Zanzibar (musicien)
Théodore Epemeen, dite Zanzibar, né en 1962 à Okala (Cameroun) et mort le au Cameroun, est un artiste musicien camerounais.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Théodore Epeme |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
modifierJeunesse et formation
modifierAyant perdu son père, il rejoint un de ses oncles à Yaoundé renonce à ses études et s'oriente vers une carrière musicale et s’initie vite à la guitare[1].
Sous la pression de sa mère qui ne croit pas à sa carrière, il s’engage comme taxi avant d'y renoncer[2].
Carrière
modifierZanzibar a commencé sa carrière dans les Danys Boys d'Okola[1]qu'il va quitter pour rejoindre Mama ohanja et le groupe Confiance jazz comme choriste, percussionniste et deuxième guitariste[3]. Il va par la suite travailler avec Les Supers volcans de la capitale et L'Ozima succès d'Ange Ebogo[3]. Il fonde au début des années 1980 au Nigeria son groupe Le Zoubaki international avec lequel il formera l'ossature du groupe Les Têtes brulées, fondée par Jean-Marie Ahanda[4], avec lequel il a composé l'un des classiques de la musique Bikutsi la chanson éssingan[3].
Zanzibar meurt à l'âge de 26 ans le au Cameroun après une tournée en France. La thèse du suicide, quoique privilégiée, ne serait cependant pas exempt d’incertitude[2],[note 1].
Style
modifierIl est considéré comme un acteur majeurs de la musique bikutsi. Il était à la fois chanteur, danseur et guitariste[3].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le site fr.globalvoices.org parle d'une "courte maladie"[5].
Références
modifier- Arol Ketchiemen, Les icônes de la musique camerounaise, Douala, les éditions du Muntu, , 286 p. (ISBN 978-2-9562874-0-7, www.dulivrepourvivre.org), p. 253-254
- « Zanzibar Epeme Theodore et les têtes brûlées – MondesFrancophones.com », sur mondesfrancophones.com (consulté le )
- La Rédaction, « Zanzibar (Têtes Brûlées), 31 ans déjà ! », sur Culturebene, (consulté le )
- Anne Cillon Perri ,Joseph Fumtim, Zanzibar Epeme Théodore et les Têtes Brûlées, Ifrikia,
- « Zanzibar fait ses adieux au légendaire “roi du kidumbak”, le musicien Makame Faki », sur Global Voices en Français, (consulté le )