Erich Maria Remarque

écrivain allemand
Erich Maria Remarque
Erich Maria Remarque en 1928
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Locarno (Suisse)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Ronco sopra Ascona Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Erich Paul RemarkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande (jusqu'à )
américaine (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Fratrie
Conjoints
Ilse Jutta Zambona (d) (de à )
Ilse Jutta Zambona (d) (de à )
Paulette Goddard (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
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New York University Libraries (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
À l'Ouest, rien de nouveau, Schatten im Paradies (d), Après (d), L'Étincelle de vie (d), Die Traumbude (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Erich Maria Remarque
Signature

Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark[1], ou Erich Paul Kramer selon le dictionnaire mondial des littératures de Larousse, ( Kramer donnant remarque, lu de droite à gauche), le à Osnabrück (Province de Hanovre) et mort le à Locarno (Suisse), est un écrivain allemand, naturalisé américain en 1947 après avoir été déchu de sa nationalité allemande par le régime nazi en .

Un de ses livres, À l'Ouest, rien de nouveau (Im Westen nichts Neues), un roman pacifiste sur la Première Guerre mondiale, connut, dès sa parution en 1929, un succès mondial retentissant et reste un ouvrage phare sur le premier conflit mondial. À l'instar de Catherine soldat (Die Katrin wird Soldat) d'Adrienne Thomas, ce livre fut brûlé lors des autodafés de 1933 en Allemagne. E.M. Remarque s'exila en Suisse, puis aux États-Unis où il obtint sa naturalisation.

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Erich Paul Remark est le fils de Peter Franz Remark, un relieur, et d'Anna Maria, son épouse, née Stallknecht. À la suite des années 1904-1912 passées à l’école publique obligatoire, la Volksschule, il fréquente le séminaire catholique de formation des maîtres. Après avoir passé ses examens dans l'urgence, il est incorporé dans l'armée en 1916 et envoyé sur le front de l'Ouest en , où il est blessé dès la fin par des éclats de grenade, au cou et aux membres. Bien que dans son célèbre roman À l'Ouest, rien de nouveau le héros Paul Bäumer soit un engagé volontaire, Remark est mobilisé et non pas volontaire. Le de cette même année, sa mère meurt d'un cancer.

E.M. Remarque (au centre) pendant le premier conflit mondial.

À la fin de la guerre, en 1918, il se retrouve à l'hôpital militaire de Duisbourg. Le , il est démobilisé et renonce officiellement à toute médaille ou décoration. Le , son père se remarie avec Maria Anna Henrika Bahlmann. E.P. Remark passe son habilitation à l'enseignement et, le , commence une carrière d'instituteur qui le mène à Lohne (près de Lingen), puis à Klein Berßen (Emsland) dès , et enfin à Nahne (qui depuis 1972 fait partie d'Osnabrück) en . Cette carrière s'achève le de la même année. Son premier roman, La Baraque de rêve (Die Traumbude), est un échec. Il s'essaie alors à divers emplois à Osnabrück : comptable, vendeur de pierres tombales, professeur de piano, organiste, libraire[2].

Il se fait appeler Erich Maria Remarque dès 1924, le changement de prénom, pour « Maria », datant de . Ce changement de prénom est un hommage à sa mère, bien que sa belle-mère prenne cet hommage pour elle. Il aurait cependant avoué à d'anciens amis de collège que c'était un hommage à Rainer Maria Rilke.

Journalisme modifier

Une couverture de l’Echo-Continental de 1926.

Il devient journaliste à la Osnabrücker Tages-Zeitung, l’Echo-Continental (journal de l'entreprise du même nom), Hanovre (1922) et Sport im Bild, Berlin (1924). Il utilise son nom de plume complet, Erich Maria Remarque, dès 1925. À Hanovre, il publie divers papiers sous cette signature dans des journaux et hebdomadaires. Le , il épouse la danseuse Ilse Jutta, Jeanne Zambona, née le à Hildesheim (elle mourra le ). Il s'habille alors avec élégance, porte monocle et rêve de s'intégrer dans la société bourgeoise. En 1926, il achète le titre de baron de Buchenwald pour cinq cents reichsmarks à un noble ruiné, Hugo von Buchenwald, qui l'adopte dans le but de lui transmettre le titre[2].

