Ernest Auguste Révillon

sculpteur français
Ernest Auguste Révillon
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Ernest Auguste Révillon, né à Paris, dans l'ancien 6e arrondissement, le [1] et mort en 1937, est un sculpteur et médailleur français.

Biographie modifier

Fils aîné de Jean-Baptiste Révillon (1819-1869) et de Marie Pauline Ernestine Pasquier (vers 1826-1872), Ernest Auguste Révillon voit le jour au no 9 rue des Filles-du-Calvaire (3e arrondissement de Paris), qu'il quittera avec ses parents l'année suivante pour vivre au no 13 de la rue de Malte à Paris. Son frère, Paul Émile Révillon (né en 1860), épousera Lucile Berthe Brandreth en 1885. Sa grand-mère paternelle Pauline Malot (1799-1883) était fabricante de médailles en bronze.

Il devient sculpteur auprès de son père et suit l'enseignement d'Aimé Millet qui lui apprendra entre également la gravure de médaille. Membre de la Société des artistes français, il est domicilié au no 87 rue Oberkampf à Paris de 1883 à 1885.

Le à Saint-Mandé (Val-de-Marne), il épouse Édith Céline Maximilienne Baÿtun-Gebelin (née en 1862)[2] Séparé de son épouse le , il se remarie le à Saint-Denis en Seine-Saint-Denis avec Mélanie Amélie Vignon.

Ernest Auguste Révillon achète la propriété La Rousselière au no 4 de la rue Charles Jacque à Barbizon, et installe son atelier au no 11 de la même rue[3].

Hommage modifier

La ville de Barbizon a donné son nom à une rue de la commune.

Œuvres modifier

Sculpture modifier

  • Barbizon : Monument aux Morts de la Guerre de 1914-1918, inauguré en 1920. Le buste du Gaulois , réalisé grâce à une souscription franco-américaine, est érigé sur un piédestal composé de rochers de la forêt de Fontainebleau[4].
  • Naufragé, plâtre[5].

Médaille modifier

  • Moine (Saint-François d'Assise), labourant son champ avec deux bœufs attelés, 1920, bronze, avers. Au revers, une branche de pin avec un couple d'oiseaux, signée Chartran/Révillon.
  • Vierge Marie, argent. La Vierge sur un globe à l'avers ; un « M » surmonté d'une croix et deux cœurs pendants au revers.
  • Médaille commémorative de la bataille de Verdun, modèle à deux variantes, les modèles en bronze étant les plus fréquents, il en existe également en bronze argenté, en argent, en bronze doré, en vermeil, ainsi qu'une demi-taille en or avec ruban noir et agrafe en or dans la Collection La Phalère. Médaille par Artthus-Bertrand 29 mm de diamètre deux faces un personnage féminin et un poilu[6],[7].
  • Albert Ier roi des Belges, cuivre originellement argenté, portrait en buste, armoiries, devise : « L'Union fait la force », 10 g environ.

Notes et références modifier

  1. « acte de naissance », sur le site des Archives de Paris (consulté le ), p. 11.
  2. Les témoins sont le sculpteur Jean Aimé Révillon (né en 1823), Victor Adrien Michaut (né en 1827), Marc Jean Ferdinand Ducimetière (né en 1837) et Henry Victor Deveria (1829-1897).
  3. Cet atelier fut acquis en 1949 par la ville qui en fit la première salle des fêtes de la commune, puis elle fut transformée en école maternelle provisoire, avant de devenir une école de peinture et de sculpture animée par Mélanie Quentin (panneau apposé sur l'atelier par la ville de Barbizon).
  4. Chapelle Saint-Paul et monument aux morts Barbizon, notice sur fr.topic-topos.com.
  5. Firmin Javel, article dans L'Art Français, 1887-1888.
  6. Modèle Révillon de la médaille commémorative de la bataille de Verdun sur medailles1914-1918.fr.
  7. La médaille de Verdun par Ernest Révillon, sur guy.joly1.free.fr.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au XIXe siècle, tome 4, p. 141.
  • L'Art français, 1887-1888.

Liens externes modifier