Erythrina speciosa
Erythrina speciosa est un arbre originaire du Brésil et fréquemment cultivé et introduit en Afrique et en Inde[2],[3]. Il est pollinisé par les abeilles[4] et les colibris[5]. Populairement utilisé pour le jardinage et l’aménagement paysager en raison de ses fleurs voyantes, de sa facilité de croissance et de sa petite taille[6].
Erythrina reticulata
LC IUCN3.1[1] : Préoccupation mineure
Répartition géographique
Taxonomie
modifierErythrina vient du grec erythros et signifie « rouge ».
Description
modifierErythrina speciosa a des feuilles alternes verticillées, stipules, composées trifoliées ; folioles ovales à largement ovales, cartacées, brillantes sur la face adaxiale, avec des nervures primaires et secondaires proéminentes de 15 à 28 cm de long sur la face abaxiale, en plus d'inflorescences en grappes terminales courtes ; fleurs rouges, zygomorphes, dichlamydes et anisostémoneuses[7]. L'arbre est assez ornemental lorsqu'il est en fleur. Elle fleurit de juin à septembre et la plante est complètement dépourvue de feuilles. La fructification a lieu d'octobre à novembre[8], mais elles restent sur l'arbre pendant encore quelques mois[7].
Répartition et habitat
modifierCette espèce est originaire du Brésil, plus précisément des régions du Nord-Est, du Centre-Ouest, du Sud-Est et du Sud. Originaire des forêts riveraines[9] et des plaines humides, on la trouve souvent le long des rivières et autres plans d'eau du Cerrado et de la Forêt Atlantique[8].
Écologie
modifierLa pollinisation est réalisée principalement par les oiseaux nectarivores[5]. Les fleurs d’E. speciosa constituent une source de nourriture importante pour les oiseaux, surtout en hiver dans les zones urbaines[8].
Utilisation
modifierLes graines (brun foncé) et les fleurs de cette espèce et d'autres espèces du même genre sont peut-être cytotoxiques et génotoxiques[10]. Le genre est connu pour la bioproduction importante d'alcaloïdes, et des études plus récentes ont également révélé la présence de flavanones, d'isoflavones et de ptéropcarpanes[11].
Culture
modifierLa culture d’Erythrina speciosa peut se faire par bouturage ou par propagation de graines, c'est la méthode la plus courante[8]. En raison du fait que les graines sont en dormance physique, une méthode de scarification est normalement adoptée[12]. Le semis peut se faire dans un sac en plastique contenant comme substrat un mélange de terre, de sable et de fumier, dans un rapport de 3:2:1[8].
Galerie
modifier-
Illustration de M. Hart
-
Fleurs (entourées de feuilles d'autres plantes)
-
Tronc taillé à fleurs rouges
-
Tronc épineux
-
Détaille du tronc
-
Individu au Jardin des plantes de Paris
Références
modifier- Modèle:Cite iucn
- « Erythrina speciosa »
- « Erythrina speciosa Andrews » [archive du ], United States Department of Agriculture, Agricultural Research Service (consulté le )
- « Flowering visitors of Erythrina speciosa Andr., Leguminosae », Revista Brasileira de Zoologia, vol. 17, no 2, (ISSN 0101-8175, DOI 10.1590/S0101-81752000000200007, lire en ligne)
- Mendonça, Luciana Baza, « Feeding behavior of hummingbirds and perching birds on Erythrina speciosa Andrews (Fabaceae) flowers in an urban area, Londrina, Paraná, Brazil », Revista Brasileira de Zoologia, vol. 23, (DOI 10.1590/S0101-81752006000100002)
- « Corticeira Erythrina speciosa » (consulté le )
- (pt) IBFlorestas, « Mudas de Mulungu » (consulté le )
- (pt) Espécies nativas da flora brasileira de valor econômico atual ou potencial: plantas para o futuro: Região Centro-Oeste, (ISBN 978-85-7738-309-2, lire en ligne)
- « Flora Digital do Rio Grande do Sul e de Santa Catarina: Erythrina speciosa » (consulté le )
- « Estudo fitoquímico e análise mutagênica das folhas e inflorescências de Erythrina mulungu (Mart. ex Benth.) através do teste de micronúcleo em roedores », Revista Brasileira de Plantas Medicinais, vol. 14, no 2, (DOI 10.1590/S1516-05722012000200014)
- « An isoflavanone and a coumestan from Erythrina sigmoidea », Phytochemistry, vol. 35, no 2, (DOI 10.1016/S0031-9422(00)94794-0)
- « Germinação de sementes de Erythrina speciosa Andr., Eugenia brasiliensis Lam. e Cucumis sativus L. em meio ácido », Hoehnea, vol. 34, no 3, , p. 271–282 (DOI 10.1590/S2236-89062007000300002)