Fabrice Bourland

romancier français

Fabrice Bourland, né le à Libourne, est un romancier français. Il vit dans le Val-d'Oise, en région parisienne.

Fabrice Bourland
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Fabrice Bourland
Naissance (56 ans)
Libourne, France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Le Fantôme de Baker Street (2008)
  • Les Portes du sommeil (2008)
  • La Dernière Enquête du chevalier Dupin (2009)
  • Le Diable du Crystal Palace (2010)
  • Le Serpent de feu (2012)
  • Hollywood Monsters (2015)

Biographie

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Au cours de ses études à l’université Paris-VIII, Fabrice Bourland a participé à la création de la revue L’Imbriaque, dans laquelle ont été publiés ses premiers textes. Dans les années 2000, il a collaboré puis a été le rédacteur en chef du magazine Nouvelle Donne, dédié à l’actualité du texte court. Il a également dirigé plusieurs collections.

Fabrice Bourland est surtout connu pour sa série des « Enquêtes d'Andrew Singleton et James Trelawney » chez 10/18 en « Grands détectives », dont le premier titre, Le Fantôme de Baker Street, est paru en 2008[1]. Ces romans se situent au cœur des années 1930 dans une Europe tourmentée et entremêlent habilement les genres du policier historique, de la science-fiction et du fantastique. Ils mettent en scène le détective canadien Andrew Singleton, véritable alter ego de l’auteur, et son acolyte américain, James Trelawney. Poète à ses heures perdues, Singleton a comme trait caractéristique d’être un lecteur insatiable. Grand admirateur de Nerval, Poe ou Conan Doyle, le jeune homme ne se promène jamais sans un roman dans la poche, au grand désespoir de son athlétique associé, et les aventures de ce duo détonant les font se confronter, au propre comme au figuré, aux grandes figures du panthéon littéraire de la fin du XIXe siècle et de l’entre-deux-guerres[2],[3].

Depuis 2012, Fabrice Bourland se consacre à son travail d’auteur ainsi qu’à des activités de conseils littéraires et d’animations d’ateliers d’écriture.

Œuvres

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  • Le Fantôme de Baker Street, 10/18, coll. « Grands détectives » (no 4090), 2008.
    Traduit en anglais chez Gallic Books sous le titre de The Baker Street Phantom, 2010[4].
  • Les Portes du sommeil, 10/18, coll. « Grands détectives » (no 4091), 2008.
    Traduit en anglais chez Gallic Books sous le titre de The Dream Killer of Paris, 2012.
  • La Dernière Enquête du chevalier Dupin, 10/18, coll. « Grands détectives » (n° 4207), 2009[5].
  • Le Diable du Crystal Palace, 10/18, coll. « Grands détectives » (no 4260), 2010[6].
  • Le Serpent de feu, 10/18, coll. « Grands détectives » (no 4488), 2012.
  • Hollywood Monsters, 10/18, coll. « Grands détectives » (no 4674), 2015.

Romans pour la jeunesse

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  • Le Chat de la mère Mustang, éditions Thierry Magnier, coll. « Petite Poche », 2013.

Nouvelles

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  • « Apollonia », in 13 à table, édition Éditinter, 2000.
  • « Il faut bien que vieillesse se passe », in Une anthologie de l’imaginaire (Arcane Deuxième), éditions Rafael de Surtis, 2000.
  • « Le Bateleur », in Les Chevaliers sans nom, éditions Nestiveqnen, 2001.
  • « Le Maître des automates », in Les Nouvelles Nuits, éditions Nestiveqnen, 2001.
  • « Les Démons féminins », « La Marche automatique » et « Affreux rires I », in L’Imbriaque no 1, revue de création littéraire (sous le pseudonyme de Clément Destroit), 1991.
  • « Quelque chose », « La Transparence des êtres », « Les Seins de nonne » et « Affreux rires II », in L’Imbriaque no 2, revue de création littéraire (sous le pseudonyme de Clément Destroit), 1992.
  • « Le Fils de l’homme », in Place au(x) sens no 2, 2005.

Articles

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  • “Montrouge 1886: The Starting Point of a Bloody Career?” Article paru en traduction anglaise dans le numéro 171 (pp. 50-64) du magazine britannique Ripperologist consacré aux études sur Jack l’Éventreur, l’East End et l’époque victorienne[7].

