Lembeye

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques
(Redirigé depuis Etoile sportive de Lembeye)

Lembeye [lɛmbɛjə] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Lembeye
Lembeye
La mairie de Lembeye.
Blason de Lembeye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes du Nord-Est Béarn
Maire
Mandat
Jean-Michel Desséré
2020-2026
Code postal 64350
Code commune 64331
Démographie
Population
municipale
770 hab. (2021 en évolution de −3,14 % par rapport à 2015)
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 02″ nord, 0° 06′ 32″ ouest
Altitude Min. 175 m
Max. 322 m
Superficie 8,39 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Lembeye
Géolocalisation sur la carte : France
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Lembeye
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Lembeye
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Lembeye
Liens
Site web https://www.mairie-lembeye.fr

Le gentilé est Lembeygeois[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Lembeye se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 33 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 30 km de Serres-Castet[4], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Lembeye[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Samsons-Lion (1,9 km), Escurès (2,0 km), Bassillon-Vauzé (2,9 km), Peyrelongue-Abos (2,9 km), Corbère-Abères (3,1 km), Castillon (3,7 km), Lespielle (3,8 km), Maspie-Lalonquère-Juillacq (4,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Lembeye fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Bassillon-Vauzé, Corbère-Abères, Escurès, Luc-Armau, Peyrelongue-Abos, Samsons-Lion, Simacourbe et Maspie-Lalonquère-Juillacq.

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lembeye.

La commune est drainée par le Léez, le Petit Lées, le ruisseau du Boscq et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le Léez (56 km) prend sa source dans la commune de Gardères, s'écoule du sud vers le nord et longe le territoire communal dans sa partie ouest, constituant la limite communale avec Simacourbe. Il se jette dans l'Adour à Barcelonne-du-Gers, après avoir traversé 31 communes[9].

Le Petit Lées, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune de Momy et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Léez à Os-Marsillon, après avoir traversé 5 communes[10].

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

  • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 121 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1972 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LEMBEYE (64) - alt : 310 m 43° 27′ 00″ N, 0° 06′ 30″ O
Records établis sur la période du 01-11-1972 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,1 3,3 5,4 7,1 10,3 13,5 15,5 15,8 13,3 10,4 6,2 3,6 9
Température moyenne (°C) 6,6 7,2 9,9 11,8 15,1 18,5 20,8 20,9 18,4 14,8 9,8 7,1 13,4
Température maximale moyenne (°C) 10,1 11,2 14,5 16,5 19,9 23,6 26 26,1 23,5 19,1 13,5 10,5 17,9
Record de froid (°C)
date du record
−15
09.01.1985
−10
08.02.12
−8,5
01.03.05
−4,2
06.04.1975
−5,1
10.05.1973
4,3
14.06.1977
6,8
24.07.1973
8
31.08.10
3,6
19.09.1977
−3
29.10.1974
−7,5
23.11.1988
−9
25.12.01
−15
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24,7
01.01.22
24,5
27.02.19
26,5
04.03.07
30
30.04.05
33
30.05.03
38,3
21.06.03
38
25.07.19
40,5
26.08.10
36
16.09.1987
33,2
04.10.04
26,2
23.11.1992
25
24.12.1983
40,5
2010
Précipitations (mm) 99,1 83,1 90,9 111,6 100,3 79,7 58,4 69,5 70,1 90,9 109 97,2 1 059,8
Source : « Fiche 64331002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Un espace protégé est présent sur la commune : le « coteau de Lembeye », un terrain acquis (ou assimilé) par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine, d'une superficie de 97,5 ha[19].

Le coteau de Lembeye regroupe la quasi-totalité des pelouses sèches du Nord-Est des Pyrénées-Atlantiques réparties sur une dizaine de communes du territoire du Vic-Bilh. Ces sols pentus et très secs accueillent des espèces spécifiques, souvent d'affinités méditerranéennes. On y rencontre un grand nombre d'orchidées sauvages et d'insectes. Ces milieux d'une valeur patrimoniale exceptionnelle font l'objet depuis 1997 d'une gestion conservatoire et d'une valorisation mises en œuvre par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[20] en partenariat avec la communauté de communes de Lembeye. Plusieurs itinéraires permettent de découvrir ces richesses, notamment à l'occasion des journées Aquitaine nature[21] organisées chaque année par la région Nouvelle-Aquitaine. Ce site est inscrit au réseau Natura 2000 Coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye et fait l'objet d'un document d'objectifs animé par le CEN Aquitaine.

