Tournon-sur-Rhône
Tournon-sur-Rhône est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, à 20 km au nord de Valence.
Tournon-sur-Rhône | |||||
La ville de Tournon-sur-Rhône. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Tournon-sur-Rhône (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Arche Agglo | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Sausset (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 07300 | ||||
Code commune | 07324 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tournonais | ||||
Population municipale |
9 267 hab. (2021 ) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 05″ nord, 4° 50′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 115 m Max. 508 m |
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Superficie | 21,01 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Tournon-sur-Rhône (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Tournon-sur-Rhône (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tournon-sur-Rhône (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
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La ville, bordée par le Rhône, possède sa propre unité urbaine, située entre celles d'Annonay et celle de Valence. Son territoire se positionne au cœur de la communauté d'agglomération Arche Agglo située de chaque côté du fleuve et dont le siège est situé dans la commune voisine de Mauves.
Géographie
modifierLocalisation
modifierTournon-sur-Rhône est située en plein cœur de la vallée du Rhône, entre L'agglomération lyonnaise, au nord et celle de Valence, au sud. La ville est surplombée à l'ouest par les prémices du Vivarais, eux-mêmes étant les contreforts orientaux du Massif central. Sur ces coteaux est cultivé le vin d'appellation d'origine contrôlée Saint-Joseph.
Le petit chemin de fer à vapeur du Vivarais appelé Le Mastrou partait de Tournon pour aller à Lamastre en passant par les gorges du Doux.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Mauves, Plats, Saint-Barthélemy-le-Plain, Saint-Jean-de-Muzols, Mercurol, La Roche-de-Glun, Tain-l'Hermitage et Mercurol-Veaunes.
Saint-Jean-de-Muzols | Larnage | |||
Saint-Barthélemy-le-Plain | N | Tain-l'Hermitage | ||
O Tournon-sur-Rhône E | ||||
S | ||||
Plats | Mauves | La Roche-de-Glun |
Géologie
modifierLe territoire de Tournon est situé dans le couloir rhodanien immédiatement au nord du confluent entre le Rhône et l'Isère. Le secteur correspond à une région riche en formations quaternaires.
À l'Ouest, il est longé par la bordure orientale du Massif central constituée par les plateaux de roches cristallines et cristallophylliennes du Vivarais, d'altitude comprise entre 350 et 450 mètres en moyenne, profondément entaillés par les affluents du Rhône. Il est prolongé localement par le défilé Saint-Vallier-Tournon, probablement émergé en grande partie dès la fin de l'Hercynien, et qui constitue un môle stable.
À l'est du Rhône, on peut découvrir les terrains sédimentaires bas-dauphinois, appartenant au géosynclinal alpine, les collines miocènes et pliocènes du bassin tertiaire et au Sud-Est, la partie septentrionale de la plaine de Valence où s'étendent les terrasses alluviales de l'Isère présentant une altitude de 120 à 180 mètres, faiblement inclinées vers l'Ouest en direction du Rhône, notamment sur les territoires des communes voisines de Tain-l'Hermitage[1]et Pont-de-l'Isère.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d'insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 887 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mercurol », sur la commune de Mercurol-Veaunes à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 864,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,7 | 4,2 | 7 | 10,9 | 14,3 | 16 | 15,6 | 12 | 9,1 | 4,8 | 2,1 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,8 | 9,5 | 12,7 | 16,7 | 20,7 | 22,8 | 22,4 | 18,1 | 14 | 8,5 | 5,3 | 13,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,9 | 14,8 | 18,4 | 22,6 | 27 | 29,6 | 29,2 | 24,1 | 18,9 | 12,3 | 8,5 | 18,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,8 11.01.10 |
−10,3 05.02.12 |
−9,2 02.03.05 |
−3,1 08.04.03 |
2,2 07.05.19 |
6,4 14.06.1995 |
8,2 13.07.00 |
7,1 30.08.1998 |
2,7 30.09.1995 |
−4,3 26.10.03 |
−5,3 23.11.1998 |
−11,2 05.12.10 |
−11,8 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 19.01.07 |
22,2 24.02.20 |
25,8 25.03.1994 |
30,4 23.04.07 |
34 24.05.09 |
39,2 27.06.19 |
40,1 24.07.19 |
41,4 13.08.03 |
34,5 16.09.20 |
28,9 02.10.23 |
22,3 01.11.22 |
19,5 05.12.06 |
41,4 2003 |
Précipitations (mm) | 57,5 | 41,4 | 41,8 | 65,5 | 80,4 | 55,1 | 55,4 | 67,6 | 102,3 | 130,6 | 115,2 | 51,6 | 864,4 |
Hydrographie
modifierLa rive droite du Rhône borde le territoire de la commune dans sa partie orientale. Son affluent, le Doux et son sous-affluent, le Duzon sont les deux autres principaux cours d'eau traversant la commune.
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierLe territoire communal est traversé par la route départementale 86 (ancienne route nationale RN86) qui longe le Rhône sur sa rive droite et qui permet de relier Lyon à Nîmes.
La commune est également accessible par l'autoroute A7. L'échangeur le plus proche est situé sur la commune limitrophe de Mercurol.
- 13 Tain l'Hermitage à 56 km : Tain-l'Hermitage, Tournon-sur-Rhône.
Voies ferrées
modifierLe « Train de l'Ardèche » est le nom donné à la ligne touristique Tournon-Lamastre, ancienne ligne du réseau ferré du Vivarais, fermée en 1969 et dont l'origine a été limitée à la nouvelle gare de La Cellière, désormais nommée gare de Tournon - Saint Jean et située sur le territoire de la commune voisine de Saint-Jean-de-Muzols[8].
La gare ferroviaire de voyageurs la plus proche est la gare de Tain-l'Hermitage - Tournon, située sur la rive gauche du Rhône dans la commune de Tain-L'Hermitage. Celle-ci est située sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon à Valence.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Tournon-sur-Rhône est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tournon-sur-Rhône, une agglomération inter-départementale dont elle est ville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tournon-sur-Rhône, dont elle est la commune-centre[Note 1],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,5 %), zones urbanisées (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), cultures permanentes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 2] (5,6 %), prairies (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[9].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels
modifierRisques sismiques
modifierL'ensemble du territoire de la commune de Tournon-sur-Rhône est situé en zone de sismicité no 3, dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône, mais non loin de la limite orientale de la zone no 2, dite « faible » qui correspond au plateau ardéchois[10].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
modifierToponymie
modifierAnciennement appelée Tournon, la commune a ajouté la mention « sur-Rhône » en 1989.
Histoire
modifierAntiquité
modifierDurant l'Antiquité, Tournon ou plutôt Tournus est la « banlieue chic » de la cité romaine voisine : Muzolium (cf. Muzols). Le quartier du Cornilhac, au nord de la ville, semble être celui où l'on retrouve le plus de vestiges : des thermes, des villas de riches familles romaines, etc. Au centre-ville, à la place de l'actuel château, se trouvait un castrum, c'est-à-dire une forteresse romaine qui abritera les habitants de Muzolium lors des invasions barbares au Ve siècle.
Tournon bâtit sa fortune sur le commerce de son vin qui, dit-on, était fort apprécié de l'empereur Charlemagne, et même de Pompée (Ier siècle av. J.-C.) selon Victor Hugo dans Le mariage de Roland (La Légende des siècles), sans doute plus pour la rime que pour l'exactitude historique[12] :
"L'homme a vu le vieux comte ; il rapporte une épée
Et du vin, de ce vin qu'aimait le grand Pompée
Et que Tournon récolte au flanc de son vieux mont."
Période médiévale
modifierAu Moyen Âge, la population s'agglomère autour du château et donne naissance à un bourg castral[13]. Ses alliances précoces avec le royaume de France lui valurent d'entrer dans le cercle rapproché de la famille royale à la Renaissance. Au XIVe siècle, est fondé le premier couvent de la ville, les Carmes qui s'installent hors de la ville, non loin de la porte de Mauves. La vie religieuse sera très importante ici car pas moins de quatre couvents différents seront créées, et une collégiale. Les pères jésuites s'installeront et enseigneront dans le collège du Cardinal.
