Facebook Messenger
Facebook Messenger est un système de messagerie instantanée créé par la société Facebook (aujourd’hui Meta), et incorporé aux réseaux sociaux Facebook et Instagram.
Développé par | Meta |
---|---|
Première version |
(site web) (Mobile) (Windows) |
Dernière version | 213.0.0.22.228 (11 Juin 2024 Windows) |
Version avancée |
437.0.0.17.230 (Android, )[1] 438.0.0.0.4 (Android, )[2] |
Écrit en | Erlang, PHP, JavaScript et C++ |
Système d'exploitation | IOS, Android, Windows Phone 8 et Windows 10 |
Environnement |
Windows 8 Windows Phone Android BlackBerry iPhone Navigateur web |
Langues | Multilingue |
Type | Messagerie instantanée |
Licence | Propriétaire |
Site web | messenger.com [1] [2] |
Chronologie des versions
L'application, disponible sous Windows et sous divers systèmes d'exploitation mobile, permet aux membres du réseau social de dialoguer avec leurs contacts sans être forcément connectés au site web.
En juin 2014, David Marcus est embauché par Facebook et devient vice-président de la messagerie Messenger[3]. En , il quitte la vice-présidence pour se consacrer à des projets liés à la blockchain[4].
Depuis le mois de , les applications mobile de Facebook redirigent systématiquement la messagerie sur l'application Facebook Messenger. L'application est aussi devenue accessible aux utilisateurs ne disposant pas de compte Facebook mais s’inscrivant avec leur numéro de téléphone.
Depuis , avec l'entrée en application de la législation européenne sur les marchés numériques, l'application propose soit de continuer à l'utiliser avec un compte Facebook, ce qui permet d'envoyer des messages aux comptes Facebook, soit de créer un compte distinct. Cette législation impose à la messagerie de proposer une interconnexion avec les autres messageries instantanées si celles-ci en font la demande[5].
Fonctionnalités
modifierContacts
modifierLes contacts de Messenger sont les mêmes que ceux de Facebook, sauf qu'ils sont appelés « contacts » au lieu d'« amis ». Les utilisateurs de Messenger peuvent chercher et trouver leurs contacts grâce à leur carnet d'adresses : il suffit d'enregistrer son numéro de téléphone sur l'application. Le numéro reste invisible aux autres utilisateurs, il est considéré comme une information personnelle.
SMS
modifier- Recevoir des messages textes (SMS)
- Voir les messages textes (SMS ou MMS)
- Envoyer des SMS
- Modifier les messages textes reçus (SMS et MMS)
Appareil photo/Micro
modifier- Prendre des photos et filmer des vidéos
- Enregistrer un fichier audio
- (344 KB pour une minute d'appel
Nouvelles fonctionnalités
modifier- En 2017, le bouton « je n'aime pas » fait son apparition dans les émojis proposés dans les conversations.[réf. souhaitée]
- En 2017, Facebook veut faciliter le transfert d'argent dans son application Facebook Messenger[6].
- En 2017, Facebook annonce qu'après une phase de test concluante en Thaïlande et en Australie, des publicités vont être intégrées à Messenger[7].
- En , Messenger met en place le partage d'écran[8].
- En , Messenger limite le transfert d'un même message. Les utilisateurs ne peuvent plus transférer un même message plus de cinq fois à leurs contacts[9].
- En , une mise à jour permet la fusion de la messagerie Facebook Messenger avec celle d'Instagram[10].
Audience
modifierEn 2019, Messenger est la messagerie instantanée la plus utilisée dans les pays occidentaux[11]. Chaque mois plus de 20 milliards de messages sont envoyés entre particuliers et entreprises. 300 000 dialogueurs sont actifs sur la plateforme, Messenger est la deuxième application pour iPhone la plus populaire, juste derrière Facebook[12].
Controverses
modifierDonnées personnelles
modifierLes autorisations dont dispose l’application ont inquiété une partie de ses utilisateurs. En effet, les fonctionnalités de Facebook Messenger sont multiples et sont liées au compte Facebook de l'utilisateur[13].