Directeur de collection

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  • Fabrice Bourland a dirigé la collection « Nouvelle Donne » aux éditions Nestiveqnen, en partenariat avec Nouvelle Donne (association littéraire). Entre autres recueils et anthologies, il a fait paraître Racines amères de Claude Amoz (passage en poche chez Rivages/Noir en 2007).
  • Chez le même éditeur, il a également dirigé la collection « Fractales/Fantastique » dans laquelle sont parus, entre autres titres, Trois Pépins du fruit des morts de Mélanie Fazi (prix Merlin du meilleur roman), Soie sauvage de Fabienne Leloup (prix de l’Armée des douze singes, catégorie « meilleur premier roman »), Les Compagnons d’Hela de Manou Chintesco (prix de l’Armée des douze singes, catégorie « meilleur roman »).

Notes et références

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  1. L’ouvrage a figuré dans le classement Livre-Hebdo des meilleures ventes de poche en France (pour la période du 21 au 27 janvier 2008, classement paru dans le no 719 du magazine daté du 1er février). Le 6 février 2008, l’auteur était interrogé à propos de son roman par Monique Atlan dans l’émission « Dans quelle éta-gère » sur France 2.
  2. Sont convoqués au fil des volumes les écrivains Arthur Conan Doyle, Gérard de Nerval, Edgar Allan Poe, André Breton, William B. Yeats ou Raymond Chandler, des célébrités de l’époque comme le cinéaste Tod Browning ou le magicien noir Aleister Crowley, ainsi que de nombreux personnages de fictions tels que Sherlock Holmes et le Dr Watson, Dorian Gray, Dracula, le Dr Jekyll et Mr Hyde, le chevalier Dupin…
  3. L’intertextualité à l’œuvre dans les romans de Fabrice Bourland a été abordée dans plusieurs travaux. Voir, par exemple, le chapitre « De la friture sur la ligne » par Frank Wagner, université Rennes 2, in Paroles de salauds (Éditions Rodopi, Amsterdam/New York, 2013). Une version plus longue de cette étude est parue en février 2011 dans le no 165 de la revue Poétique sous le titre « Retours, tours et détours du récit : aspects de la transmission narrative dans quelques romans français contemporains ».
  4. Mr Roger Johnson, membre de la Société Sherlock Holmes de Londres, fondateur et éditeur du Sherlock Holmes Journal (bisannuel), a écrit dans le no 305 du District Messenger du 9 août 2010 : « The Baker Street Phantom de Fabrice Bourland est le roman fantastique le plus convaincant que j’aie eu entre les mains depuis longtemps, mais il est vrai que les Français ont le génie pour ces sortes de choses ».
  5. La Dernière Enquête du chevalier Dupin, ouvrage à part dans le cycle puisqu’il ne met pas en scène Singleton et Trelawney mais Charles Auguste Dupin, le personnage inventé par Edgar Poe, est considéré par certains comme relevant d’un sous-genre du Steampunk baptisé la Gaslight Fantasy ou encore Gaslamp Fantasy (« fantastique du bec de gaz »).
  6. Concernant les quatre premiers volumes de la série, le lecteur anglophone pourra consulter l’ouvrage collectif The Foreign in International Crime Fiction Transcultural Representations, sous la direction de Jean Anderson, Barbara Pezzotti and Carolina Miranda (Continuum Publishing Corporation, 2012). Keren Chiaroni, de l’Université Victoria de Wellington, consacre aux ouvrages de Fabrice Bourland un chapitre entier : « Smog, Tweed and Foreign Bedevilment : Bourland’s Twenty-First Century Remake of the Sherlock Holmes Crime Story » (pp. 137-150).
  7. Il s’agit du premier travail de recherche consacré au crime du Petit-Montrouge, qui a défrayé la chronique en août 1886 à Paris. Pour certains auteurs, celui-ci serait le premier méfait de Jack l’Éventreur, pour d’autres celui du Torso Killer (en), l’autre tueur en série qui a semé la terreur à Londres entre 1887 et 1889. Numéro téléchargeable gratuitement sur le site du Ripperologist.

Liens externes

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