Faltonia Betitia Proba

poétesse romaine
Faltonia Betitia Proba
Faltonia Betitia Proba (miniature d'un manuscrit du XVe siècle du {{lang|la|De mulieribus claris}} de Boccace)
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
OrteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Faltonia Betitia ProbaVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Période d'activité
IVe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Conjoint
Clodius Celsinus Adelphius (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Quintus Clodius Hermogenianus Olybrius (en)
Faltonius Probus Alypius (en)
Adelphia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Petronii (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique

Faltonia Betitia Proba (née v. 322, en Étrurie, l'ancien territoire des Étrusques, correspondant en gros à l'actuelle Toscane - morte v. 370) était une poétesse chrétienne du IVe siècle, dont l'influence dans l'Antiquité tardive fut significative et dont les œuvres firent des émules.

Biographie modifier

Née dans une famille païenne, elle appartenait à l'aristocratie romaine[1]. Elle s'était convertie à la religion chrétienne à l'âge adulte[1]. Proba était la petite-fille de Pompeius Probus, consul en 310, la fille de Petronius Probianus, consul en 322, l'épouse de Claudius Celcinus Adalphius[1], préfet de Rome en 351 et la mère de C. Clodius Hermogenianus Olybrius, consul en 379, et de Faltonius Alypius.

On a d'elle un centon, avec des vers extraits de l'Énéide de Virgile, qui forme une Histoire de l'ancien et du Nouveau Testament[1],[2]. Ecrire un centon consistait à réutiliser des vers d'un texte d'un auteur précédent, en les réagençant de manière à constituer un nouveau texte. Ce centon a eu une certaine influence et a fait des émules dans le monde latin[3].

Il a été imprimé pour la première fois à Venise, 1472, avec Ausone, et par Kromayer, Magdebourg, 1719, et par Wolf, 1724.

Références modifier

  1. a b c et d Marella Nappi, « Proba, Faltonia Betitia [v. 322 - v. 370 après J.-C.] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3543
  2. (it) « Pròba Petrònia », sur Teccani
  3. « Du poème de Proba au centon polémique », sur Encyclopædia Universalis

Liens externes modifier