Dans le cadre du scandale Cambridge Analytica, Facebook a reconnu que ses robots indexaient les contenus des messages privés de ces utilisateurs sur Messenger[14].
Empreinte environnementale
modifierFacebook Messenger, au même titre que Google Hangouts, stocke le contenu des échanges pour une durée indéterminée dans le cloud, c'est-à-dire sur de nombreux serveurs. Pour l'utilisateur, cela a pour avantage de pouvoir retrouver l'historique de ses échanges sur tous les appareils sur lesquels il se connecte. Le revers de ceci est une consommation électrique importante et permanente, pour alimenter et refroidir les centres de données qui abritent ces serveurs[15].
Panne géante en octobre 2021
modifierLe vers 11 h 40 (heure de la côte est américaine), 17 h 40 (heure en Europe de l'ouest), tous les services du groupe Facebook (Facebook, Messenger, WhatsApp, Instagram) deviennent inaccessibles, affectant plus 3 milliards d'utilisateurs de ces différents services dans le monde[16],[17]. La panne sans précédent, qui dure plus de six heures avec un rétablissement progressif à partir de 0 h 30 CET, touche jusqu'aux employés de l'entreprise qui ne peuvent pas gagner leurs bureaux dans la mesure où leurs badges ne fonctionnent pas, ce qui retarde la possibilité de mesurer l'ampleur des dégâts[18]. Cette panne géante serait due à changement de configuration défectueux de ses serveurs[18]. L'action Facebook au Nasdaq dévisse dans la journée de 4,89 %[18].
Identité visuelle (logo)
modifier-
Logo de 2011 à 2013
-
Logo de 2013 à 2018
-
Logo de 2018 à 2020
-
Logo à partir de 2020
Notes et références
modifier- « Messenger apkmirror repo » (consulté le )
- « Messenger apkmirror repo » (consulté le )
- Anouch Seydtaghia, « A la tête de Messenger, le Suisse David Marcus va bouleverser le service client », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
- Anouch Seydtaghia, « Le Suisse David Marcus quitte la direction de Messenger », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Morgane Tual, « DMA : ce qui change pour l’utilisation de Google Maps ou Messenger », Le Monde, (DMA : ce qui change pour l’utilisation de Google Maps ou Messenger )
- « Facebook Messenger veut faciliter les paiements de groupe », sur FR Android, .
- « La publicité imposée par Facebook dans Messenger », sur leprogres.fr, (consulté le ).
- « Messenger accueille une nouvelle fonctionnalité », sur 20minutes.fr (consulté le )
- « Facebook Messenger limite le nombre de transferts autorisés pour un message », sur 20minutes.fr (consulté le )
- « Facebook fusionne les messageries d’Instagram et de Messenger », sur 20minutes.fr (consulté le )
- (en-US) « WhatsApp Celebrates its Tenth Anniversary as it Continues to Broaden its Business Push », sur Social Media Today (consulté le ).
- (en-US) « Facebook Messenger by the Numbers 2019 [Infographic] », sur Social Media Today (consulté le ).
- Vincent Matalon, « Faut-il vraiment détester l'application Facebook Messenger ? », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
- Jean-Baptiste Giraud, « Facebook scanne vos conversations Messenger », sur Clubic.com, (consulté le ).
- Frédéric Bordage, Sobriété numérique, les clés pour agir, Buchet Chastel, 2019, p. 57.
- (en) Samantha Subin, « Facebook is back online after suffering its worst outage since 2008 », sur cnbc.com, (consulté le )
- (en) Mike Isaac et Sheera Frenkel, « Gone in Minutes, Out for Hours: Outage Shakes Facebook », sur nyt.com, (consulté le )
- Le Monde avec AFP et AP, « Facebook, Instagram et WhatsApp fonctionnent à nouveau après une panne sans précédent », sur lemonde.fr, (consulté le )