Environnement au Laos

L'environnement au Laos est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Laos, pays d'Asie.

La biodiversité du Laos modifier

Milieux modifier

Le Laos est constitué de montagnes et de hauts plateaux, qui occupent plus de 70 % du pays. Son point culminant est le Phou Bia (2 820 m), dans le sud de la province de Xieng Khouang. La chaîne Annamitique forme à l'est l'essentiel de la frontière avec le Viêt Nam. Le point culminant est le mont Rao Co (2 286 m). Le pays est traversé par le Mékong.

Le climat tropical est caractérisé par les moussons. Il y a deux saisons : saison sèche d'octobre à avril, saison des pluies de mai à septembre. Les températures varient de 1520 °C en décembre-janvier à 30 °C en mars-avril. Les mois d'octobre et novembre peuvent être pluvieux (« queues de typhons »).

La forêt recouvre entre 65 % et 40,3 % du pays en 2010[1].

Faune et flore modifier

Espaces protégés modifier

  • La réserve naturelle de Bokeo, aménagée en 2004, est située au nord-ouest du Laos. Sur près de 123 000 hectares de forêt vierge, on retrouve en effet de nombreuses espèces d’oiseaux, d’insectes, mais aussi des éléphants et des buffles[2].

Impacts sur les milieux naturels modifier

Activités humaines modifier

Agriculture modifier

Déforestation modifier

Zone déforestée par le feu au Laos

La perte de surface forestière totale a été de 6,8 % entre 1990 et 2005[3]. Entre 1940 et 2000, la forêt est passée de 70 % à 41 % du territoire, et les forêts primaires ne représentent plus que 3 % du pays[4].

La culture sur brûlis est pratiquée par environ 1 million de paysans en 1990, causant des dégâts irréversibles sur la nature des sols. L'exploitation et l'exportation illégale de bois précieux rapporte d'importants revenus.

Chasse, pêche et braconnage modifier

Transports modifier

Un bus à la gare routière de Luang Prabang.
Routes, chemins de fer, fleuves et rivières du Laos
Nouvelles routes de la soie, avec en jaune le tronçon ferroviaire Kunming- Boten-Vientiane

Le Laos est une nation enclavée de 7,2 millions d’habitants, où a été construite la première ligne ferroviaire estampillée « nouvelles routes de la soie », longue de 1 400 km ; inaugurée en décembre 2021. Mais cette infrastructure a contribué à l'endettement du pays[5]

Le principal moyen de transport utilisé au Laos est la route. Le Laos compte près de 15 000 kilomètres de routes, dont la quasi-totalité demeure des pistes en terre ou de gravillons, plus ou moins praticables selon la saison.

Les 5 principaux ports fluviaux sont Vientiane, Savannaket, Paksé, Paksan et Tarket. En 2004, 1 865 km du cours du Mékong (sur les 1 970 km) étaient navigables.

Le pays compte une dizaine d'aéroports dont les principaux sont l'aéroport international de Wattay, l'aéroport international de Luang Prabang et l'aéroport de Paksé.

Pression sur les ressources non renouvelables modifier

Pollutions modifier

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) modifier

La pollution de l'air modifier

La pollution de l'eau modifier

La gestion des déchets modifier

Impacts de l'urbanisation modifier

L'exposition aux risques modifier

Cyclones et tsunamis modifier

Volcanisme et séismes modifier

Politique environnementale au Laos modifier

Évaluation environnementale globale modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Déforestation au Laos » (voir la liste des auteurs).
Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Laos » (voir la liste des auteurs).

Références modifier

  1. (en) « An Overview on Forest Management in Lao PDR », sur euflegt.efi.int (consulté le ).
  2. « Quels sont les 10 plus beaux endroits du Laos ? », sur geo.fr, (consulté le ).
  3. Rhett A. Butler, « Deforestation statistics for Laos », sur mongabay.com, (consulté le ).
  4. « Au Laos, une déforestation massive et silencieuse », sur Le Monde,
  5. Frédéric Bobin, Julien Bouissou et Carole Dieterich, « « Nouvelles routes de la soie » : comment le chantier du siècle de la Chine s’est enlisé », sur lemonde.fr, (consulté le ).