Fédération des amicales des réseaux Renseignement et évasion de la France combattante

association, créée en 1945, pour la mémoire des réseaux de renseignements

La Fédération des amicales de réseaux Renseignement et évasion de la France combattante (FARREFC) est une association créée en 1945 pour la conservation de la mémoire des réseaux de renseignements durant la Seconde Guerre mondiale et la défense des intérêts de ses membres.

Fédération des amicales des réseaux Renseignement et évasion de la France combattante
Histoire
Fondation
Cadre
Forme juridique
Pays
Organisation
Membres
600 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Couverture d'une carte d'adhérent de la FARREFC

Création modifier

À la fin de la guerre, la direction générale des études et recherches (DGER) est chargée de « liquider » les réseaux dépendant du Bureau central de renseignements et d’action.

La fédération est créée en janvier 1945 sous le nom de Fédération des amicales de réseaux de la France combattante (FARFC). Elle réunit des membres de réseaux de résistance appartenant aux Forces françaises combattantes, dépendant, directement ou indirectement, du BCRA.

La FARREFC réunit des amicales issues des réseaux, des sections départementales, et des adhérents isolés. En 1945, elle compte 18 000 adhérents[1].

Objectifs modifier

L’association se destine selon ses statuts à « cultiver des liens d’amitié noués entre les agents des réseaux reconnus par la France combattante au cours d’une lutte commune contre l’ennemi commun ».

Ses statuts donnaient également comme but à l’association de « défendre par tous les moyens légaux les intérêts de ses adhérents et de les faire profiter de son appui matériel et moral ».

L’association s’organise autour de quatre buts[1] :

  • le souvenir de la lutte et des morts
  • La revendication pour des compensations matérielles et honorifiques prenant en compte la spécificité du renseignement
  • l’assistance sociale et médicale pour ses membres
  • l’organisation de réunions, voyages et événements.

Vie de l’association modifier

L’association, régie par la loi de 1901, est constituée d’un bureau qui dirige la fédération nationale.

Elle publie, de 1945 à 1999, un bulletin intitulé L’Agent de liaison des forces françaises combattantes[1].

Actions modifier

Par l’engagement de son président Lucien Duval et de son vice-président Roger A. Lhombreaud, la fédération est apparue parmi les défenseurs de Maurice Papon aux côtés de l'association Résistance - Vérité - Souvenirs[2].

Liens modifier

En 1947, la FARREFC participe à la création de la Confédération de la France avec la Fédération nationale Libre Résistance et l’Association amicale d’entr’aide des anciens officiers chargés de missions Action[3].

Dissolution modifier

Face au vieillissement et à la mort progressive de ses membres, le bureau de l’association songe à sa dissolution à la fin du XXe siècle. L’association ne souhaitant pas s’ouvrir à de nouvelles générations, elle se dissout en . Elle compte alors 600 membres environ. À sa dissolution en 2001, la FARREFC était adhérente à la Fondation de la résistance. Le secrétariat général est assuré de 1964 à 2001 par Paule Letty-Mouroux[4],[1].

Dirigeants modifier

Chanoine Noël Carlotti - 1966

Charles Chenevrier 1966[5]-1983

Lucien Duval - 2000

Note et sources modifier

Notes modifier

  1. a b c et d « FRAN_IR_027957 - Salle des inventaires virtuelle », sur www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  2. « Association Résistance - Vérité - Souvenir », sur www.maurice-papon.net (consulté le )
  3. « Associations conventionnées », sur www.fondationresistance.org (consulté le )
  4. « AERI », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
  5. « Fédération des Amicales de la France combattante », Paris Presse-L'Intransigeant,‎ , p. 5 (lire en ligne)

Source modifier

Sylvie Le Goëdec, Guerre de 1939-1945. Archives de la Fédération des amicales de réseaux Renseignements et Évasion de la France combattante (FARREFC). Répertoire numérique détaillé (72AJ/ 2334-72AJ), Pierrefitte-sur-Seine, Archives nationales, , 39 p. (lire en ligne)