Félix Marchegay de Lousigny
Félix-Pierre-Jean Marchegay de Lousigny (, Saint-Germain-de-Prinçay - , Lousigny), est un homme politique français.
Conseiller général de la Vendée | |
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Député de la Vendée | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Félix Marchegay |
Nom de naissance |
Félix Pierre Jean Marchegay de Lousigny |
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Enfants | |
Parentèle |
Gustave Marchegay (petit-fils) Gilberte Marchegay (arrière-arrière-petite-fille) Louis Marchegay (arrière-petit-fils) Louis de La Douespe (beau-frère) Alphonse Marchegay (petit-fils) |
Propriétaire de |
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Biographie
modifierFélix Marchegay est issu d'une famille protestante fortunée, qui est implantée depuis longtemps déjà en Bas-Poitou. Son père, Pierre Marchegay de Lousigny, prend parti pour le changement en 1789 et crée une garde nationale à Saint-Germain-de-Prinçay. De convictions assez modérées (il est membre de la société ambulante des amis de la constitution), il s'engage tout de même comme officier dans l'armée républicaine. Pierre Marchegay de Lousigny est tué en service lors de la bataille du Pont-Charrault, le 15 mars 1793.
Inquiété lors des guerres de Vendée, sa mère, Louise-Thérèse Marchegay, décide de l'envoyer à Paris, où il est appelé à commander l'escouade vendéenne du projet d'École de Mars. Il la quitte en octobre 1794, à la fin de la Terreur, et rejoint la nouvelle École des Travaux publics, plus tard nommée École polytechnique. Il en sort lieutenant d'artillerie. N'ayant pas réussi à obtenir un poste en Italie, dont il connaissait la langue et la culture, il obtient un congé définitif du général baron Chabot, son parent[1].
À partir du mois de septembre 1800, il se lance dans la mise en valeur de ses terres, important en Vendée les dernières innovations agronomiques[2].
Riche propriétaire, Marchegay de Lousigny est élu, le , député du grand collège de la Vendée. Il prend place dans l'opposition libérale[3],[4] et vote avec son collègue Manuel. Il rejoint un groupe de députés vendéens exclusivement composé de protestants : Esgonnière du Thibeuf, Perreau du Magné, David[5].
Les élections de 1824 ne lui sont pas favorables, mais il revient à la Chambre, le , élu par le même collège. Il a été des 221, ne se représente pas en 1830, mais est réélu, le , dans le 1er collège de la Vendée (Luçon). Déçu par le peu d'ouverture qu'accorde Louis-Philippe au parlementarisme, il donne sa démission en 1832. Le de la même année, lors d'une élection législative partielle, le jurisconsulte François-André Isambert lui succède.
Félix Marchegay rachète en 1817 les parc et château des Roches-Baritaud, voisins de son logis de Lousigny[6] et y meurt le 1er décembre 1853. Il est l'ancêtre de Gustave Marchegay, Louis Marchegay et Gilberte Marchegay.
Source
modifier- « Félix Marchegay de Lousigny », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Notes et références
modifier- Bulletin de la Société Archéologique de Nantes et du Département de la Loire-Inférieure, (lire en ligne)
- Tessier, Annales de l'agriculture française, Huzard, (lire en ligne)
- Joseph Dourille, Biographie des Députés de la nouvelle Chambre Septennale, Daubrée, (lire en ligne)
- Raban, Biographie des députés de la nouvelle chambre de 1828 ..., Walhen, (lire en ligne)
- Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux, Mémoires de Larevellière-Lépeaux, membre du Directoire exécutif de la République française, Plon, (lire en ligne)
- « La Vendée (1881-1944) », sur archives.vendee.fr, (consulté le )
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :