. « Composition du gouvernement de cohésion nationale », sur primature.cd, (consulté le )
  5. Trésor Kibangula, « RD Congo : #SebinezaMustGo, un scandale sexuel au gouvernement », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  6. Habibou Bangré, « RDC : le vice-ministre limogé pour une sextape dénonce un chantage », Le Monde Afrique,‎ (lire en ligne)