En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI autorisa deux foires annuelles à Tournon, de sorte que la ville s'accroisse[14]. Au XVIe siècle, le cardinal François II de Tournon, issu de la famille des seigneurs de la ville, rencontre le roi François Ier en 1515 à Lyon. Le Roi, le gardera comme principal conseiller pendant 30 ans, jusqu'à sa mort en 1547. Le cardinal appréciait le vin de Tournon et contribua à le répandre (cf.Vins et vignes de France > Histoire du vignoble du Rhône)
C'est à ce moment, que la famille seigneuriale obtient le privilège d'arborer la fleur de lys sur fond azur, sur le côté dextre (gauche) de leur blason, symbole réservé au Roi.
La famille seigneuriale de Tournon-sur-Rhône[15],[16],[17],[18],[19] semble connue dès la fin du XIe siècle, avec Pons de Tournon, lié à Durand, Hugues et St Anselme, abbé de La Chaise-Dieu en 1094 puis évêque du Puy en 1102, et son frère Gilbert, croisé en 1096, mais sa filiation suivie remonte seulement à 1188, lors de l'hommage lige prêté par Odon/Eudes Ier de Tournon à Philippe-Auguste pour son château de Tournon (bien que Viennois et Vivarais fussent alors dans l'Empire germanique-Royaume de Bourgogne ! Guigues II de Forez avait ainsi prêté hommage à Louis VII dès 1167 ; les rois capétiens agrandissaient ainsi leur royaume vers le sud-est aux dépens de l'empire... ; au XIIe siècle, les sires de Tournon auraient été, sous toute réserve : Guillaume (Ier), fils dudit Gilbert, suivi de son propre fils (Guillaume)-Eustorge, lui-même père d'un Girard et dudit Odon/Eudes). Les Tournon possédaient aussi Glun, Mauves et Plats sur la rive droite du Rhône, et Tain en Viennois/en Dauphiné sur la rive gauche, contrôlant ainsi le fleuve par un péage assis sur la traversée par bacs (pas de pont à cette époque — avant le premier pont Seguin en 1825 — sauf celui sur le Doux avant de son confluent avec le Rhône), ainsi que sur le trafic terrestre par les rives. Armes : Parti : au 1 d'azur semé de fleurs-de-lys d'or, au 2 de gueules au lion d'or.
- Le fils d'Odon, Guigon/Gui Ier, prêta lui-même hommage à l'évêque de Valence Humbert de Mirabel en 1216, puis au roi Louis VIII au camp d'Avignon en 1226. Par son mariage avec une fille de Rostaing de Sabran en 1211, Guigon ajouta à son domaine une partie de la terre de Saint-Victor, dans le Haut-Vivarais.
- Le fils de Guigon, Guillaume Ier (ou II) de Tournon l'Ancien (il testa en 1270), fit hommage au roi de France le 17 février 1241 (et vers 1268-1273, il eut une hostilité à éclipses envers Edouard d'Aquitaine). La même année 1241, il épousa 1° Azelmodée de Sabran, sans doute héritière d'une autre part de la terre de Saint-Victor et qui lui aurait apporté en dot 500 marcs d'argent (d'où : Hugues, chanoine-comte de Lyon et moine à l'Ile-Barbe). Puis il maria 2° Aymare/Adhémare Adhémar, dont il eut cinq enfants, parmi lesquels Odon II et Gui II, qui furent successivement seigneurs de Tournon :
- Le fils aîné d'Aymare et Guillaume, Odon/Eudes II († 1295 sans postérité), acquit en 1280 des chanoines de l'abbaye de Saint-Barnard de Romans, toute la terre de Saint-Victor, que les sires de Tournon possédaient déjà en bonne part depuis les mariages du père et du grand-père d'Odon avec des filles de la maison de Sabran. Odon II reçut aussi Empurany en épousant en 1280 la dame héritière Sibylle d'Empurany.
- Le frère puîné d'Odon II, Gui II (il teste le 8 septembre 1314), lui succéda. En 1303, il soutint Philippe le Bel excommunié par Boniface VIII, et il assista à une assemblée de nobles de la sénéchaussée de Beaucaire ; en 1304, il accompagna la noblesse de France dans la guerre de Flandre. Sa femme fut Alix, fille de Guigon de la Roche-en-Renier, dont : Odon de La Roche en Régnier ; Aymare, x 1312 Hugues Turpin Ier de La Tour de Vinay ; Dauphine, x 1334 Briand de Saint-Priest, seigneur de Saint-Priest-en-Jarez, de Saint-Chamond et du Jarez ; Aliénor, religieuse ; et l'aîné :
- Guillaume II (ou III) († 1353), fils aîné de Gui II, lui succéda. En décembre 1316, il fit hommage au roi Philippe V. En 1325, il acquit d'Eustache de Lamastre la terre de Colombier-le-Jeune. Le 28 avril 1333, le plein chapitre de Saint-Just de Lyon le reconnut comme issu de la famille de saint Just, évêque de Lyon au IVe siècle ! ; il se chargea en cette qualité de veiller aux affaires du chapitre et jouit du canonicat honoraire désormais attaché à la famille de Tournon. Il se maria trois fois : 1° à Azelmodée de Sabran, 2° 1340 à Marguerite, petite-fille d'Humbert V de Villars, et 3° à Paule de Montlaur. La deuxième seule lui donna des enfants (en plus d'une fille naturelle, Alix de Tournon, mariée à Lambert de Godet), qui furent : Louis, auteur de la branche cadette de Contagnet et de la Chèze ; Eléonore ; et l'aîné :
- Guillaume III (ou IV) (du 2° ; il teste le 10 octobre 1382 et meurt la même année), x 1° Marguerite de Montagny, puis x 2° 1362 Alix/Alasie, sœur du vicomte d'Uzès (devenue veuve, celle-ci se remaria vers 1383 avec Hugues II Turpin de La Tour, seigneur de Vinay - petit-fils d'Hugues Turpin Ier et d'Aymare de Tournon, fille de Guy II, vus ci-dessus - et vécut au moins jusqu'en 1430). Lors de la Guerre de Cent Ans, sous les ordres de Jacques de Bourbon et aux côtés d'Humbert de Villars, seigneur d'Annonay, de Guillaume de Fay et d'autres seigneurs du Vivarais, Guillaume combattit les routiers à Brignais le 13 avril 1362. Adoubé chevalier la veille, il fut fait prisonnier et eut à payer une forte rançon. Parmi les seigneurs du Vivarais qui étaient en 1374 aux gages du duc d'Anjou, gouverneur du Languedoc, le sire de Tournon figure avec une vingtaine d'hommes d'armes. Le 6 novembre 1378, Guillaume acheta sur Jacques de Roussillon de Tullins la terre de Serrières, qu'il légua par la suite à l'un de ses fils, Odon. Les dernières années de Guillaume III furent marquées par les troubles connus en Languedoc sous le nom de révolte des Tuchins, entre 1380 et 1382. Guillaume III et Alix d'Uzès avaient eu quatre enfants : Odon, seigneur de Serrières et de Belcastel, x Anne de Corgenon, d'où : Louise de Tournon, 1re femme en 1421 et sans postérité d'Antoine de Lévis († v. 1454), sgr. de Vauvert, La Voulte et Villars, baron d'Annonay et de la Roche, vicomte de Lautrec ; Hector, chevalier ; Guyotte, seconde femme de Guillaume, seigneur de Murol en Auvergne ; Simone, mariée 1° à Jean II de Coligny, seigneur de Crecia, qui fut tué avec son beau-frère Jacques de Tournon à la bataille de Nicopolis, puis 2° à Jean Ier Mareschal de Meximieux ; Jeanne, x Armand de la Roue ; et leurs deux fils aînés, successivement sires de Tournon :
- Jacques Ier de Tournon († 1396 à Nicopolis), marié deux fois. La dot de sa première femme (ou fiancée, vers 1376 : ils étaient tous deux de jeunes enfants !), Alix/Aélis de Retourtour, fille unique de Briand III de Retourtour († en janvier 1379)[20] et de Jeanne de Beauvoir, eut pour résultat de doubler ses domaines en lui apportant les seigneuries de Retourtour (à Lamastre), Désaignes, Beauchastel, Argental, Ozon, (La Farre), La Faye, Vaux (venu des Beauvoir), Châteauneuf-de-Vernoux, Mahun, Seray, Sarras, Vocance... Alix mourut fort jeune sans enfant (mais son mari garda l'héritage, comme institué par le testament de Briand III en 1379), et Jacques se remaria en 1387 avec Catherine, fille de Pierre de Giac, d'où :
