Eskalera Karakola

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Eskalera Karakola

L’Eskalera Caracola en 2006 (Calle de Embajadores 40).

Histoire
Fondation	1996

Cadre
Type	Centre communautaire
Pays	Espagne
Coordonnées	40° 24′ 29″ N, 3° 42′ 16″ O

Organisation
Site web	www.sindominio.net/karakola

Eskalera Karakola est un squat et un centre social autogéré à Madrid, en Espagne. Le bâtiment étant exclusivement dirigé par des femmes, les projets qui y sont développés, en plus d’être inspirés par les principes d’autonomie et d’autogestion, sont principalement le résultat de notions féministes. Situé dans le quartier Lavapiés, rue Embajador (Rue des Ambassadeurs (es)), il se trouvait au numéro 40 de 1996 à 2005, dans une ancienne boulangerie du XVII^e siècle^[1], puis déménagea au numéro 52 après avoir été expulsé du précédent local.

Les activités organisées à l'Eskalera Karakola se concentrent sur les violences domestiques et la précarité des femmes dans la société post-industrielle^[2]. Depuis 1998, des projets ayant pour sujet l'antirascisme sont réalisés, particulièrement avec des femmes migrantes, de même qu'un Laboratoire des travailleuses (Laboratorio de Trabajadoras) fut créé en 2002. Le centre prit part à des évènements altermondialistes comme le Forum social européen, et fait partie du réseau européen nextGENDERation^[3]. Un journal y est publié : Mujeres Preokupando ("Femmes en train d’inkiéter")^[4].

Références modifier

↑ (es) Ediciones El País, « Las integrantes del centro Eskalera Karakola serán desalojadas mañana », El País,‎ 9 mai 2005 (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le 27 septembre 2018)
↑ « Indudablemente comenzamos una nueva fase, pero ¿de qué se trata », sur sindominio.net (consulté le 27 septembre 2018)
↑ nextgenderation.net
↑ Javier Alcalde Villacampa, Ramón Adell Argilés et Miguel Martínez López, ¿ Dónde están las llaves? El movimiento okupa : Prácticas y contextos sociales, Madrid, Los Libros de la Catarata, 2004, 220–226 p. (ISBN 978-84-8319-182-8, lire en ligne)

Liens externes modifier

[1] (es) Ediciones El País, « Las integrantes del centro Eskalera Karakola serán desalojadas mañana », El País,‎ 9 mai 2005 (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le 27 septembre 2018)

[2] « Indudablemente comenzamos una nueva fase, pero ¿de qué se trata », sur sindominio.net (consulté le 27 septembre 2018)

[3] xtgenderation.net

[4] Javier Alcalde Villacampa, Ramón Adell Argilés et Miguel Martínez López, ¿ Dónde están las llaves? El movimiento okupa : Prácticas y contextos sociales, Madrid, Los Libros de la Catarata, 2004, 220–226 p. (ISBN 978-84-8319-182-8, lire en ligne)

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