Etelvina Villanueva y Saavedra
Etelvina Villanueva y Saavedra, née à Lima, au Pérou, en 1897 et morte à La Paz, en Bolivie en 1969, est une poétesse, éducatrice intellectuelle socialiste et activiste féministe péruvienne [1].
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalités |
péruvienne (à partir de ) bolivienne |
| Activités |
| Membre de |
Ateneo Femenino (d) |
|---|
Activisme féministe
modifierEn 1923, elle participe avec María Sánchez Bustamante à la création du premier groupe féministe, à La Paz en Bolivie : El Ateneo Femenino (es)[2]. L'objectif est de lutter pour l'égalité des droits civils et politiques, en s'occupant de la formation humaniste et artistique à laquelle participent des artistes, journalistes, enseignantes et autrices : Leticia Antezana de Alberti, Elvira Benguria, Fidelia Corral de Sánchez, Marina Lijerón, Julia Reyes Ortiz de Cañedo, Ema Alina Palfray, Emma Pérez de Carvajal, María Josefa Saavedra, Ana Rosa Tornero de Bilbao la Vieja et Ana Rosa Vásquez[3].
Elles créent également leur propre journal « Eco Femenino ». Ana Rosa Tornero dirige par la suite le magazine et publie des essais et articles sur le féminisme [3].
De formation Marxiste, Etelvina Villanueva y Saavedra fonde en 1934, à Potosí, un autre groupe féministe important : Legión Femenina de Educación Popular de America (Légion féminine pour l'éducation populaire américaine), dont le but est de créer une action socialiste des femmes sur le continent Latino Américain. Le groupe cherche à améliorer le statut des femmes, quelle que soit leur classe sociale, en préconisant des changements de Lois [4]. Elles fournissent une assistance aux pauvres, défendent les mères célibataires et leurs enfant [5]. L'organisation permet également aux femmes boliviennes de participer aux débats féministes internationaux.
Vie personnelle
modifierSon époux est un médecin de Chuquisaca, Carlos Arguedas Gumucio[6].
Postérité
modifierEtelvina Villanueva y Saavedra fait partie des femmes citées dans l’œuvre féministe The Dinner Party de Judy Chicago réalisée de 1974 à 1979[7].
Références
modifier- (es) Elías Blanco Mamani, Enciclopedia Gesta de Autores de la Literatura Boliviana, Plural Editores, , 202–203 p. (ISBN 9990563624, lire en ligne), « VILLANUEVA Y SAAVEDRA, Etelvina »
- (es) « ORGANISMOS Y ACCIÓN DE PROMICIÓN DE LA MUJER », sur www.eurosur.org. (consulté le )
- (es) Ángel Torres, « De la prensa femenina y religiosa al periodismo de alta competitividad », La Patria, La Paz, Bolivia, (lire en ligne, consulté le )
- Mary Ann Tétreault, Women and Revolution in Africa, Asia, and the New World, Univ of South Carolina Press, (ISBN 1-57003-016-2, lire en ligne), p. 324
- Marcia Stephenson, Gender and Modernity in Andean Bolivia, University of Texas Press, , 27–28 p. (ISBN 0-292-78698-0, lire en ligne)
- (es) « Recuerdos del Primer Congreso Feminista que se registra en la historia de Bolivia », sur Diario Digital, (consulté le )
- (en) « Brooklyn Museum Saaredra Villanueva » (consulté le )