- Jeanne de Tournon. De 1398 à 1407, la succession de Jacques occasionna des procès entre Jeanne et son oncle Guillaume IV de Tournon. Un arrêt du 12 mars 1399 déclara Jeanne maintenue en possession seulement du tiers de l'ensemble des biens possédés par Jacques au moment de sa mort — venus de Guillaume III ou des Retourtour — et d'autre part maintint Guillaume IV en possession de tous les autres biens contentieux qui étaient jadis de Guillaume III et de Briand de Retourtour. Jeanne († 1421) maria en 1412 Géraud IV Bastet de Crussol ;
- et Guillaume IV (ou V) de Tournon († en 1415 après avoir testé en mars, ne laissant que des enfants mineurs), x 1396/1397 Helmorgée/Elmorge/Eléonore de Grolée († 1428), dame de Vassalieu, de Quintenas, d'Ay (St-Romain, St-Jeure), de la Tour Vinay et de Montseroit, fille unique d'Archambaud de Grolée et de Billette de La Tour de Vinay, sœur de Hugues II Turpin de La Tour rencontré ci-dessus, dont : Jacques, chevalier ; Jean, sgr. de Vau et de Saigne (Vaux et Désaignes ? ; il teste en 1431) ; Marguerite, x 1° 1426 Odet de Chandée, et 2° 1438 Claude de L'Aubépin de St-Amour ; et l'aîné :
- Guillaume V (ou VI) (il teste le 2 mai 1463 et meurt en 1467), marié, quoique fort jeune, le 18 mars 1423, avec Antoinette, fille d'Armand de Solignac, seigneur de la Roue, et d'Isabeau de Chalencon (cf. Polignac). Guillaume V soutint la cause de Charles VII. Ses enfants furent : Charles de Serrières et Beauchastel, l'aîné, mort avant son père vers 1463/1464, sans postérité de sa femme Marie, fille de Raoul VI de Gaucourt, mariée en 1456 ; Imbert, le second fils, chanoine de Saint-Just de Lyon ; Isabeau, x Humbert de Montluel de Châtillon en Chautagne ; Blanche, dame de Lamastre, x 1448 Tanneguy de Joyeuse ; Joffrine, x Guillaume de Lou(v)et de Calvisson ; Jean († 1505), quatrième fils, abbé d'Ebreuil en 1493, puis de Cruas ; Bélinde, abbesse de la Sauve-Bénite en 1461 ; Jean (enfant naturel), sgr. de Châteauneuf-de-Vernoux, père de Marguerite de Châteauneuf, x 1544 Jean de Luzy de Pélissac ; Claude (enfant naturel), évêque de Viviers de 1498 à sa mort en 1542 ; le troisième fils légitime de Guillaume V lui succéda :
- Jacques II de Tournon fut inquiété dans ses seigneuries de Beauchastel et de Châteauneuf-de-Vernoux par Aymar de Poitiers († v. 1510), seigneur de Saint-Vallier et de Chalancon-en-Boutières, qui se prétendait seigneur dominant de Beauchastel et Châteauneuf. Jacques de Tournon fut fait chevalier de la reine Anne en 1491 et chambellan du roi en 1501. En 1498, il fut un des témoins du mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne. En 1502, Jacques II apporta à Tournon des lettres royales pour l'établissement de deux foires dans cette ville. Avec sa femme Jeanne, fille d'Armand XIII Guillaume de Polignac et d'Aimée, fille de Mainfroi de Saluces de Caramagne de Cardé, épousée en 1466, il se signala par un grand nombre de fondations pieuses dont la principale fut l'établissement des Cordeliers à Tournon en 1473, en vertu d'une bulle de Sixte IV de 1471, plus une autre fondation en 1497 en l'église des Célestins de Colombier. De Jeanne de Polignac, Jacques II avait eu :
- Christophe de Beauchastel, échanson de Charles VIII et bailli de Velay en 1498, prédécédé (mort avant son père) en septembre 1500/1501, sans enfant de sa femme Catherine d'Amboise, mariée en 1497 ; Gaspard († 1520), abbé de St-Chaffre, évêque de Valence en 1505 ; Antoine (il teste en 1531), x 1502 Marie de Clavières : Postérité ? (voir ci-dessous la branche des Tournon de Meyres) ; le cardinal François de Tournon (1489-1562), archevêque d’Embrun (1517), de Bourges (1525), d’Auch (1537), de Lyon (1551) et de Narbonne (1551), abbé de La Chaise-Dieu, d'Ainay, d'Ebreuil, de St-Etienne de Caen et de St-Germain-des-Prés, comte de Roussillon pour moitié en 1538 puis en totalité en 1542 ; Charles († 1504), chanoine-comte de Lyon puis évêque de Rodez ; Antoinette, mariée à Jacques de Laire, seigneur de Cornillon et de Grigny ; Louise († 1501), x 1484 Jacques de Lévis, baron de Châteaumorand ; Blanche († 1538), dame pour moitié et par acquisition en 1532 du comté de Roussillon (sur les Chabannes-Dammartin), x 1° Raymond d'Agoult, baron de Sault († 1503), puis 2° Jacques II de Coligny-le Vieux († 1512), seigneur de Châtillon et d'Andelot, oncle de l'amiral de Coligny ; Jeanne († 1499), x 1487/1497 Jean de Saint-Priest, seigneur de Saint-Chamond ; et :
- Just Ier de Tournon (né v. 1470-tué à Pavie le 24 février 1525), frère cadet de Christophe, succéda à leur père Jacques II dans la baronnie de Tournon et l'office de sénéchal d'Auvergne, et à son frère aîné Christophe dans la charge de bailli de Velay en octobre 1500/1501 (ses descendants seront aussi baillis de Velay jusqu'en 1644) ; En 1500, le roi lui fit don de la Bâtie d'Andaure ; x 1497 Jeanne, fille d'Antoine de Vissac d'Arlanc, dont six garçons et six filles :
- Jean, fils cadet, héritier de sa mère à la baronnie d'Arlenc, maître d'hôtel du roi († au siège de Naples en 1528) ; Charles († 1550), abbé de la Chaise-Dieu puis évêque de Viviers en 1542 ; Jacques († 1553), évêque de Castres en 1531, coadjuteur de son oncle le cardinal François en l'abbaye de Tournus, évêque de Valence et de Die en 1537, doyen de l'église de Lyon en 1539 ; Just II ci-après ; Henri, mort sans postérité ; Antoinette, abbesse des Bénédictines de Saint-Andoche d'Autun en 1545 et 1576 ; Hélène, dame de Vassalieu, troisième femme en 1536 de Jean (III ou IV) de la Baume, comte de Montrevel († 1552), gouvernante du prince de Piémont en 1563 ; Justine, mariée en 1526 à François Alleman, seigneur de Champs-en-Diois ; Anne, x 1529 Gaspard II de Castellane d'Adhémar-de Monteil, comte de Grignan ; Blanche, mariée en 1535 à Claude de Pontville, vicomte de Rochechouart ; Suzanne, religieuse ; et deux barons de Tournon :
- Antoine, l'aîné, qui succéda d'abord à leur père Just Ier : il fut tué au siège de Naples en 1528 avec son frère Jean ;
- et Just II (cinquième fils ; † v. 1563), comte de Roussillon dès 1548, sgr. de Vissac, d'Arlanc et de Murs, sénéchal d'Auvergne et bailli du Velay, qui continua la lignée car il eut de Claudine de La Tour de Turenne (1520-1591), tante d'Henri, dame d'honneur de la reine Margot, épousée en 1535 : Claudine/Claude (1540-1600), x 1° 1564 Philibert de Rye (1540-1597), comte de Varax et sgr. de Balançon (cf. Neublans > branche de Rye), puis 2° 1580 François de Villars de la Chapelle de Maclas ; Madeleine, x 1570 Rostaing d'Ancézune-Cadard, sire de Caderousse et baron du Thor ; Hélène de Tournon, que la tradition dit morte d'amour pour Marc de Rye, marquis de Varambon, le frère cadet de Philibert ; et les deux frères :
- Just III, fils aîné († v. 1571), baron de Tournon et comte de Roussillon (où il reçoit Charles IX et sa cour en 1564, d'où l'Édit de Roussillon), x 1564 Aliénor de Chabannes-La Palice de Jaligny (1547-1595 ; remariée en 1570/1571 à Philibert de la Guiche, Grand-maître de l'Artillerie), fille de Charles et petite-fille du maréchal Jacques II, d'où : Anne de Tournon, dame de la Palice et de Jaligny (x 1595 le maréchal Jean-François de La Guiche de Saint-Géran, neveu dudit Philibert de La Guiche, le beau-père d'Anne : Postérité) ; et Françoise de Tournon, x Timoléon de Maugiron de Montléans, fils de Laurent.
