Erwin Hillier, né le à Berlin (Allemagne), mort le à Londres (Angleterre), est un directeur de la photographie germano-britannique, membre de la BSC.

Erwin Hillier
Naissance
Berlin, Allemagne
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemande
Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Décès (à 93 ans)
Londres, Angleterre
Profession Directeur de la photographie
Films notables A Canterbury Tale (1944)
Les Briseurs de barrages (1955)
Les Souliers de saint Pierre (1968)

Biographie

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Après des études dans sa ville natale, Erwin Hillier intègre la UFA, où il est premier assistant opérateur de Fritz Lang sur le tournage de M le maudit, sorti en 1931. Il choisit ensuite de s'installer en Angleterre et devient cadreur à l'occasion d'un film de 1934, avant The Man behind the Mask de Michael Powell (1936).

Son premier film comme chef opérateur est Lady from Lisbon (en) de Leslie S. Hiscott (1942, avec Francis L. Sullivan et Martita Hunt). Jusqu'en 1970, année où il se retire, il dirige les prises de vues d'une cinquantaine de films, britanniques pour la plupart. S'y ajoutent quelques coproductions (dont Casino de Paris, film musical franco-germano-italien d'André Hunebelle en 1957, avec Gilbert Bécaud et Caterina Valente) et deux films américains (dont La Vallée de Gwangi de Jim O'Connolly en 1969, avec James Franciscus).

Erwin Hillier assiste le tandem Michael Powell-Emeric Pressburger sur A Canterbury Tale (1944, avec Eric Portman), puis Je sais où je vais (1945, avec Wendy Hiller et Roger Livesey). Mais surtout, il devient à partir de 1949 un collaborateur attitré de Michael Anderson, notamment sur Les Briseurs de barrages (1955, avec Michael Redgrave) et La Lame nue (1961, coproduction américano-britannique avec Gary Cooper et Deborah Kerr) ; leur dernier film ensemble est Les Souliers de saint Pierre (1968, film américain avec Anthony Quinn et Laurence Olivier).

Parmi les autres réalisateurs qu'Erwin Hillier croise durant sa carrière, mentionnons Roy Ward Baker (deux films, dont L'Homme d'octobre en 1947, avec John Mills et Joan Greenwood), Henry Cass (trois films, dont Histoire de jeunes femmes en 1951, avec Joan Greenwood et Nigel Patrick), ou encore J. Lee Thompson (Le Mystère des treize en 1966, avec Deborah Kerr et David Niven).

Signalons également le film d'Alexander Mackendrick Sammy Going South (1963, avec Edward G. Robinson) qui lui vaut l'année suivante (1964) une nomination au British Academy Film Award de la meilleure photographie.

Filmographie partielle

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(films britanniques, comme directeur de la photographie, sauf mention contraire)

Sharon Tate, dans L'Œil du Malin (1966)

Récompenses et distinctions

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Liens externes

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