Évaux-et-Ménil

commune française du département des Vosges
(Redirigé depuis Evaux-et-Menil)

Évaux-et-Ménil est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Évaux-et-Ménil
Évaux-et-Ménil
L'église Saint-Césaire.
Blason de Évaux-et-Ménil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
Danielle Izzillo
2020-2026
Code postal 88450
Code commune 88166
Démographie
Gentilé Valménilois, Valméniloises
Population
municipale
359 hab. (2021 en évolution de +0,84 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 31″ nord, 6° 17′ 58″ est
Altitude 320 m
Min. 293 m
Max. 437 m
Superficie km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charmes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Évaux-et-Ménil
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Évaux-et-Ménil
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Voir sur la carte topographique des Vosges
Évaux-et-Ménil
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Évaux-et-Ménil

Ses habitants sont appelés les Valménilois.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Situation géographique d'Évaux-et-Ménil.
Légende
Légende

Communes limitrophes

modifier
Communes limitrophes d’Évaux-et-Ménil
Ubexy Vincey
Varmonzey Évaux-et-Ménil
Gugney-aux-Aulx Bettegney-Saint-Brice

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Colme[1],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Évaux-et-Ménil.

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[2].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Évaux-et-Ménil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), forêts (20,3 %), terres arables (15,2 %), zones urbanisées (8,4 %), cultures permanentes (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

modifier

Histoire

modifier

Évaux-et-Ménil était autrefois composé de trois hameaux, le Val-d’en-Bas, le Val-du-Milieu et le Val-d’en-Haut. Les trois hameaux ont été réunis en un seul et même village du fait de l’évolution démographique et des nouvelles constructions.

Évaux-et-Ménil dépendait en 1594 du bailliage de Charmes, prévôté de Dompaire et de Valfroicourt. Au XVIIIe siècle, la seigneurie appartenait au sieur de Tilly et au chapitre de Remiremont.

En 1790, la commune relève du district de Mirecourt et du canton de Charmes.

Avant 1807, époque de son érection en succursale, il n’y avait qu’une chapelle dite de Saint-Césaire, fondée le .

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Neufchâteau[15].

Liste des maires

modifier
La mairie-école.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant mars 2001 En cours
(au 18 février 2015)
Gérard Cousot    

Budget et fiscalité 2014

modifier

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[16] :

  • total des produits de fonctionnement : 256 000 , soit 719  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 206 000 , soit 579  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 37 000 , soit 105  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 105 000 , soit 296  par habitant ;
  • endettement : 83 000 , soit 232  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 19,83 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,77 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,36 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 22,97 %.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 359 habitants[Note 4], en évolution de +0,84 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
305319334301344349348334315
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
318323303284259258259258264
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
229171184186187186205232214
1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021
187231233253322342349357359
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
Blason Blasonnement :
Parti : D’argent à trois chevrons renversés de gueules accompagnés en chef d’une faux et d’un râteau à foin passés en sautoir et en pointe de deux grappes de raisin de pourpre feuillées de sinople.
Commentaires : Les trois chevrons renversés symbolisent le Val-d’en-Bas, le Val-du-Milieu et le Val-d’en-Haut. La faux et le râteau symbolisent la ruralité ; les raisins indiquent la richesse du pays à la fin du XIXe siècle. Les couleurs du blason sont celles des chanoinesses de Remiremont et de la famille de Bassompierre, toutes deux seigneurs du lieu. Le blason des Bassompierre est même très proche de celui-ci, car il est d’argent à trois chevrons de gueules[25].

Pour approfondir

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Évaux-et-Ménil » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Fiche communale d'Évaux-et-Ménil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Évaux-et-Ménil et Mirecourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du ,‎ , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  16. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Croix-calvaire.
  22. « Croix de chemin », notice no PA00107166, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. Monument aux Morts et plaque commémorative 1914-1918 dans l'église.
  24. Monument aux morts.
  25. Site des généalogistes lorrains.