- et Just-Louis Ier, comte de Roussillon, baron de Chalancon, sénéchal d'Auvergne et gouverneur du Vivarais, x 1583 Madeleine de La Rochefoucauld : d'où Claudine, x 1599 Armand XVIII Gaspard de Polignac ; Isabeau († 1662), x 1610 Melchior Mitte de Chevrières de Miolans, marquis de Saint-Chamond ; Françoise, x 1613 Balthazar d'Hostun de Gadagne : le maréchal de Tallard est leur petit-fils ; Madeleine, x 1613/1620 Gaspard d'Alègre de Beauvoir ;
- et Just-Henri, comte de Tournon et de Roussillon († 1643), maréchal de camp, lieutenant-général en Languedoc, x 1° 1616 Charlotte de Lévis-Ventadour, puis 2° 1620 Louise de Montmorençy-Bouteville, fut suivi de :
- Just-Louis II (du 1°), comte de Tournon et de Roussillon, sénéchal d'Auvergne, maréchal de camp, tué en 1644 au siège de Philipsbourg, sans postérité de sa femme Françoise, fille de Nicolas de Neufville, duc de Villeroy, remariée à Henri-Louis d'Albert d'Ailly. Avec lui s'éteignit la branche aînée des Tournon. Les seigneuries de Just-Louis II passèrent, non pas aux Tournon de Meyres (ci-après), très probable branche cadette légitimée, ni aux cousins proches en lignée féminine, mais à Marguerite de Montmorency, duchesse de Ventadour (1577-1660), grand-mère maternelle de Just-Louis, puis à ses descendants Lévis-Ventadour puis Rohan-Soubise.
- et Just-Henri, comte de Tournon et de Roussillon († 1643), maréchal de camp, lieutenant-général en Languedoc, x 1° 1616 Charlotte de Lévis-Ventadour, puis 2° 1620 Louise de Montmorençy-Bouteville, fut suivi de :
- Avant son mariage, Jacques II avait eu d'Antoinette de Saint-Priest un fils naturel, Alexandre de Tournon, qui fut légitimé en 1499. Alexandre épousa Marguerite de Meyres et il fut très probablement l'auteur de la branche des Tournon de Meyres, seigneurs de Meyres puis de Rouveyrolles et du Vergier, châtelains mais aussi seigneurs-barons de Lamastre et de Retourtour.
- Jacques II de Tournon fut inquiété dans ses seigneuries de Beauchastel et de Châteauneuf-de-Vernoux par Aymar de Poitiers († v. 1510), seigneur de Saint-Vallier et de Chalancon-en-Boutières, qui se prétendait seigneur dominant de Beauchastel et Châteauneuf. Jacques de Tournon fut fait chevalier de la reine Anne en 1491 et chambellan du roi en 1501. En 1498, il fut un des témoins du mariage de Louis XII avec Anne de Bretagne. En 1502, Jacques II apporta à Tournon des lettres royales pour l'établissement de deux foires dans cette ville. Avec sa femme Jeanne, fille d'Armand XIII Guillaume de Polignac et d'Aimée, fille de Mainfroi de Saluces de Caramagne de Cardé, épousée en 1466, il se signala par un grand nombre de fondations pieuses dont la principale fut l'établissement des Cordeliers à Tournon en 1473, en vertu d'une bulle de Sixte IV de 1471, plus une autre fondation en 1497 en l'église des Célestins de Colombier. De Jeanne de Polignac, Jacques II avait eu :
- Guillaume V (ou VI) (il teste le 2 mai 1463 et meurt en 1467), marié, quoique fort jeune, le 18 mars 1423, avec Antoinette, fille d'Armand de Solignac, seigneur de la Roue, et d'Isabeau de Chalencon (cf. Polignac). Guillaume V soutint la cause de Charles VII. Ses enfants furent : Charles de Serrières et Beauchastel, l'aîné, mort avant son père vers 1463/1464, sans postérité de sa femme Marie, fille de Raoul VI de Gaucourt, mariée en 1456 ; Imbert, le second fils, chanoine de Saint-Just de Lyon ; Isabeau, x Humbert de Montluel de Châtillon en Chautagne ; Blanche, dame de Lamastre, x 1448 Tanneguy de Joyeuse ; Joffrine, x Guillaume de Lou(v)et de Calvisson ; Jean († 1505), quatrième fils, abbé d'Ebreuil en 1493, puis de Cruas ; Bélinde, abbesse de la Sauve-Bénite en 1461 ; Jean (enfant naturel), sgr. de Châteauneuf-de-Vernoux, père de Marguerite de Châteauneuf, x 1544 Jean de Luzy de Pélissac ; Claude (enfant naturel), évêque de Viviers de 1498 à sa mort en 1542 ; le troisième fils légitime de Guillaume V lui succéda :
- Jacques Ier de Tournon († 1396 à Nicopolis), marié deux fois. La dot de sa première femme (ou fiancée, vers 1376 : ils étaient tous deux de jeunes enfants !), Alix/Aélis de Retourtour, fille unique de Briand III de Retourtour († en janvier 1379)[20] et de Jeanne de Beauvoir, eut pour résultat de doubler ses domaines en lui apportant les seigneuries de Retourtour (à Lamastre), Désaignes, Beauchastel, Argental, Ozon, (La Farre), La Faye, Vaux (venu des Beauvoir), Châteauneuf-de-Vernoux, Mahun, Seray, Sarras, Vocance... Alix mourut fort jeune sans enfant (mais son mari garda l'héritage, comme institué par le testament de Briand III en 1379), et Jacques se remaria en 1387 avec Catherine, fille de Pierre de Giac, d'où :
- Guillaume III (ou IV) (du 2° ; il teste le 10 octobre 1382 et meurt la même année), x 1° Marguerite de Montagny, puis x 2° 1362 Alix/Alasie, sœur du vicomte d'Uzès (devenue veuve, celle-ci se remaria vers 1383 avec Hugues II Turpin de La Tour, seigneur de Vinay - petit-fils d'Hugues Turpin Ier et d'Aymare de Tournon, fille de Guy II, vus ci-dessus - et vécut au moins jusqu'en 1430). Lors de la Guerre de Cent Ans, sous les ordres de Jacques de Bourbon et aux côtés d'Humbert de Villars, seigneur d'Annonay, de Guillaume de Fay et d'autres seigneurs du Vivarais, Guillaume combattit les routiers à Brignais le 13 avril 1362. Adoubé chevalier la veille, il fut fait prisonnier et eut à payer une forte rançon. Parmi les seigneurs du Vivarais qui étaient en 1374 aux gages du duc d'Anjou, gouverneur du Languedoc, le sire de Tournon figure avec une vingtaine d'hommes d'armes. Le 6 novembre 1378, Guillaume acheta sur Jacques de Roussillon de Tullins la terre de Serrières, qu'il légua par la suite à l'un de ses fils, Odon. Les dernières années de Guillaume III furent marquées par les troubles connus en Languedoc sous le nom de révolte des Tuchins, entre 1380 et 1382. Guillaume III et Alix d'Uzès avaient eu quatre enfants : Odon, seigneur de Serrières et de Belcastel, x Anne de Corgenon, d'où : Louise de Tournon, 1re femme en 1421 et sans postérité d'Antoine de Lévis († v. 1454), sgr. de Vauvert, La Voulte et Villars, baron d'Annonay et de la Roche, vicomte de Lautrec ; Hector, chevalier ; Guyotte, seconde femme de Guillaume, seigneur de Murol en Auvergne ; Simone, mariée 1° à Jean II de Coligny, seigneur de Crecia, qui fut tué avec son beau-frère Jacques de Tournon à la bataille de Nicopolis, puis 2° à Jean Ier Mareschal de Meximieux ; Jeanne, x Armand de la Roue ; et leurs deux fils aînés, successivement sires de Tournon :
- Guillaume II (ou III) († 1353), fils aîné de Gui II, lui succéda. En décembre 1316, il fit hommage au roi Philippe V. En 1325, il acquit d'Eustache de Lamastre la terre de Colombier-le-Jeune. Le 28 avril 1333, le plein chapitre de Saint-Just de Lyon le reconnut comme issu de la famille de saint Just, évêque de Lyon au IVe siècle ! ; il se chargea en cette qualité de veiller aux affaires du chapitre et jouit du canonicat honoraire désormais attaché à la famille de Tournon. Il se maria trois fois : 1° à Azelmodée de Sabran, 2° 1340 à Marguerite, petite-fille d'Humbert V de Villars, et 3° à Paule de Montlaur. La deuxième seule lui donna des enfants (en plus d'une fille naturelle, Alix de Tournon, mariée à Lambert de Godet), qui furent : Louis, auteur de la branche cadette de Contagnet et de la Chèze ; Eléonore ; et l'aîné :
- Le fils de Guigon, Guillaume Ier (ou II) de Tournon l'Ancien (il testa en 1270), fit hommage au roi de France le 17 février 1241 (et vers 1268-1273, il eut une hostilité à éclipses envers Edouard d'Aquitaine). La même année 1241, il épousa 1° Azelmodée de Sabran, sans doute héritière d'une autre part de la terre de Saint-Victor et qui lui aurait apporté en dot 500 marcs d'argent (d'où : Hugues, chanoine-comte de Lyon et moine à l'Ile-Barbe). Puis il maria 2° Aymare/Adhémare Adhémar, dont il eut cinq enfants, parmi lesquels Odon II et Gui II, qui furent successivement seigneurs de Tournon :
Branche cadette des Tournon : les Tournon de Meyres, puis les Tournon-Simiane.