À l'Ouest, rien de nouveau modifier

Le , il quitte l'Église catholique et se sépare de sa femme Ilse Jutta Zambona. Vers la fin de l'année, il commence l'écriture de son roman À l'Ouest, rien de nouveau (en allemand Im Westen nichts Neues). En , l'éditeur S. Fischer refuse de publier le roman, mais en Ullstein l'accepte et signe un contrat avec E.M. Remarque qui est alors responsable du contenu éditorial de Sport im Bild, qu'il quitte le . Le , E.M. Remarque s'installe à Davos, où il séjourne jusqu'en  ; c'est alors que la presse nationaliste allemande prétend qu'il est juif et que son vrai nom est Kramer (anagramme de Remark). Cette même année, il entreprend l'écriture d’Après (Der Weg zurück).

E.M. Remarque à Davos en 1929.

L’année 1930 commence par son divorce avec Ilse Jutta Zambona, puis en L'Ennemi (Der Feind) est publié. Le , c'est la première aux États-Unis de l'adaptation cinématographique d’À l'Ouest, rien de nouveau par Lewis Milestone. Le film sort le en Allemagne, des émeutes dans les cinémas sont organisées par Joseph Goebbels et les sympathisants du parti nazi. Le , le film est interdit en Allemagne par la Film-Oberprüfstelle, le comité de censure cinématographique de l'époque. Lewis Milestone est récompensé par deux oscars (celui du meilleur réalisateur et du meilleur film) la même année.

En 1931, le professeur Sigismond Cybichowski suggère son nom et celui de Nicholas Butler pour le prix Nobel de la paix[3]. Cette année-là, il organise une pétition contre l'interdiction du film À l'Ouest, rien de nouveau et achète la villa Casa Monte Tabor à Porto Ronco en Suisse, sur les bords du lac Majeur.

Exil modifier

En 1933, après quelques démêlés judiciaires orchestrés par les nazis en 1932, E.M. Remarque quitte l'Allemagne. Il offre l'asile dans sa maison de Porto Ronco, en Suisse à ceux qui fuient l'Allemagne nazie, comme Hans Sochaczewer. En , on retrouve dans sa propriété le cadavre du journaliste juif Felix Manuel Mendelssohn. On soupçonne les nazis de cet assassinat. À Berlin, les livres de Remarque sont brûlés sur la place publique comme ceux d'Adrienne Thomas et de Heinrich Heine. Il commence à écrire Trois Camarades en 1934 ; l'année suivante un envoyé de Hermann Göring lui rend visite à Porto Ronco pour le convaincre de rentrer en Allemagne, ce qu'il refuse[2].

La première de The Road Back de James Whale, d'après son roman Der Weg zurück, a lieu le . Il reçoit un passeport de la république de Panama pour lui-même et Ilse Jutta Zambona. En , il rencontre Marlene Dietrich à Venise et se lie d'amitié avec Josef von Sternberg. Il passe ensuite quelques mois à Paris et part pour Vienne en .

E.M. Remarque à son arrivée à New York, débarquant du Queen Mary le .

En 1938, il épouse une seconde fois Ilse Jutta Zambona et entreprend l'écriture de Liebe Deinen Nächsten. La première de Trois Camarades, adaptation de son roman Drei Kameraden, a lieu le . En , il est déchu de sa nationalité allemande, Ilse l’est en . À Porto Ronco, il entreprend l'écriture d’Arc de Triomphe en . En , il se rend aux États-Unis et, pendant deux mois, visite New York, Chicago et Los Angeles. E.M. Remarque rentre en Europe en et passe l'été à Antibes avec Marlene Dietrich et son clan.