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye »[23], d'une superficie de 220 ha, présentant des pelouses calcaires riches en orchidées et autres plantes rares régionalement, globalement bien conservées[24],[Carte 2].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[25],[Carte 3] : les « coteaux calcaires du Béarn » (461,36 ha), couvrant 20 communes du département[26].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Lembeye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[2]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,4 %), forêts (24,7 %), terres arables (18,5 %), zones urbanisées (11,9 %), prairies (8,5 %), eaux continentales[Note 8] (3 %)[30].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

Lieux-dits et hameaux

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  • Baradat[31] ;
  • Cohe ;
  • Euga ;
  • la Ville.

Voies de communication et transports

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Elle est desservie par les routes départementales 13, 142 et 943. Elle est reliée par autocar à Pau par la société Citram Pyrénées.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Lembeye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Léez et le Petit Lées. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009 et 2018[34],[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[35]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[36].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lembeye.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 88,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[38].

Toponymie

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Le toponyme Lembeye apparaît sous les formes Lembeye et Enbeye (XIe – XIVe siècle[39], Anciens Fors), Invidia (1286[31], registres de Bordeaux[40]), Lambeya (1318[31], titres de Béarn[41]), Lambeye (1367[31], notaires de Lucq[42]), Lembege (1402[31], censier de Béarn[43]), La vegarie de Lambege, Lembeya et Nostre-Dame de Lembeye (respectivement 1538[31], 1542[31] et 1684[31], réformation de Béarn[44]).

Son nom béarnais est Lenveja[45] ou Lembéye[46].

Baradat est une ferme de la commune, citée en 1863, par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[31].

Histoire

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Char de l'Orphéon à la cavalcade du à Lembeye.

Lembeye fut la capitale politique, commerciale et religieuse du Vic-Bilh (Vicus Vetullus c'est-à-dire : le vieux pays, la vieille contrée). Un consensus s'est dégagé sur l'étymologie du nom, pour en faire un « lieu bien situé qui suscite l'envie ». Mentionnée en 1286 sous le nom latin d'Invidia par Gaston VII, de nombreux dictons jouent sur le mot l'enveja qui signifie « l'envie » en béarnais ; Lembeye est la transcription française de la prononciation béarnaise.

Il s'agit d'une bastide apparue dès le XIe siècle, qui était directement sous les ordres du vicomte. Plus tard vint s'adjoindre un abbé laïc qui était le baron de Samsons. Au XVIIe siècle, Lembeye était la 6e ville du Béarn. Ce bourg eut à souffrir à plusieurs reprises de troubles et invasions, mais ce sont les troubles religieux qui vont le plus lui nuire. Cité protestante, Lembeye est ravagée en 1569 ; pillée et brûlée en partie par les troupes de Terride, capitaine de Catherine de Médicis, à la tête de l'armée catholique française, ce qui entraîna la décadence de la cité.

Paul Raymond[31] note qu'il y avait à Lembeye un couvent de récollets, fondé en 1676, et un hôpital dépendant de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne).

En 1385, Lembeye comptait cinquante-huit feux.

Le bailliage de Lembeye

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En 1385 Lembeye était le chef-lieu d'un bailliage comprenant[31] les communes suivantes :

Canton de Lembeye
Arricau, Arrosès, Aurions-Idernes, Bassillon-Vauzé, Bordes, Cadillon, Castillon, Corbère-Abères-Domengeux, Coslédaà-Lube-Boast, Crouseilles, Escurès, Gayon, Gerderest, Lalongue, Lannecaube-Meillac, Lasserre, Lembeye, Lespielle-Germenaud-Lannegrasse, Luc-Armau, Lussagnet-Lusson, Maspie-Lalonquère-Juillacq, Monassut-Audiracq, Moncaup, Monpezat-Bétrac, Peyrelongue-Abos, Samsons-Lion, Séméacq-Blachon et Simacourbe.
Canton de Garlin
Aubous, Aydie, Burosse-Mendousse, Castetpugon, Conchez-de-Béarn, Diusse, Garlin, Mascaraàs-Haron, Moncla, Mont, Portet, Saint-Jean-Poudge, Tadousse-Ussau, Taron-Sadirac-Viellenave et Vialer.
Canton de Thèze
Sévignacq.