Fils naturel légitimé de Jacques II de Tournon et d'Antoinette de Saint-Priest (voir ci-dessus), Alexandre de Tournon († ap. 1532) fut mêlé à la vie de la province en tant que bailli de Viviers et de Tournon (cf. en 1524 et 1525) et membre des États du Vivarais de 1514 à 1532 (dont il présida plusieurs assemblées en 1529). Alexandre fut aussi un preux chevalier, compagnon de Bayard. Succession : la plupart des sources disponibles modernes[17], que nous suivons ci-après, lui donnent une postérité. Mais l'abbé Roche ([18], p. 126-127) et Jullien de Courcelles ([19], p. 15 et 23), suivant Viton de St-Allais[21] (p. 450 et 453) , le donnent sans postérité, léguant ses biens par un acte de 1529 à son neveu (et non fils) Gaspard (fils de son demi-frère Antoine de Tournon ci-dessus - fils cadet de Jacques II - et de Marie de Clavières), qui aurait alors pris le nom de Tournon de Meyres (mais cette succession semble fictive, échafaudée pour effacer l'origine bâtarde que prêtent des auteurs sérieux aux Tournon de Meyres et donc aux Tournon-Simiane). Quelle que soit leur filiation, les Tournon de Meyres reçurent aussi Retourtour qui appartenait aux Tournon depuis 1387/1389 (à la † de Dauphine de Retourtour). En 1494, Alexandre de Tournon épousa l'héritière Marguerite de Meyres. Il en eut notamment, sous réserve de l'autre filiation qu'on vient d'exposer :
- Gaspard (il teste en 1567), seigneur de Meyres et de Rouveyrol(les), x 1541 Antoinette Itier de Giorand. Gaspard de Tournon siégea aussi aux Etats du Vivarais en 1537 et 1539 comme bailli de Viviers, et il avait pour frères : François, et Jean (qui épouse Isabeau, dame du Vergier). Lui succéda son fils :
- François (Ier), seigneur de Meyres, du Vergier et de Rouveyrolles (les trois : à Désaignes), acquéreur (lui ou son fils) en 1603 de la baronnie de Lamastre, marié en 1572 à Marguerite de La Gruterie (un fief sis à Lamastre et Désaignes) (son arrière-cousin Claude de La Gruterie de Maisonseule achètera plus tard la terre de Lamastre), d'où :
- François (II) de Tournon de Meyres, x 1° 1598 Suzanne de Barjac de Vals, et 2° Blanche de Chalians/de Challans, dont :
- (du 1°) François (III), baron de Lamastre, † 1630 sans postérité d'Anne de Faÿ de La Tour Maubourg (épousée en 1619), et
- (du 2°) François-Christophe, seigneur de Meyres, baron de Retourtour, né en 1610, teste en 1656, maintenu noble en 1666, † ap. 1668 ; x 1630 sa cousine Louise-Geneviève de Chanaleilles, fille de François de Chanaleilles du Pin de La Valette, baron de Retourtour, et d'Anne de Tournon, dame de Retourtour (mariée en 1612, Anne de Tournon, alias du Vergier, pourrait être une de Meyres - par exemple une fille d'Isabeau x Jean (du Vergier, frère puîné de Gaspard), dont :
- Jean-Antoine, né en 1653, baron de Retourtour, x 1° 1686 Marie de Beaulieu/de Bonlieu/de Boulieu du Mazel, et 2° 1691 Marie-Louise, fille d'Edme-Claude de Simiane-Moncha,dont :
- (du 1°) François (IV), x 1° 1726 Marie-Hélène de Rostaing de Veauchette, et 2° 1741 Marie-Anne de Rostaing, d'où :
- (du 1°) Hugues-François († 1789), comte de Tournon, x 1755 Jeanne-Marie de Souverain de Trelemont, d'où :
- Louis-Paul-François (1757/1759-1787/1788), dit le vicomte de Tournon, sans postérité : avec lui, ce rameau s'éteignit dans les mâles ; et deux filles : Marie-Sophie († 1800), x vers 1786 Jean-Jacques II Gallet de Mon(t)dragon ; et Rose-Marie-Hélène († 1785), x 1° 1773 Jean-Baptiste Adolphe, vicomte du Barry (tué en duel à Bath en 1778), neveu par alliance de la favorite de Louis XV, et 2° 1782 son cousin Jean-Baptiste-Marc de Claveyson ci-dessous
- (du 2°) François de Paule († 1735), sgr. de Monteil, x 1719/1720 Louise de Lestrange : dont Louis-César de Monteil, chevalier de St-Louis, sans postérité ; Pierre (né en 1703), chevalier de Malte en 1723 ; Marc, né en 1699, créé marquis de Claveyson en 1754/1755, x 1747 Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner, dont :
- Jean-Baptiste-Marc, marquis de Claveyson (1751-1786), qui épousa en 1782 sa cousine Rose-Marie-Hélène de Tournon de Meyres et mourut sans postérité ;
- (du 2°) Jacques (1702-1751), baron de Banon, seigneur de Saumane et de L'Hospitalet, héritier en 1748 de sa tante maternelle Anne de Siminane-Moncha, marquise de Villeneuve par son mariage avec Auguste de Thomas, à la condition d'ajouter à son nom et à ses armes ceux des Simiane : il en releva donc le nom, d'où les Tournon-Simiane. Il avait eu de Marie-Anne de Chastan, mariée en 1746, deux enfants : Marie-Françoise-Delphine, x 1783 Jean-Baptiste Carme de (La) Bruguière, et :
- Alexandre-François-Xavier († 1810), comte de Tournon-Simiane, marquis de Claveyson, baron de Banon et de Retourtour, seigneur du Vergier, (de Lamastre), (de Désaignes) : de Meyres, de Saumane, de la Roche et de L'Hospitalet, officier au régiment des Gardes françaises, x 1774 Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont, dont : - Alix-Eugène (né en 1780), chevalier de Malte, chevalier de Tournon-Simiane, x 1800 Adèle-Renée d'Autric-Vintimille : d'où : Philippe/Joseph-Alexandre-Camille († 1895) ; - Just-Hippolyte-Victor (1782/1783-1870), chevalier de Malte, x 1839 Jeanne-Pierrette de Murard d'Yvours : Père de Just-Eugène-Pierre-Marie, comte de Tournon-Simiane, x 1876 Anne-Marie-Ghislaine de Villegas de Saint-Pierre, mort en 1912 en laissant une fille ; - Victor (né en 1790), officier de cuirassiers ; - Pauline (née en 1776), x 1796 Antoine-François-Louis-Richard de Vernoux ; - Mélanie (née en 1783/1784), x 1804 Antoine-Jacques du Fo(u)rnel du Roure, s.p. ; - Alix (née en 1784), x 1806 son oncle Charles-Joseph-Maurice, comte de Seytres-Caumont ; - Alexandrine-Philippine-Rose-Hélène (née en 1786), x 1810 Henri-François-Joseph d'Hérisson ; - Hortense de Tournon (née en 1789), x 1811 Jean-Antoine de Romanet de l'Estrange (petit-neveu d'Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner ci-dessus) ; - Louise (1793-1856), x 1814 Aimé de Taffanel de La Jonquière, petit-fils de Clément ; et les deux frères aînés :