Il abandonne rapidement les contacts avec sa famille désargentée en Allemagne et ne répond pas aux demandes d'aide financière, même de sa sœur Elfriede Remark, très malade. Plus tard, confronté à la mort tragique de celle-ci, il en éprouvera du remords[4].

Émigrant aux États-Unis modifier

À la fin d', il repart pour les États-Unis, à bord du Queen Mary puis se rend à Los Angeles, auprès de Marlene Dietrich, il se lie d'amitié avec Elisabeth Bergner, Paul Czinner, Orson Welles, Igor Stravinsky, Arthur Rubinstein et Bertolt Brecht. En 1940, il fait la connaissance des actrices Paulette Goddard et Greta Garbo, mais se brouille avec Marlene Dietrich. Dès lors, E.M. Remarque travaille intensément pour le cinéma. Il rencontre également des représentants du gouvernement américain pour discuter d'un possible ouvrage contre le fascisme. En 1944, l'Office of Strategic Services (OSS) tente de le convaincre de s'engager dans la propagande en Europe, alors que les Alliés convergent vers l'Allemagne.

L'année précédente, une de ses sœurs, Elfriede Scholz, condamnée à mort en Allemagne pour « atteinte au moral de l'armée », est décapitée à la prison de Plötzensee le [5]. La sévérité de la peine prononcée contre elle peut être attribuée à la haine que le régime nazi porte à son frère qui a fui le pays, échappant aux poursuites. D'après un témoin contemporain, le juge Roland Freiser aurait déclaré lors du procès : « Votre frère s’est mis hors de notre atteinte, vous ne nous échapperez pas[4],[6],[7]. »

Pendant que sa sœur attend sa condamnation, Erich Maria Remarque mène une vie tapageuse à Hollywood. Il n'apprend le sort de sa sœur qu'en 1946. Il écrit dans son journal le  : « Ma sœur Elfriede, arrêtée en 1943 pour propos contre l'état, condamnée par le Volksgerichsthof, exécutée en . » Le , se faisant des reproches tardifs, il écrit « Qu'as-tu, grand amant, donné à ta famille avec tout ton dévouement ? Ta sœur est morte ; elle aurait pu être sauvée ; tu ne voulais pas nourrir tout le monde en Suisse. Toi tu avais honte de ta famille. » Il publie en 1952 un roman sur la terreur nazie, L'Etincelle de vie (de), dédié à sa sœur[7],[4],[8].

Après guerre, les films réalisés d’après les œuvres de Remarque se succèdent. Il revient en Europe en 1948, se rend à Paris, Porto Ronco et Rome avant de rentrer aux États-Unis. Le , il divorce une seconde fois d'Ilse Jutta Zambona, puis se remarie, le , avec l’actrice Paulette Goddard à Branford (Connecticut).

En 1958, E.M. Remarque apparaît dans un des films dont le scénario est inspiré par l’un de ses romans (Le Temps d'aimer et le Temps de mourir) : il y joue le rôle du professeur Pohlmann qui, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, propose au héros de fuir l’Allemagne plutôt que de retourner sur le front de l'Est où une mort probable l’attend ; il s’agit de la seule apparition de l’écrivain au cinéma.

Retour en Europe modifier

Dès le début des années 1960, il rentre en Europe et ne retourne aux États-Unis qu'épisodiquement. Il voyage beaucoup, écrit et est fréquemment interviewé par des journalistes. Il meurt le à Locarno, et repose dans le cimetière de Ronco sopra Ascona (Porto Ronco). L’année suivante, sa veuve Paulette Goddard édite son dernier roman, Shadows in Paradise ; elle lui survit vingt ans et meurt dans leur villa.

La villa Casa Monte Tabor modifier

Erich Maria Remarque meurt dans sa somptueuse villa sur les bords du lac Majeur[9]. À la mort de Paulette Goddard, la villa revient en héritage à l’université de New York. Celle-ci refusant de verser les importants droits de succession, la villa est mise aux enchères en 1994 et, cinq ans plus tard, Helen et Gerald Palmer l'acquièrent[10].

Dans le but de la transformer en musée et en résidence d'artistes axée sur la créativité, la liberté et la paix (selon les dernières volontés de Paulette Goddard)[11],[12], une tentative de levée d'une somme de 6 millions de francs suisses (soit environ 7 millions de dollars) est lancée vers 2010 pour racheter la propriété et l'aménager. Début 2014, désormais estimée à plus de 7 millions de francs suisses, la villa n'est toujours pas vendue[10].

Œuvres modifier

Première édition (1929) d’À l'Ouest, rien de nouveau en allemand.

Toutes les œuvres d’Erich Maria Remarque sont profondément marquées par sa vie, et peuvent être considérées comme des autobiographies romancées.

  • 1920 : La Baraque de rêve (titre original : Die Traumbude).
  • 1929 : À l'Ouest, rien de nouveau (titre original : Im Westen nichts Neues).
  • 1931 : Après (titre original : Der Weg zurück).
  • 1937 : Trois Camarades (titre original : Die Kameraden, aussi connu en français sous le titre Les Camarades).
  • 1939 : Les Exilés (titre original : Liebe deinen Nächsten).
  • 1946 : Arc de Triomphe (titre original en allemand : Arc de Triomphe). Traduit en français par Yvan Goll.
  • 1952 : L'Étincelle de vie (titre original : Der Funke Leben), traducteur Michel Tournier (1953).
  • 1954 : Un temps pour vivre, un temps pour mourir (titre original : Zeit zu leben und Zeit zu sterben), traduit par Michel Tournier sous le titre L’Île d’espérance, paru aux éditions Plon (1955).
  • 1956 : L'Obélisque noir[13] (titre original : Die schwarze Obelisk).
  • 1961 : Le ciel n'a pas de préférés (titre original : Der Himmel kennt keine Günstlinge) (OCLC 11265885).
  • 1963 : La Nuit de Lisbonne (titre original : Die Nacht von Lissabon) (OCLC 72372714).
  • 1970 : Das gelobte Land (inachevé, parution posthume en allemand en 2010, traduction anglaise parue en 2015[14], traduction française par Bernard Lortholary parue en 2017 chez Stock sous le titre Cette terre promise).
  • 1972 : Schatten im Paradies (parution posthume, traduction française par Madeleine Othenin-Girard aux éditions Plon en 1972 sous le titre Ombres)

Filmographie modifier

Récompenses et hommages modifier

Plaque commémorative sur la Wittelsbacherstraße, à Berlin.
Plaque commémorative sur la Kaiserdamm (de), à Berlin.

Odonymie modifier

  • En 1971, le Karlsring (boulevard Karl) d'Osnabrück est renommé Erich-Maria-Remarque-Ring.
  • Une rue porte son nom dans la petite ville de Klein Berßen, où il a enseigné en .
  • À Löhne (en Rhénanie-du-Nord-Westphalie) une place porte son nom, à proximité de la gare. Löhne est un exemple de gare de transit cité dans À l'Ouest, rien de nouveau.
  • À Wietmarschen (incluant désormais le faubourg de Lohne (de)), une rue porte son nom et, dans la cour de l’école primaire locale, une plaque commémorative rappelle sa courte carrière d’enseignant à Lohne.

