Estinnes-au-Val
Estinnes-au-Val [ɛstinoval][1] est une section de la commune belge d'Estinnes, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Estinnes-au-Val était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Estinnes-au-Val | |||||
L’église Saint-Martin | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | La Louvière | ||||
Commune | Estinnes | ||||
Code postal | 7120 | ||||
Zone téléphonique | 064/065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Estinnois(e) | ||||
Population | 1 499 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 138 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 24′ 46″ nord, 4° 06′ 23″ est | ||||
Superficie | 1 085 ha = 10,85 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation d'Estinnes-au-Val au sein d'Estinnes | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Évolution démographique
modifier- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
modifierLes premières mentions d'Estinnes-au-Val et d'Estinnes-au-Mont datent du Xe siècle. Cependant c'est probablement au cours de la période mérovingienne (pas avant le VIe siècle) que, pour des raisons démographiques ou culturelles, la paroisse des Estinnes est divisée en deux. Est-ainsi nommée paroisse d'Estinnes-au-Val (ou Estinnes basse) l'ancienne Estinnes qui reste consacrée à Saint-Antoine. Estinnes-au-Val est probablement plus ancienne d'un siècle qu'Estinnes-au-Mont (ou Estinnes haute) dédiée à Saint Rémi — sur le mont Saint Rémi[2]. Cette division de paroisse se fait sans aucune dégradation du domaine royal des Estinnes. Ce genre de chose n'est pas unique dans la gestion des différents domaines royaux du royaume franc ; il est d'ailleurs à souligner que certains d'entre-eux (comme Chaource ou Trosly-Loire) se divisent en plusieurs paroisses qui prennent également le titre de « haute » et de « basse »[3],[4],[5].
Personnalités locales
modifier- Théophile Lejeune, historien (1821-1885).
Références
modifier- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 105.
- Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Lannoo Uitgeverij, , 649 p. (ISBN 978-2-87386-409-5, lire en ligne), p. 241.
- Théophile Lejeune, « Histoire et archéologie. Les Estinnes. : Première partie », dans Collectif, Annales du Cercle Archéologique de Mons, vol. 12, Mons, Cercle Archéologique de Mons, , 108 p. (lire en ligne), p. 82.
- France Pourtois, « Évolution historique des Estinnes depuis les origines jusqu'à la fin du XIIIe siècle », dans Collectif, Au fils de l'Estinnes, les clochers de l'Eptinnes, Estinnes-au-Val, Leptines 1250, , 30 p., p. 51-52.
- Jean Favier, Charlemagne, Paris, Fayard, , 770 p. (ISBN 978-2-213-60404-6), p. 66.