- - Jacques-Claude-Philippe (1775-1809), créé comte de Tournon-Simiane en 1808, chambellan de Napoléon Ier, x 1797 Marie-Eléonore de Mascon, d'où :
- Marie-Anne (1797-1858), x 1819 Casimir-Sylvain de La Celle (1787-1875) ; et Just-Charles-François (né en 1801), titré marquis de Tournon-Simiane, x 1838 Ludivine Arod de Montmelas, d'où :
- Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane, qui épousa Philippe-Antoine de Tournon, son cousin ci-dessous ;
- Marie-Anne (1797-1858), x 1819 Casimir-Sylvain de La Celle (1787-1875) ; et Just-Charles-François (né en 1801), titré marquis de Tournon-Simiane, x 1838 Ludivine Arod de Montmelas, d'où :
- et - Camille de Tournon-Simiane (1778-1833), comte de Tournon-Simiane, chevalier de Malte, officier de la Légion d'Honneur, conseiller d'Etat, baron de Tournon en 1810, préfet de Rome en 1809, préfet de la Gironde en 1815, préfet du Rhône en 1822, pair de France en 1823/1824, x 1811 Augustine-Adèle-Denise Mayneaud de Pancemont, fille de Jean-Baptiste Mayneaud de Pancemont, d'où :
- Just-Joseph-François (1815-1841) ; Marie-Alix-Rose (née en 1812) ; Marie-Amélie-Stéphanie (née en 1817), x Charles de Croix ; et Philippe-Antoine, comte de Tournon (1820-1905), qui laissa de sa petite-cousine Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane ci-dessus :
- Louise-Hélène-Françoise de Tournon-Simiane, épouse de Jean-Victurnien-Jacques de Chabannes-La Palice : Postérité. La famille de Tournon-Simiane s'éteint donc dans les mâles en 1912.
- Just-Joseph-François (1815-1841) ; Marie-Alix-Rose (née en 1812) ; Marie-Amélie-Stéphanie (née en 1817), x Charles de Croix ; et Philippe-Antoine, comte de Tournon (1820-1905), qui laissa de sa petite-cousine Louise-Hélène-Léonie de Tournon-Simiane ci-dessus :
- - Jacques-Claude-Philippe (1775-1809), créé comte de Tournon-Simiane en 1808, chambellan de Napoléon Ier, x 1797 Marie-Eléonore de Mascon, d'où :
- Alexandre-François-Xavier († 1810), comte de Tournon-Simiane, marquis de Claveyson, baron de Banon et de Retourtour, seigneur du Vergier, (de Lamastre), (de Désaignes) : de Meyres, de Saumane, de la Roche et de L'Hospitalet, officier au régiment des Gardes françaises, x 1774 Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont, dont : - Alix-Eugène (né en 1780), chevalier de Malte, chevalier de Tournon-Simiane, x 1800 Adèle-Renée d'Autric-Vintimille : d'où : Philippe/Joseph-Alexandre-Camille († 1895) ; - Just-Hippolyte-Victor (1782/1783-1870), chevalier de Malte, x 1839 Jeanne-Pierrette de Murard d'Yvours : Père de Just-Eugène-Pierre-Marie, comte de Tournon-Simiane, x 1876 Anne-Marie-Ghislaine de Villegas de Saint-Pierre, mort en 1912 en laissant une fille ; - Victor (né en 1790), officier de cuirassiers ; - Pauline (née en 1776), x 1796 Antoine-François-Louis-Richard de Vernoux ; - Mélanie (née en 1783/1784), x 1804 Antoine-Jacques du Fo(u)rnel du Roure, s.p. ; - Alix (née en 1784), x 1806 son oncle Charles-Joseph-Maurice, comte de Seytres-Caumont ; - Alexandrine-Philippine-Rose-Hélène (née en 1786), x 1810 Henri-François-Joseph d'Hérisson ; - Hortense de Tournon (née en 1789), x 1811 Jean-Antoine de Romanet de l'Estrange (petit-neveu d'Anne-Catherine de Romanet de Beaudiner ci-dessus) ; - Louise (1793-1856), x 1814 Aimé de Taffanel de La Jonquière, petit-fils de Clément ; et les deux frères aînés :
- (du 1°) Hugues-François († 1789), comte de Tournon, x 1755 Jeanne-Marie de Souverain de Trelemont, d'où :
- (du 1°) François (IV), x 1° 1726 Marie-Hélène de Rostaing de Veauchette, et 2° 1741 Marie-Anne de Rostaing, d'où :
- Jean-Antoine, né en 1653, baron de Retourtour, x 1° 1686 Marie de Beaulieu/de Bonlieu/de Boulieu du Mazel, et 2° 1691 Marie-Louise, fille d'Edme-Claude de Simiane-Moncha,dont :
- François (II) de Tournon de Meyres, x 1° 1598 Suzanne de Barjac de Vals, et 2° Blanche de Chalians/de Challans, dont :
- François (Ier), seigneur de Meyres, du Vergier et de Rouveyrolles (les trois : à Désaignes), acquéreur (lui ou son fils) en 1603 de la baronnie de Lamastre, marié en 1572 à Marguerite de La Gruterie (un fief sis à Lamastre et Désaignes) (son arrière-cousin Claude de La Gruterie de Maisonseule achètera plus tard la terre de Lamastre), d'où :
Période moderne
modifierL'année 1536 fut marquée par deux événements : la fondation d'un collège par le cardinal de Tournon, qui fut élevé au titre d'université par une bulle papale et la mort du dauphin François (fils du roi François Ier) dont le corps fut conservé dans la collégiale Saint-Julien de Tournon jusqu'en 1547. La famille de Tournon s'éteint au XVIIe siècle car le dernier Seigneur meurt sans descendance et le château est abandonné.
Période contemporaine
modifierUn des premiers ponts suspendus à câble d'Europe fut construit en 1825 entre Tournon et Tain-l'Hermitage par Marc Seguin[22]. La ville fut le foyer d'une animation intellectuelle et artistique sans précédent, au XIXe et au XXe siècle, avec des figures comme Marcel Gimond, Charles Forot et Raoul Dufy.
Le pont routier Gustave Toursier est inauguré en 1958[23].
Tain-l'Hermitage est reliée au chemin de fer en 1855 avec une gare sur la ligne de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Il faut attendre 1873 pour que la ligne de la rive droite du Rhône (de Givors-Canal à La Voulte) et la gare de Tournon soient mises en service ; mais les trains de voyageurs y ont disparu depuis 1973.
En 1940, sur la rive droite du Rhône, l'arrêt des combats contre la Wehrmacht eut lieu au nord de Tournon, la rivière Doux marquant la limite entre les forces allemandes et l'armée française battue en retraite.