Le canton de Lembeye

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En 1790, le canton de Lembeye comptait[31] les communes de canton actuel moins celles d'Arricau, Arrosès, Aurions (sauf le village d'Idernes), Cadillon, Crouseilles et Lasserre.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'or à une vache de gueules clarinée d'azur, brochant sur une tour du même surmontée d'un croissant de gueules.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1900 1935 Jacques Amédée Doléris Radical - Indépendant Docteur
---- ---- De Mendery    
1944 ---- Louis Paul Piarrette   Cultivateur
---- ---- René Pébernard DVD  
1983 1987 Victor Montauban   Instituteur
1988 1995 Gérard Lasserre    
1995 2001 Christine Bernadet    
2001 2008 Christine Villacampa    
2008 En cours Jean-Michel Desséré    

Intercommunalité

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Lembeye fait partie de quatre structures intercommunales[47] :

Lembeye accueille le siège de la communauté de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh, ainsi que ceux du SIVU de la voirie du canton de Lembeye, du syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès et du syndicat mixte du tourisme des cantons de Lembeye et Garlin.

Jumelage

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

En 2021, la commune comptait 770 habitants[Note 10], en évolution de −3,14 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9429601 0631 2221 3241 3341 4011 5171 391
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3361 2741 2311 1881 1701 1831 1141 1261 063
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0711 1241 028880919894824819811
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
914874744706687695758776794
2018 2021 - - - - - - -
762770-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du madiran, du pacherenc-du-vic-bilh et du béarn.

Culture locale et patrimoine

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Vue du village de Lées.

Patrimoine civil

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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Passage étroit de Lembeye (porte de ville), depuis la place Centrale.
Un puits.

Les vestiges d'un ensemble fortifié[53] datant partiellement de la fin du XIIIe siècle et ayant rassemblé un ouvrage d'entrée, un fossé, une église, une maison, une motte et une enceinte, témoignent du passé ancien de la commune.

Une porte de ville[54], datant du XIVe siècle, est recensée par les monuments historiques, tout comme la cloche[55] du début du XIXe siècle qu'elle recèle.

Place du Marché se dresse, outre une croix monumentale[56] érigée en 1773, un ancien couvent[57], maison de récollets, fondé en 1666. Ce couvent possède un calice[58] inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel. On trouve sur cette même place les vestiges d'une halle[59] datant de 1542. La mairie[60], ouverte vers 1852, s'y dresse également.

La commune présente un ensemble de maisons[61] des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. L'une d'elles, située rue du Bourg, possède du mobilier[62] (lambris de revêtement, deux buffets et une fontaine de dévotion) inventorié par les monuments historiques.

Patrimoine religieux

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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption ou de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie[63] date partiellement du XVe siècle. Elle recèle du mobilier[64], des tableaux[65], des statues[66], treize verrières[67] et des objets[68] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.

Équipements

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Éducation

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La commune dispose d'une école élémentaire et d'un collège (collège du Vic-Bilh).

Sports et équipements sportifs

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L'association sportive, l'Étoile sportive de Lembeye en Vic-Bilh, regroupe quatre disciplines sportives qui sont le rugby à XV, le basket-ball, la pelote basque et le cyclisme. La section rugby évolue en Fédérale 3, au sein du comité du Béarn (secteur Sud-Ouest).

Personnalités liées à la commune

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Naissance à Lembeye.

Nées au XVIIIe siècle

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  • Jean-Paul d'Angosse, né en 1732 à Lembeye et décédé en 1798 à Arthez-d'Asson, est un militaire, maître de forges et homme politique français ;
    Maison natale de Jacques Amédée Doléris (place du Marché).

Nées au XIXe siècle

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Nées au XXe siècle

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Lembeye » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lembeye », sur geoportail.gouv.fr.
  3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Lembeye », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Lembeye ».
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  68. [35][36][37] Ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets référencés de l'église de l'Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie

Voir aussi

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Articles connexes

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