Notes et références modifier

  1. Un mythe, en partie propagé par les nazis, prétend qu'il s'appelait « Erich Maria Kramer » et que « Remarque » ne serait que la forme francisée de ce nom inversé ; cf. Brian Murdoch, The Novels of Erich Maria Remarque: Sparks of Life, Boydell & Brewer, 2006, p. 2-3. Ce mythe est par exemple repris dans la notice introductive à la traduction française de À l'Ouest, rien de nouveau, parue dans la collection « Livre de Poche » (ISBN 978-2-253-00670-1).
  2. a b et c Biographie en anglais sur le site du Erich Maria Remarque - Peace Center, Osnabrück.
  3. The Nomination Database for the Nobel Prize in Peace, 1931 ; Nobelprize.org.
  4. a b et c (de) Heinrich Thies, « Die Schwester des Verfemten », sur Die Zeit, (consulté le )
  5. Rapporté par Michel Tournier en préface de la traduction française parue chez Gallimard (2000) de Un temps pour vivre, un temps pour mourir.
  6. (de) Andres Conrad, « Tod unterm Fallbeil: Eine Doppelbiographie verrät Details über Remarques Schwester Elfriede Scholz », Der Tagesspiegel Online,‎ (ISSN 1865-2263, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en) Rameen Zeeshan, « The Gruesome Murder Of The Sister Of The Most Hated Author In Germany: Elfriede Scholz », sur Be Open, (consulté le )
  8. (de) Erich Maria Remarque (trad. de l'allemand par Michel Tournier), L'Etincelle de vie [« Der Funke Leben »], (1re éd. 1952), 1292 p. (ISBN 978-2258085541)
  9. https://www.remarque-villa.com/contents/image/Casa_Monte_Tabor_Brochure_LR.pdf
  10. a et b « Paulette Goddard et sa villa suisse : la Casa Monte Tabor », sur paulette-goddard.fr (consulté le ).
  11. (de) « La villa d'Erich Remarque en danger », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  12. « La villa Remarque, cherche acquéreur désespérément », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  13. Traduit par Gaston Floquet, éditions Mémoire du Livre, 2001 ; réédition, Gallimard, coll. « Folio » no 4404, 2006 (ISBN 2-07-030942-8).
  14. Neal Ascherson, « On the Via Dolorosa », London Review of Books, vol. 37, no 9, .
  15. (de) Erich Maria Remarque und seine Geburtsstadt, Anne Reinert, Osnabrücker Zeitung, 11 août 2014, consulté le 14 janvier 2020.
  16. Remarque Institute, consulté le 14 janvier 2020.
  17. (en) New York University Center for European and Mediterranean Studies, consulté le 14 janvier 2020.
  18. (de) Gedenktafeln für Erich Maria Remarque, consulté le 14 janvier 2020.
  19. (de) « Stadtprojekt Remarque » [archive du ], Theater Osnabrück (consulté le ).
  20. (de) Erstaufnahmeeinrichtung am Osnabrücker Natruper Holz wird zum „Erich-Maria-Remarque-Haus“, hasepost.de, 30 août 2017, consulté le 14 janvier 2020.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • (en) Christine R Barker, Rex William Last, Erich Maria Remarque, Londres, Oswald Wolff ; New York, Barnes & Noble Books, 1979 (OCLC 4774986)
  • (en) Hans Wagener, Understanding Erich Maria Remarque, Columbia, S.C., University of South Carolina Press, 1991 (OCLC 23081814)
  • (en) Julie Goldsmith Gilbert, Opposite attraction : the lives of Erich Maria Remarque and Paulette Goddard, New York, Pantheon Books, 1995 (OCLC 31436628)
  • Erich Maria Remarque, Werner Fuld, Thomas F Schneider, Marlene Dietrich, « Dis-moi que tu m'aimes » : témoignages d'une passion, Paris, Stock, 2002 (OCLC 77364575)
  • (en) Hilton Tims, Erich Maria Remarque : The Last Romantic, New York, Carroll & Graf, 2003 (OCLC 52370732)
  • Jean-Pierre Brèthes, D'un livre l'autre, L'Harmattan, 2009, « Coupables d'être nés », p. 105-116.

Liens externes modifier