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierRécapitulatif de résultats électoraux récents
modifierScrutin | 1er tour | 2d tour | ||||||||||||||||||||||
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1er | % | 2e | % | 3e | % | 4e | % | 1er | % | 2e | % | 3e | % | |||||||||||
Municipales 2014 | DVD | 67,47 | DVG | 34,52 | Pas de 3e | Pas de 4e | Pas de 2d tour | |||||||||||||||||
Européennes 2014[24] | UMP | 24,80 | FN | 20,19 | UG | 13,78 | VEC | 13,52 | Tour unique | |||||||||||||||
Régionales 2015[25] | UD | 31,09 | UG | 28,00 | FN | 23,71 | VEC | 6,17 | UG | 40,37 | UD | 38,92 | FN | 20,71 | ||||||||||
Présidentielle 2017[26] | EM | 24,57 | LR | 20,67 | LFI | 19,55 | FN | 19,49 | EM | 68,97 | FN | 31,03 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2017[27] | EM | 33,34 | SOC | 19,71 | LR | 13,84 | FN | 11,58 | SOC | 51,78 | EM | 48,22 | Pas de 3e | |||||||||||
Européennes 2019[28] | LREM | 22,98 | RN | 21,08 | EELV | 16,00 | UDI | 9,76 | Tour unique | |||||||||||||||
Municipales 2020[29] | DVD | 36,33 | DVG | 34,02 | DVC | 29,64 | Pas de 4e | DVD | 40,09 | DVG | 37,76 | DVC | 22,14 | |||||||||||
Présidentielle 2022[30] | LREM | 29,18 | LFI | 21,24 | RN | 20,37 | RES | 7,14 | LREM | 62,20 | RN | 37,80 | Pas de 3e | |||||||||||
Législatives 2022[31] | ENS | 32,29 | NUP | 27,18 | RN | 16,51 | LR | 14,32 | ENS | 56,68 | NUP | 43,32 | Pas de 3e |
Administration locale
modifierLa ville est chef-lieu de l'arrondissement de Tournon-sur-Rhône et bureau centralisateur du canton de Tournon-sur-Rhône.
Elle est sous-préfecture de l'Ardèche. La sous-préfecture occupe l'emplacement de l'ancien couvent des Carmes. Le bâtiment partiellement détruit en 1812, en raison de la construction du quai et de la route nationale, disparut presque totalement en 1853, pour laisser place à l'actuelle sous-préfecture.
Liste des maires
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierLes habitants de la commune sont appelés les Tournonais[33].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[34],[Note 3].
En 2021, la commune comptait 11 191 habitants[Note 4], en évolution de +8,38 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 32,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 5 381 hommes pour 5 810 femmes, soit un taux de 51,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,22 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Manifestations culturelles et festivités
modifierExpositions d'art contemporain au château de Tournon-sur-Rhône de juin à fin octobre[réf. nécessaire].
Chasse aux œufs, tous les lundis de Pâques, au château.
Balade en Saint-Joseph (véhicules anciens) tous les premiers dimanches du mois de juin[37].
- Festival de Musique et Saison musicale « Vochora »[38]. Juillet.
- Grande fête votive - juillet.
- Foire aux oignons créée en 1309 - Tous les ans, le .
- Festival des humoristes - Tous les ans fin août - début septembre.
- 10 kilomètres de Tournon : course à pied - fin novembre.
- Visite guidée et commentée du Jardin d'Eden toute l'année[39].
- Retour Vers l'Empire Romain : fête romaine le 3e weekend de mai (tous les deux ans).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'enseignement scolaire public est constitué de 3 écoles maternelles, de 4 écoles élémentaires, du collège Marie-Curie, du lycée Gabriel-Faure ainsi que du lycée professionnel Marius-Bouvier.
L'enseignement scolaire privé est constitué de l'école du Sacré-Cœur (maternelle/élémentaire), des collèges Notre-Dame et Saint-Louis, du lycée du Sacré-Cœur (général/technique) ainsi que du lycée rural de La Pélissière[40].
Médias
modifierDeux journaux sont distribués dans les réseaux de presse desservant la commune :
- L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire français basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Le Dauphiné libéré est un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay-Nord-Ardèche[41].
Cultes
modifierCulte catholique
modifierL'église Saint-Julien (propriété de la commune) et la communauté catholique de Tournon-sur-Rhône sont rattachées à la Paroisse Saint-Luc-des-coteaux-et-de-Tournon, laquelle dépend du diocèse de Viviers[42].
Culte protestant
modifierIl existe également à Tournon, un temple protestant, rattaché à l'église protestante unie de France[43].
Économie
modifier- Construction automobile :
- Trigano VDL, premier constructeur européen de véhicules de loisirs possède une unité de fabrication de camping-cars et caravanes, laquelle affiche une hausse du volume de production au début des années 2020[44].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Fortifications ( dont la Tour de la Vierge et la Tour du Nord, classées au titre des Monuments historiques). L'enceinte du bourg castral, avec ses tours de plan circulaire date des XIIIe – XVe siècle[45].
- Monument aux morts communal, situé quai Marc Seguin et inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [46]. Il se compose de deux parties : un relief monumental intégré au mur de soutènement du château classé des Rohan-Soubise, ainsi qu'une petite place hexagonale située de l'autre côté de la voie et présentant en particulier deux obélisques.
- Collégiale Saint-Julien[47], proposée au classement monument historique dès 1840[48], la chapelle des Pénitents et sacristie de l'église sont classées le , le chœur orné de peintures est classé le et la nef est inscrite le [49].
- Chapelle du cimetière de Tournon-sur-Rhône.
- Chapelle du couvent des Saints-Cœurs de Tournon-sur-Rhône.
- Chapelle du lycée Gabriel Fauré de Tournon-sur-Rhône.
- Chapelle Saint-Vincent de Tournon-sur-Rhône.
- Temple protestant de Tournon-sur-Rhône.
- Hôtel du marquis de la Tourette.
- Lycée Gabriel-Faure, fondé en 1536 (second plus vieux lycée de France), anciennement nommé Collège de Tournon. Chapelle Saint-Just du collège, de style jésuite.
- Château de Tournon datant du XIVe au XVIe siècle. C'est l'un des plus beaux châteaux d'Ardèche, avec son musée qui évoque l'histoire des seigneurs de Tournon. Depuis les terrasses, le château offre une vue magnifique sur la vallée du Rhône. Musée de Tournon, triptyque de la Résurrection du Capassin.
- Le chemin de fer du Vivarais.
- La bibliothèque municipale, contenant un fonds de 20 000 ouvrages et proposant des activités pour les enfants comme Les bébés lisent ou Plein les Z'oreilles.
- Le Jardin d'Éden[50], ancien parc du couvent des cordeliers, puis des religieuses de Notre-Dame, entouré de remparts Renaissance, avec sa demi-tour. Il est agrémenté de statues, de fontaines et de bassins et offre un large panorama sur la vallée du Rhône et les coteaux de la rive gauche.
- Passerelle Marc-Seguin.
- Sépulture de Germaine L'Herbier-Montagnon, plus connue localement, à la suite de son second mariage, sous le nom de Germaine Peyron-Montagnon. Sa sépulture est située rue du Repos, dans le cimetière B, carré 7, allée H, nos 24-25. Le conseil municipal de Tournon-sur-Rhône le a attribué à cette sépulture le caractère de concession perpétuelle honorifique en mémoire des actions menées par Germaine Peyron-Montagnon.
-
Château et passerelle.
-
Lycée Gabriel-Faure, passerelle et château.
-
Le château de Tournon.
-
Le château de Tournon.
-
Collégiale Saint-Julien
-
Chapelle du lycée
-
Le jardin d'Éden.
-
L'archange Gabriel, au Jardin d'Éden.
-
Statue de Marc Seguin.
-
Chemin de fer du Vivarais.
-
Tour du Nord
-
Tour de la Vierge (ou de l'Hôpital)
Espaces verts et fleurissement
modifierEn 2014, la commune de Tournon-sur-Rhône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[51].
Personnalités liées à la commune
modifier- Saint Just de Lyon († 390), évêque de Lyon, mort dans le désert d'Égypte.
- Le cardinal François II de Tournon (1489-1562).
- Giovanni Capassini ou Jean Capassin (v. 1510-v. 1579), peintre italien mort à Tournon. Son triptyque est conservé dans la chapelle du château.
- Antoine de Rossi (1726-1800), général des armées de la République, y est décédé.
- Louis de Romanet de Lestranges de Beaudiné (1749-1815), général des armées de la République, mort à Tournon
- Marie Just Antoine de La Rivoire (1751-1819), homme politique, préfet du Puy-de-Dôme, préfet du Tarn, sous-préfet de Tournon.
- Louis François d'Arlandes de Salton (1752-1793), général des armées de la République, né à Tournon. Traître à la patrie, il passa dans les rangs des Prussiens le et fut tué dans les rangs ennemis le .
