Erika Soucy
Erika Soucy, née en 1987 à Portneuf-sur-Mer, est une poétesse, auteure et comédienne québécoise[1].
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Conservatoire d'art dramatique de Québec (jusqu'en ) |
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Biographie
modifierErika Soucy est née à Portneuf-sur-Mer, sur la Côte-Nord, au Québec[2], le 5 décembre 1987.
Elle étudie en arts et lettres à Trois-Rivières, puis au Conservatoire d'art dramatique de Québec[3].
En 2007, elle cofonde L’Off-Festival de poésie de Trois-Rivières et en demeure la directrice artistique jusqu'en 2019[4],[5].
Son premier roman, Les murailles (VLB éditeur)[6],[7], paru en février 2016, s’est mérité le Prix de création littéraire Bibliothèque de Québec-Salon international du livre de Québec[8].
Elle travaille avec les metteurs en scène Fabien Cloutier, Alexandre Fecteau et Maxime Robin[9], en plus de travailler sur des projets de scénarisation[1].
Elle participe à un projet de Bertrand Laverdure intitulé P.O.M.M.E. (Poésie Oralité Métal Musique Écrit), mis sur pied par les Productions Rhizome, qui rassemble des poètes avec le groupe québécois de musique trash métal Anonymus[10]. Plusieurs spectacles de ce projet ont lieu, autant à Québec, qu'à Ottawa et Montréal, puis un disque vinyle est lancé[11],[12],[10].
En 2015, elle se retrouve sur la liste des 10 jeunes auteurs à surveiller de Marie-Louise Arsenault, l'animatrice de l'émission radiophonique Plus on est de fous, plus on lit! à ICI Radio-Canada Première[13].
Elle publie des textes dans diverses revues, comme Moebius[14], Françoise Stéréo[15], Lettres québécoises[16] et Nuit blanche[17].
En janvier 2017, à la suite du passage de Bernard Gauthier, dit « Rambo », à l’émission télévisuelle Tout le monde en parle à l’antenne de Radio-Canada[18], Soucy publie une lettre ouverte sur son compte Facebook qui devient rapidement virale et est reprise par les médias québécois[19]. La lettre est notamment republiée dans le Voir[20]. L'auteure y défend le rôle crucial des femmes sur la Côte-Nord, mais aussi l'importance de la culture et de l'éducation pour l'avenir de la région.
Œuvres
modifierPoésie
modifier- Cochonner le plancher quand la terre est rouge, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 2010, 65 p. (ISBN 978-2-89583-215-7)
- L'Épiphanie dans le front, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 2012, 71 p. (ISBN 978-2-89583-261-4)
- Priscilla en hologramme, Montréal, Éditions L'Hexagone, 2017, 86 p. (ISBN 978-2-89648-098-2)
Roman
modifier- Les murailles, Montréal, VLB éditeur, 2016, 150 p. (ISBN 978-2-89649-673-0)
Ouvrages collectifs
modifier- « Amigore express », dans Monstres et fantômes (sous la direction de Stéphane Dompierre), Montréal, Québec Amérique, 2018, p. 219-235. (ISBN 978-2-7644-3660-8)
Disques
modifier- Anonymus, Thierry Dimanche, Roger Des Roches, Erika Soucy, Benoît Jutras et Bertrand Laverdure, Poésie Oralité Métal Musique Écrit (P.O.M.M.E.), Productions Rhizome, Disque Vinyle et livret, 2012, 23 p. (ISBN 978-2-98131-080-4)
Prix et honneurs
modifier- Prix Kenny-Rodgers-live-au-Théâtre-de-Baie-Comeau de l'Académie de la vie littéraire pour Cochonner le plancher quand la terre est rouge[21]
- Prix de création littéraire Bibliothèque de Québec-Salon international du livre de Québec 2017 pour Les murailles
Références
modifier- « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org (consulté le )
- « Quand Erika Soucy parle des femmes de chez elle », sur Le Devoir (consulté le )
- Julie Bouchard, « Erika Soucy : La Marie-Mai de la poésie », sur Voir.ca (consulté le )
- Vanessa Bell, « Off-festival de poésie de Trois-Rivières : poésie décomplexée », sur Revue Les Libraires, (consulté le )
- Marjolaine Arcand, « Le décorum aux oubliettes », sur Tour du Québec (consulté le )
- « La fille à Mario », sur Le Devoir (consulté le )
- « Les familles d’Erika Soucy », L’Oreille tendue, (lire en ligne, consulté le )
- Josianne Desloges, « Prix de création littéraire: Erika Soucy et Martin Fournier récompensés », Le Soleil, (lire en ligne)
- « Erika Soucy », sur Le Crachoir de Flaubert (consulté le )
- « Poésie métallique, métal poétique », sur Le Droit, (consulté le )
- Lex Ivian, « Quand le Metal d'Anonymus fait résonner la poésie d'ici », sur Ondes Chocs, (consulté le )
- « Poètes mots dits », sur La Presse+, (consulté le )
- « 10 jeunes auteurs à surveiller », sur Plus on est de fous, plus on lit! (consulté le )
- Erika Soucy, « Réchapper », Moebius : écritures / littérature, no 150, , p. 47–50 (ISSN 0225-1582 et 1920-9363, lire en ligne, consulté le )
- « Erika Soucy », sur FRANCOISE STEREO, (consulté le )
- Erika Soucy, « Écrire ailleurs. Lettre à Marie-Andrée Gill », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 180, , p. 92–93 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
- Erika Soucy, « Mille fuck you », Nuit blanche, magazine littéraire, no 148, , p. 46–49 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne, consulté le )
- « Le passage de Bernard Gauthier à Tout le monde en parle ne laisse personne indifférent », Ici Radio-Canada, (lire en ligne)
- Baptiste Ricard-Châtelain, « La poetesse Erika Soucy riposte à Rambo Gauthier », Le Soleil, (lire en ligne)
- « Lettre ouverte de Erika Soucy à Bernard "Rambo" Gauthier », Le Voir, (lire en ligne)
- « Doctorak-go » (consulté le )
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
- Site officiel des éditions Trois Pistoles.
- Site officiel des éditions de l'Hexagone.
- Erika Soucy sur le site de l'UDA
- Poésie directe : la représentation de l’ordinaire dans la poésie d’Erika Soucy