Fakarava (Polynésie française)
Fakarava est une commune de la Polynésie française dans l'archipel des Tuamotu. Le chef-lieu de cette dernière est Fakarava.
Fakarava | |||
Vue du lagon intérieur de Fakarava depuis Rotoava | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Collectivité | Polynésie française | ||
Subdivision | Tuamotu-Gambier | ||
Maire Mandat |
Etienne Maro 2020-2026 |
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Code postal | 98763 | ||
Code commune | 98716 | ||
Démographie | |||
Population municipale |
1 679 hab. (2022 ) | ||
Densité | 17 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 16° 03′ 05″ sud, 145° 39′ 30″ ouest | ||
Superficie | 100,5 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
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Commune de Fakarava *
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Zone géographique | Europe et Amérique du Nord ** |
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Pays | France |
Îles | Aratika, Fakarava, Kauehi, Niau, Raraka, Taiaro, Toau |
Commune | Fakarava |
Création | 1977 |
Superficie | 2 682 km2 |
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Depuis 1977, Fakarava fait partie des sept atolls classés réserve de biosphère par l’UNESCO[1].
Géographie
modifierLa commune de Fakarava est composée de sept atolls :
Atoll | Village principal |
Population 2017 |
Terres émergées (km²) |
Lagon (km²) |
Coordonnées |
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Fakarava | Rotoava | 844 | 16 | 1153 | 16° 05′ S, 145° 14′ O |
Aratika | Paparara | - | 8,3 | 145 | 15° 30′ S, 145° 30′ O |
Kauehi1 | Tearavero | 547 | 15 | 320 | 15° 50′ S, 145° 07′ O |
Niau1 | Tupuna | 246 | 20 | 33 | 16° 11′ S, 146° 22′ O |
Raraka | Motutapu | - | 7,2 | 342 | 16° 10′ S, 144° 53′ O |
Taiaro | Paganie | - | 6 | 22 | 15° 45′ S, 144° 38′ O |
Toau | Maragai | - | 12 | 561 | 15° 49′ S, 146° 00′ O |
commune de Fakarava | Rotoava | 1 637 | 100,5 | 2560 |
Toponymie
modifierFakarava est une déformation de Havaiki-te-araro soit « petite eau basse »[2]
Histoire
modifierL'atoll est mentionné pour la première fois par un Européen, le par Fabian Gottlieb von Bellingshausen, navigateur germano-balte au service de l'Empire russe[3],[4] qui lui donne le nom d'« île Wittgenstein »[2]. Il est visité par un marin britannique connu par le nom d'Ireland le , qui mentionne l'île comme Fakarawa, puis le par ses compatriotes Robert FitzRoy et Charles Darwin à bord du HMS Beagle ainsi que par le navigateur français Jules Dumont d'Urville en [3].
Période contemporaine
modifierAu XIXe siècle, Fakarava devient un territoire français peuplé d'environ 375 habitants, qui développe une petite production d'huile de coco (d'environ 7 à 8 tonneaux par an vers 1860) mais devient, du fait de son positionnement géographique et du havre maritime qu'offre son lagon, l'un des centres principaux du commerce de cette ressource et de production de nacre[5]. L'atoll est au début du XXe siècle partagé en deux districts : Tehatea et Tetamanu. En , Fakarava est intégré à la réserve de biosphère par de l'UNESCO créée en 1977[réf. nécessaire].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1971. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2002[7], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1988, 1983, 1977 et 1971.
En 2017, la commune comptait 1 637 habitants[Note 1], en augmentation de 3,67 % par rapport à 2012
Administration
modifierListe des maires
modifierÉconomie
modifierL'atoll de Fakarava possède un aérodrome avec piste en dur de 1 800 m de longueur.
Lieux et monuments
modifier- Église Marie-Immaculée, Notre-Dame-des-Nations d'Aratika.
- Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Raraka.
- Église Saint-Jean-de-la-Croix de Fakarava.
- Église Notre-Dame-de-Paix de Fakarava.
- Église Saint-Marc de Kauehi.
- Église Saint-Thomas de Tupana.
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .
Références
modifier- « Mab-France », sur Mab-France (consulté le ).
- Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known par J.L. Young dans The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- Les Atolls des Tuamotu par Jacques Bonvallot, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
- Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- Notices sur les colonies françaises, Étienne Avalle, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 635.
- Titre V de la loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité
- Décret no 2002-1405 du 2 décembre 2002 fixant la date et les conditions dans lesquelles sera exécuté le recensement général de la population de Polynésie française en 2002, publié au JORF du .
- pour les années 1983, 1988, 1996, 2002, 2007, 2012, 2017 et 2022
- C Marquand, S Favennec et D Chang, « Municipales 2020 : les résultats du 2e tour aux Tuamotu », Polynésie La 1re, 28 juin 2020.