- Camille Teisseire (1764-1842), négociant liquoriste, fut sous-préfet de Tournon pendant le Premier Empire.
- Louis Pierre Delosme (-), militaire français.
- Marc Seguin (1786-1875), le pont suspendu entre Tain-l'Hermitage et Tournon (le premier du genre en 1825) porte son nom, à l'effigie duquel a été érigée une statue.
- Jean Royol (1796-1864) né et décédé à Tournon-sur-Rhône, homme politique, député de l'Ardèche de 1848 à 1849.
- Alphonse Baude (1804-1885), ingénieur des ponts et chaussées, inspecteur général des ponts et chaussées, directeur de la construction de la nouvelle Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, président de la Compagnie des chemins de fer de l'Est.
- Stéphane Mallarmé (1842-1898) fut nommé professeur d'anglais au collège de Tournon en 1863.
- Henri Chalamet, homme politique né le 16 septembre 1849 à Tournon-sur-Rhône (Ardèche) et décédé le 17 mai 1935 à Valence (Drôme).
- Gustave Toursier, né le à Serrières, mort en , fondateur en 1896 des Guides Pol, premiers guides touristiques de France.
- Marcel Gimond (sculpteur), né le à Tournon-sur-Rhône et mort le à Nogent-sur-Marne.
- Léon Perrier (1873-1948), homme politique qui fut plusieurs fois ministre.
- Gabriel Faure (1877-1962), écrivain, un lycée de la ville porte son nom.
- Germaine L'Herbier-Montagnon (1895-1986), infirmière pilote secouriste de l'air, écrivain et historienne.
- Louis Roche-Defrance, maire, conseiller général et député de l'Ardèche.
- André Bossanne (1907-1996), sénateur de la Drôme et maire de Marsaz.
- Adrienne Durand-Tullou (1914-2000), écrivain, institutrice, ethnologue et historienne.
- Denise Astier, écrivaine, et mère et grand-mère des comédiens Lionnel, Alexandre et Simon Astier.
- Philippe Fabry (° 1952), voyageur. Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de négociants en vins, il passe sa jeunesse à Tournon puis quitte la France pour parcourir le monde. Voyageur, photographe et aventurier, il est également marin, humanitaire, auteur et éditeur.
- Dominique Bathenay, (° 1954), footballeur
- Hervé Giraud (° 1957), archevêque-évêque de Viviers et prélat de la Mission de France.
- Sébastien Joly (° 1979), coureur cycliste professionnel.
- Romain Lafourcade (° 1985).
- Julien Rochedy (° 1988), homme politique français, y a grandi.
- Kevin Mayer (° 1992), athlète français spécialiste des épreuves combinées, a débuté l'athlétisme à l'Entente athlétique de Tain-Tournon.
- Greta Richioud (° 1996), coureuse cycliste.
- Rafik Boujedra, né le à Tournon-sur-Rhône. Footballeur professionnel formé à l'Olympique Lyonnais. Actuellement joueur au Puy Foot 43 Auvergne.
- Germain Bonneton (1874-1915), peintre né à Tournon et décédé lors de la Première Guerre mondiale[52]
Héraldique et logotype
modifierLes armes de Tournon-sur-Rhône se blasonnent ainsi : Devise : Turris fortissima qui signifie « La tour la plus forte » en latin. |
Tournon dans les arts
modifierAu cinéma
modifier- 1994 : Le Mangeur de lune de Dai Sijie
- 2002 : L'Homme du train de Patrice Leconte se passe essentiellement à Annonay mais les scènes du train ont été tournées dans la gare de Tain-l'Hermitage - Tournon.
- 2021 : L'Échappée belle de Florence Vignon[53]
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Références au site de l'Insee :
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Tournon-sur-Rhône », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tournon-sur-Rhône », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Tournon-sur-Rhône (07324) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Ardèche (07) », (consulté le ).
- Autres références :
- Site ficheinfoterre.brgm.fr, Notice explicative de la carte géologique "Tournon" (Bureau de recherches géologiques et minières).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tournon-sur-Rhône et Mercurol-Veaunes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mercurol », sur la commune de Mercurol-Veaunes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mercurol », sur la commune de Mercurol-Veaunes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Site officiel du Train de l'Ardèche (consulté le 11 avril 2019)
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Carte de la viticulture en Narbonnaise « Produire du vin en Narbonnaise », bien au sud de Tournon !)
- Élisabeth Sirot, Introduction à l'archéologie médiévale.
- Lettres patentes de Louis XI, Amboise, mars 1469 (1468 avant Pâques)
- « La Maison de Tournon, p. 599-609 », sur Les Mazures de l'abbaye royale de l'Isle-Barbe à Lyon, t. II, par Claude Le Laboureur, chez Jean Couterot, à Paris, 1681.
- « Chartrier de la famille de Tournon », sur Archives nationales : Salle des inventaires virtuelle.
- « La famille de Tournon : tableaux généalogiques », sur Archives nationales : Salle des inventaires virtuelle.
- Auguste Roche, « La Maison de Tournon, autour des évêques de Viviers Claude et Charles de Tournon », dans Armorial des évêques de Viviers, t. II, Aubenas et Lyon, Robert et Louis Brun, (lire en ligne), p. 98-132.
- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, « La Maison de Tournon », dans Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, Paris, (lire en ligne), p.1-36.
- « Mentalités nobiliaires en Vivarais au XIVe siècle (1379-1407) : la succession de Briand de Retourtour, par Marie-Claire Chavarot, p. 87-143 (avec une carte) », sur Bibliothèque de l'École des Chartes, 1986 ; en ligne sur Persée.
- « Maison de Tournon, p. 447-456 », sur Armorial de France, t. II, 1814.
- Michel Cotte, Juliette Thiébaud, « Marc Seguin (1786-1875) et la construction du premier grand pont suspendu par fil de fer à Tournon-Tain : dans cahier intitulé Il suffit de passer le pont... (I) », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 58,
- Isabelle Havard, Bruno Decrock et G. Gellert, « Pont Routier Gustave Toursier ».
- « Résultats des élections européennes 2014 ».
- « Résultats des élections régionales 2015 ».
- « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
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- « Résultats des élections européennes 2019 ».
- « Les archives des élections en France », sur archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère des Affaires étrangères.
- Noms des habitants de Tournon-sur-Rhône sur habitants.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- http://balade-saintjoseph.com/ Site officiel.
- site Vochora
- Eden Parc
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- Site c.ledauphine.com, page "Tournon-sur-Rhône : toute l'info locale".
- Site catholique.fr, page "Saint Luc des Coteaux et de Tournon".
- Site egliseprotestanteunie-tournontain.fr, page sur l'église protestante de Tournon-Tain.
- Site ledauphine.com, article "Tournon-sur-Rhône : Trigano VDL recrute et se modernise".
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 51.
- Notice no PA07000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Église Saint-Julien-de-Brioude.
- Voir la liste des monuments pour lesquels des secours ont été demandés de 1840 en PDF.
- Notice no PA00116829, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site du Jardin d'Éden.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Georges Frechet (sous la direction de Dominique Buis, Marie-Jo Volle, Nathalie Garel), Germain Bonneton : in Peindre l'Ardèche, Peindre en Ardèche - de la préhistoire au XXe siècle, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, , chap. 2 (« Peintres du Vivarais, Peintres d'Ardèche »)
- « L’équipe du film “L’Échappée belle” était en tournage à Tournon-sur-Rhône », sur ledauphine.com Le Dauphiné Libéré, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- collectif, « Tournon-sur-Rhône : ville d'Histoire et de Culture », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 124,
- Fanny Lalande, Les prisons du château de Tournon : de 1670 à la Révolution française, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent (Prix Maurice Boulle et Mémoire d'Ardèche et Temps Présent 2003)
- Juliette Thiébaud, La vie municipale à Tournon-sur-Rhône : les maires de 1693 à 1959, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent
- Juliette Thiébaud, Chronique sur les rues de Tournon, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent,
- D. Julia, « Le collège de Tournon : dans un cahier consacré à l'enseignement en Ardèche », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 21,
- Juliette Thiébaud, « Tournon et le royaume de France : dans un cahier dédié à : 1308, il y a 700 ans - Quand le Vivarais devint français », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 99,
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :