Eywiller
Eywiller est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Eywiller | |
L'église catholique | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Alsace Bossue |
Maire Mandat |
Marcel Hoehn 2020-2026 |
Code postal | 67320 |
Code commune | 67136 |
Démographie | |
Gentilé | Eywillerois[1] |
Population municipale |
276 hab. (2021 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 17″ nord, 7° 07′ 55″ est |
Altitude | Min. 270 m Max. 357 m |
Superficie | 4,69 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
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Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
modifierLa commune est située dans la région naturelle de l'Alsace Bossue.
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Rehbach et le ruisseau Muehlgraben[2],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 996 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Eywiller est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,6 %), terres arables (34,6 %), forêts (17,2 %), zones urbanisées (5,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierAvant 1793, la commune appartenait au comté de Sarrewerden[15], devenant par la suite alsacienne.
Héraldique
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Les armes d'Eywiller se blasonnent ainsi : |
Toponymie
modifier- Äiwiller en francique rhénan. Eyweiler en allemand.
- 1793 : Enwiller ; 1801 : Egwiler.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2021, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en évolution de +0,73 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Temple protestant
- Église Saint-Gall
- Crucifix et pierres tombales
-
Temple protestant
-
Église Saint-Gall
Personnalités liées à la commune
modifier- Chrétien Motsch : né le à Eywiller - décédé le à Paris.
À l'âge de 15 ans, il revêt l'habit au noviciat de la Maison-Mère des frères des Écoles Chrétiennes rue Oudinot à Paris, il reçoit alors le nom de frère Alpert (l'église d'Eywiller a été construite par son grand-père maternel Nicolas Schneider).
On lui confia en 1879 la direction d'une grande et belle œuvre : la « mission Saint-Joseph », rue Lafayette à Paris, une école fréquentée par des élèves de familles alsaciennes et lorraines émigrées à cause de la guerre franco-allemande de 1870-1871.
Habile éducateur, il sut allier la bonté et la fermeté dans la formation des jeunes. Ceux-ci répondirent généreusement à l'ardeur de son zèle, prenant part à l'adoration nocturne à Montmartre et à l'association Saint-Benoit Labre due à l'initiative du frère Exupérien (Adrien Mas).
Au cours de la guerre, il était brancardier sur le front et il y a contracté une paralysie progressive qu'il accepta comme une grâce du Seigneur.
Les démarches en vue de sa béatification commencent en 1899.
Le s'ouvre à Paris le procès informatif qui aboutira le à la reconnaissance de l'héroïcité des vertus du Vénérable frère Alpert.
Au cours de l'année 1998, ses restes ont été transférés dans l'église Saint-Joseph-Artisan, rue Lafayette.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Eywiller » sur Géoportail (consulté le 11 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Eywiller », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Eywiller et Berg », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Berg », sur la commune de Berg - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes du Bas-Rhin
- Eschwiller, commune du même canton
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :