Famille Van Dievoet (Brabant)

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Le nom de famille Van Dievoet, Vandievoet, se rencontre dans plusieurs villages de l'ancien duché de Brabant tels que Haren, Diegem, Evere, Schaerbeek, Meise.

Le généalogiste et démographe Joseph Jacquart les signale comme familles souches de Diegem, Schaerbeek, Haren et Evere.

Ce nom est très nombreux dans le Brabant flamand, d'où le proverbe:

"Slaag een struik met je voet,
je vind een Vandievoet".

(frappe un buisson du pied, tu trouveras un Vandievoet.)

Dans la province d'Anvers ce nom se rencontre également sous la forme Van Dievoort.

Son étymologie Diet et Voorde, signifie "le gué public" (Voir étymologie sous la notice Dievoort).

Tableaux généalogiques

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Famille Van Dievoet, à Haren, Dilbeek, Neder-Heembeek, Vilvorde, Over-Heembeek, Bruxelles, Lombeek-Sainte-Catherine. Notice généalogique.

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I. Ægidius (Gilles) Van Dievoet, demeurant à Haren, épousa Elisabeth Smidts. De ce mariage naquirent dix enfants, une fille et neuf garçons, qui firent tous souche :

1) Josse Van Dievoet, baptisé à Haren le 10 novembre 1599 (ss. Josse Smidt et Catherine....)[1].
2) Gilles (Ægidius) Van Dievoet, baptisé à Haren (ss. Gilles Dievoet, grand-père, et Marguerite van Nuffel)[2] le , épousa en premières noces à Haren le , Margareta Van der Vorst et épousa en secondes noces à Haren en Marie Dujardin.
3) Elisabeth Van Dievoet, baptisée à Haren le (ss. Franciscus Van Brugel et Élisabeth Smidts)[3] épousa à Haren le , André Papegaeys. Dont postérité.
4) Martin Van Dievoet, baptisé à Haren le 3 janvier 1607 (ss. Martin Audenhoven et Jeanne Vanden Steene)[4], mort à Haeren le 30 janvier 1634, épousa à Haren le 23 janvier 1629, Catherine Gheerims.
5) Antoine Van Dievoet, baptisé à Haren le (ss. Antoine Vander Meeren et Catherine Van Steenwinckel)[5], suit sous II.
6) Rumoldus (Rombaud) Van Dievoet, baptisé à Haren le (ss. Rumoldus Van Cruijebecke et Barbara Smedts)[6].
7) Hubert Van Dievoet, baptisé à Haren le (ss. Hubert Lauwereijs et Marguerite Stroobants)[7].
8) Jean Van Dievoet, baptisé à Haren le , épousa Catherine Smidts. Dont entre autres:
A) Pierre Van Dievoet, baptisé à Haren le (ss.Petrus Daverijt et Canuta (?) Van Dievoet)[8], est vraisemblablement celui qui épousa à Bruxelles, église Sainte-Catherine le (tt. Antonius Van Dievoet et Joannes De Bontriddere), Maria Boxius ou Boecsius[9], née à Okegem le , décédée à Liedekerke en 1733. Dont :
a) Joannes (Van) Dievoet, baptisé à Liedekerke le .
b) Marguerite (Van) Dievoet, née à Liedekerke le , décédée en 1770, épousa en 1716, Judocus Costens.
c) Guillaume (Van) Dievoet, baptisé à Liedekerke le .
d) François (Van) Dievoet, baptisé à Liedekerke le , décédé à Wambeek le , épousa à Wambeek le , Barbara Trullemans, décédée à Wambeek le . Dont postérité à Wambeek, Ternat, Lombeek-Sainte-Catherine, jusqu'au baron Émile van Dievoet :
e) Ægidius (Van) Dievoet, né à Liedekerke le .
f) Anna (Van) Dievoet, née à Liedekerke le .
g) Christian (Van) Dievoet, né à Liedekerke le .
9) Wenceslas Van Dievoet, baptisé à Haren le , (ss. Wenceslas vanden Eynde et Anna Stroobant)[10] épousa.
10) Guillaume Van Dievoet, baptisé à Haren le (ss. Guilielmus Parijs et Marie Geroms)[11], épousa à Machelen Jeanne Phillipaert.

II. Antoine Van Dievoet, baptisé à Haren le , fermier résidant à Dilbeek, puis Neder-Heembeek, épousa en premières noces à Vilvorde le (tt. Theodorus Vander Sael et Joannes Schoovaerts), Joanna Van der Sael, épousa en secondes noces à Vilvorde le (tt. Henricus Nootkens et…), Martine (Van) Herbos, baptisée à Wemmel le , et décédée à Vilvorde le , et épousa en troisièmes noces à Vilvorde le (tt. Gerardus De Hart et Petrus Verhoenen), Catherine De Lies.

Pendant la guerre de dévolution de 1667-1668, Dilbeek, ainsi que les villages environnants, eut cruellement à souffrir des exactions commises par les gens de guerre qui pillèrent la demeure d’Antoine van Dievoet et lui enlevèrent son bétail et ses meubles. À peu près ruiné, il vint chercher refuge à Neder-Heembeek auprès de ses enfants Pierre, Charlotte et Antoine ; il occupait en 1670 la ferme appelée « den Geestelycken Hoeve », dans la même paroisse, appartenant à la dame de Crombrugghe et Nieuwmunster[12].

Antoine Van Dievoet eut du second mariage avec Martine Herbos :

1) Egide Van Dievoet, baptisé à Vilvorde le (ss. : Egide van Dievoet ; Jossine de Proost), cité en 1672 ;

2) Antoine Van Dievoet, né à Vilvorde et baptisé le (ss. Antoine Gerens ; Marie Van Hoff), épousa à Bruxelles (Ste-Catherine) le (tt. Jean De Proost et Michel de Pré) Barbe De Proest, fille de Joos De Proest, boulanger. Apprenti chez son oncle Pierre Dandoy (1655-1656), admis à la maîtrise dans le métier des merciers (1663-1664), puis doyen de la Corporation des Graissiers (1691), il habitait (1666) au coin de la Chancellerie, la maison appelée « den Cardinael ».

La descendance nombreuse d’Antoine Van Dievoet, admis à la bourgeoisie de Bruxelles le , (sous le nom Anthonius Dievoot) continua à Bruxelles et s’éteignit au début du XIXe siècle. Ils furent merciers, graissiers, apothicaires, maître d’école.

Antoine Van Dievoet et Barbe De Proest eurent sept enfants, parmi lesquels[13] :

a) Adam Van Dievoet, admis maître mercier le , baptisé à Sainte-Gudule le , épousa à Sainte-Catherine le , Anne-Marie Bruggelinckx, baptisée à Ste-Catherine le . Dont postérité.
b) Adrianus Van Dievoet, baptisé à Ste-Gudule le , curé[14] de Rumst, y décédé le [15]. Sa pierre tombale encastrée dans le mur extérieur nord de l'église Saint-Pierre y est toujours visible :
D. O. M.
HIER LEEDT BEGRAEVEN
DEN EERWERDIGHEN
HEEREN ADRIANNUS
VAN DIEVOET
DIE IN SYN LEVEN
GEWEEST HEEFT 9 IAER
ENDE
2 MAENT ONDERPASTOOR
ENDE
5 IAER EN 7 MAENT
PASTOOR IN RUMST
GESTORVEN DEN 17 JUNI
ANNO 1711
OUDT 40 JAEREN
BITD VOOR DE SIELE
c) Barbara Van Dievoet, baptisée à Sainte-Gudule le , épousa François Cortens, boulanger, fils de Pierre Cortens et d'Anne Verboits. Devenu veuf de Barbara Van Dievoet, François Cortens épousa en 1704, Élisabeth van Nerven, décédée le (Sainte-Gudule), veuve de Michel Van Campenhout, fille de Michel van Nerven, peintre de décoration en faux marbre et de Marie Marchant, et sœur du sculpteur et architecte Corneille van Nerven, un des reconstructeurs de la Grand-Place de Bruxelles et auteur de l'aile nouvelle de l'Hôtel de ville[16].

Et de la troisième union avec Catherine De Lies :

3) Joseph Van Dievoet, reçu bourgeois de la ville de Bruxelles le (A. V.B. no 1115 : « Joseph Van Dievoet, sone Anthonis en Catharina de Bies, geboren van Vilvoerden » ), maître mercier et épicier à l’enseigne « den Olyftaeck » longue rue Neuve, né et baptisé à Vilvorde le , épousa à Bruxelles en l’église de Saint-Nicolas le , Anne Van Bossuyt.

Il laissait deux enfants :

a) Christophe Van Dievoet, maître d’école, épousa à Bruxelles, église Notre-Dame du Finistère le , Pétronille Maes et en secondes noces à Sainte-Gudule le (tt. : Philippe Eenincx et David Mariot) Elisabeth Janssens. Il eut de ses deux unions successives sept enfants. Parmi lesquels Hubert Van Dievoet, baptisé à Sainte-Gudule le . C’est cet Hubert Van Dievoet qui est cité par G. Galessloot pour avoir participé aux troubles anti-autrichiens des années 1717 à 1724, où fut décapité le doyen François Anneessens : « Le fils du maître d’école Van Divoet jeta de la paille dans le carrosse du chancelier pendant qu’on pillait chez ce magistrat on y mit le feu à trois différentes reprises et à la troisième le carrosse fut consumé » ; ainsi que, « Van Dievoet, Hubert. Par sentence du 2 dito, acquitté du chef de l’accusation d’avoir crié « Vive Philippe V ».
b) Marie-Anne Van Dievoet, citée en 1702.

4) Elisabeth Van Dievoet, baptisée à Vilvorde le (ss. Hubert Van Dievoet ; Elisabeth Van Dievoet) ;

5) Marguerite Van Dievoet, baptisée à Vilvorde le 16 46 (ss. Wenceslas van Dievoet ; Marguerite Verplas), épousa à Dilbeek le Adrien Schoonejans, fermier résidant à Dilbeek.

6) Pierre Van Dievoet, né et baptisé à Vilvorde, le , décédé à Over-Heembeek le , épousa à Vilvorde le (tt. : Pierre Van Elewyt et Jeanne Willems) Sara Van Elewyt (ou Van Elewyck). Ils eurent six enfants nés à Over-Heembeek, parmi lesquels : Jean Van Dievoet () ; Pierre Van Dievoet () ; Antoine-Emmanuel Van Dievoet ().

7) Charlotte Van Dievoet, née et baptisée à Dilbeek le et décésée à Neder-Heembeek le , épousa en l’église de Neder-Heembeek, le (tt. Pierre Van Dievoet et Gabriel Van Laeck) Paul Van Laeck décédé le  ; elle épousa en secondes noces le en la même église, Georges Waermoes (tt. Pierre Van Dievoet et Guillaume Waermoes), décédé le , ayant épousé en secondes noces Marie Van Ingelghem.

Bibliographie concernant la famille Van Dievoet à Dilbeek, Neder-Heembeek, Over-Heembeek, Vilvorde, Bruxelles

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  • Jan Caluwaerts, Poorters van Brussel-Bourgeois de Bruxelles, II, 1601-1695, Leuven, 2005.
  • Julien Cuypers, « Famille Van Dievoet », dans, L’Intermédiaire des Généalogistes, Bruxelles, no 117, , p. 113 à 119.
  • L. Galesloot, Procès de François Anneessens, doyen du corps des métiers de Bruxelles, tome Ier, Bruxelles, Leipzig, Gand, chez Ch. Muquardt, 1862, p. 115 : « Le fils du maître d’école Van Divoet jeta de la paille dans le carrosse du chancelier pendant qu’on pillait chez ce magistrat on y mit le feu à trois différentes reprises et à la troisième le carrosse fut consumé ».
  • L. Galesloot, Procès de François Anneessens, doyen du corps des métiers de Bruxelles, (Mémoires relatifs à l’histoire de Belgique), Bruxelles, Muquardt, 1863, p. 175 : « Van Dievoet, Hubert. Par sentence du 2 dito, acquitté du chef de l’accusation d’avoir crié « Vive Philippe V ».
  • Christian et Maurice Thijs, « L’affaire François Anneessens », dans, Le Folklore Brabançon, n° 207-208, p. 325 : liste alphabétique des personnes condamnées ou acquittées par le Conseil du chef des troubles de Bruxelles de 1717 à 1724 : Van Dievoet, Hubert. Par sentence du 2 dito, acquitté du chef de l’accusation d’avoir crié « Vive Philippe V ».

Famille Van Dievoet à Schaerbeek et Meise

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I. Rombaud (Rumoldus) van Dievoet, demeurant "rue Saint-Pierre" (St. Peeter Straeten) à bruxelles, enterré[17] à Bruxelles au cimetière de Ste-Gudule, épousa le à Bruxelles (Sainte-Gudule), (tt. Mathias Clerisi, prêtre, et Ægidius (Gilles) van Dievoet), Maria De Helt[18]. Ils eurent :

a) Jean van Dievoet, baptisé le à Bruxelles(Finisterres), enterré le à Bruxelles (Sainte Gudule), âgé de neuf ans[19].
b) Gabriel (aussi Ingel), 1668-1737, suit sous II.

II. Gabriel Van Dievoet, jardinier (hovenier, bourquois) à Schaerbeek, baptisé le à Bruxelles (Finisterre), décédé à Schaebeek le , épousa à Bruxelles, église Notre-Dame du Finistère, le , Marie Lombaert(s), décédée à Schaerbeek le . Dont quatre enfants, parmi lesquels:

III. François Vandievoet, né à Schaerbeek le ... novembre 1693, décédé à Schaerbeek le 7 févr. 1751 épousa à Schaerbeek en 1723, Anne Segers, née à Schaerbeek le , dont cinq enfants parmi lesquels:

IV. Corneille Vandievoet (1730-1788), épousa le Catherine Pissoort, dont 10 enfants. Parmi lesquels :

a) Henri Van Dievoet, suit sous V.
b) Pierre Van Dievoet, jardinier, né le à Schaerbeek, épousa le à Meise, Barbe Roscam, née le à Meise, fille de Pierre Roscam, garde champêtre à Meise, né à Beigem et de Jeanne Van Gucht née à Beigem. Dont postérité à Meise, la famille des pépiniéristes Van Dievoet. (VOIR: DESCENDANCE PIERRE VAN DIEVOET-BARBE ROSCAM À MEISE sous V BIS)

V. Henri Van Dievoet, jardinier à Schaerbeek, épousa le Jeanne Van Nerom, dont plusieurs enfants parmi lesquels:

a) Jean Vandievoet, jardinier, né à Schaerbeek le , épousa à Bruxelles le Agnès-Josèphe Godart, cuisinière, née à Tournai le 9 ventôse an VIII, fille de Pierre-Joseph Godart, ouvrier à Brugelette, et de Julie-Josèphe De Bouvry.
b) Jean-Baptiste Van Dievoet, jardinier, né à Schaerbbek, domicilié à Laeken à l'endroit appelé la Tour Chinoise, y décédé le , épousa Julie-Josèphe Wilgaux (dont: François-Joseph Van Dievoet, garçon de magasin puis commis de négociant, né à Laeken le , épousa à Laeken le Clémentine-Jacqueline Boembeke, née à Beveren le , fille de Jean-Marie Boembeke, instituteur, et de Henriette-Françoise Willems)
c) Gabriel Vandievoet, menuisier, suit sous VI. (BRANCHE DE GABRIEL VANDIEVOET, menuisier)
d) Pierre Vandievoet, jardinier, suit sous VI bis (BRANCHE de PIERRE VANDIEVOET, jardinier)
e) Henri Vandievoet, né le 23 février 1798 à Schaerbeek, mort le 25 mars 1863 à Schaerbeek, épousa le 17 février 1827 à Schaerbeek, Barbe Pissoort, née le 27 janvier 1794 à Schaerbeek morte en 1865, fille de Henri Pissoort et d'Anne Marie Van Assche, suit sous VI ter BRANCHE DE HENRI VAN DIEVOET ET BARBE PISSOORT.

Branche de Gabriel Vandievoet, menuisier, fils de Henri Vandievoet jardinier à Schaerbeek et de Jeanne Van Nerom

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VI. Gabriel Vandievoet, menuisier, né et habitant Schaerbeek, y décédé le , épousa en premières noces Jeanne Catherine Watzeel et en secondes noces à Evere le , Adélaïs Meyskens, couturière, née à Laeken, fille de Guillaume Meyskens et d’Anne Féron. Il eut du premier lit: Egide Vandievoet, ouvrier cordonnier, né à Schaerbeek le qui épousa à Schaerbeek le 27 oct. 1858, Catherine Daniels, lavandière, fille de Guillaume et d’Anne Marie Machiels. Il eut de sa seconde épouse Adélaïs Meyskens:

VII. Jean Vandievoet, né à Schaebeek, ébéniste, né le et décédé le à Saint-Josse-ten-Noode, domicilié rue Bonneels, 3, épousa à Namur (Notre-Dame) le , Adolphine Marie Nandancée, ménagère.

Dont:

a) François Vandievoet, maçon, rejointoyeur, cabaretier, rue Victor Hugo 71, né le , épousa en premières noces N...Pierre et en secondes noces Joséphine Pétronille Dennekin. Il est de par sa première épouse le grand-père du poète Jacques Vandievoet, dit Jacques Oriol.
b) Jules Gabriel Vandievoet, peintre décorateur au théâtre de Luxembourg, né en 1885, décédé à Luxembourg le épousa Hélène Jeanne Donnen, actrice au théâtre de Luxembourg. (lire, Nos Cahiers, Luxembourg, année 1985, p. 38 où figure une photo de Jules Vandievoet)

Branche de Pierre Vandievoet, jardinier, fils de Henri Vandievoet jardinier à Schaerbeek et de Jeanne Van Nerom

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VI bis. Pierre Vandievoet, jardinier, né à Schaerbeek en 1802, décédé le à Saint-Josse-ten-Noode, épousa Elisabeth Dryvers, décédée le à Saint-Josse-ten-Noode, née à Diest, fille d'André Dryvers et de Marie Vantilborgh. Dont:

a) Jean Van Dievoet, ouvrier ferblantier, né à Bruxelles le , domicilié à Saint-Josse-ten-Noode, y épousa le , Marie Laurentinne De Rooy, repasseuse. (Ils légitiment par leur mariage Antoinette Van Dievoet, née à Saint-Josse-ten-Noode le , journalière, qui épousa à Bruxelles le Polydore Thienpont, cigarier, né à Oostacker en 1853, fils de Pierre, cultivateur, et de Rosalie Van Rossem)
b) Thérèse Vandievoet, née à Bruxelles le , épousa à Saint-Josse-ten-Noode le , Jean Baptiste De Mesmaecker, ouvrier chaudronnier, fils de Jacques et d'Albertine Ledegem.
c) Guillaume Vandievoet, garçon de magasin, suit sous VII bis.

VII bis. Guillaume Vandievoet, garçon de magasin, né à Saint-Josse-ten-Noode (Bruxelles), le , épousa à Bruxelles le , Marie Mechthilde Janssens, journalière puis boutiquière, née à Tielt le , fille de feu Barthélemy et d’Elisabeth Smets, journalière. Dont:

a) Edmond Vandievoet, né à Tielt le , suit sous VIII bis.
b) Jean-Baptiste Vandievoet, agent de police, suit sous VIII ter.

VIII bis) Edmond Vandievoet, né à Tielt le , épousa Louise Mélanie Victoire Holsboer, née à Saint-Gilles (Bruxelles) en 1853, fille de Martin Arnold Holsboer et de Victoire Vandoornick, demeurant à Eusebins Buitensingel Pays-Bas. Dont :

a) Jeanne Vandievoet, épousa Julien Libberecht, né en 1875.
b) Charles Vandievoet
c) Albert-Charles Vandievoet , né à Saint-Gilles (Bruxelles) le 28 janvier 1887. Suit sous IX bis)

IX bis) Albert-Charles Vandievoet , né à Saint-Gilles (Bruxelles) le 28 janvier 1887, épousa le 14 août 1907, Joséphine De Put, née à Tirlemont le 16 janvier 1888, fille de Jean De Put et de Lucie Van Goolen. Dont :

X bis) Edmond Luc Vandievoet, frigoriste[20], grand résistant, évadé de Buchenwald, matricule 14693, auteur du livre Moi le seul évadé de Buchenwald. 29-8-1943, Bruxelles, Éditions J. M. Collet, 1985, né à Saint-Gilles (Bruxelles), le 21 août 1906, épousa Eugénie Urthaler. Dont :

XI bis) Albert-Charles Vandievoet, né le 17 août 1936, épousa Alexandrine Salvi. Dont postérité.


VIII ter) Jean-Baptiste Vandievoet, agent de police, puis commissaire de police adjoint à Ixelles, né à Saint-Gilles le 24 juin 1860, épousa à Saint-Gilles Jeanne Isabelle Victorine Doyen, margeuse, fille de Louis-Joseph Doyen, cigarier, et de Barbe Carlens.

Ils légitimèrent par leur mariage :

a) Louis Joseph Marie Vandievoet
b) Edmond Doyen, appelé ensuite Edmond Vandievoet.

Ils eurent encore, nés dans le mariage :

IX ter) Emma Louise Vandievoet (1892-1935), enterrée au cimetière d'Auderghem (caveau Eliot-Janssens), épousa Auguste Omer Eliot, agent de change, né à Auderghem le 17 mars 1894, mort à Bruxelles le 3 mai 1969. Dont postérité, familles Meynckens et Eliot.

Descendance Pierre Van Dievoet - Barbe Roscam à Meise

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V. bis. Pierre Van Dievoet, jardinier, cultivateur (landbouwer), fils de Corneille Van Dievoet et Catherine Pissoort, né le à Schaerbeek, épousa le à Meise, Barbe Roscam, cultivatrice (landbouwster), née le à Meise, fille de Pierre Roscam, garde champêtre à Meise, né à Beigem et de Jeanne Van Gucht née à Beigem. Dont :

1) Petrus Josephus Van Dievoet, cultivateur (landbouwer), jardinier (hovenier), suit sous VI.
2) Petronelle Josepha Van Dievoet, cultivatrice (landbouwster), née le à Meise, épousa le à Meise, Matheus Rillaer, domestique (dienstbode), né le à Wolvertem, fils de Gregorius Rillaer, cultivateur (landbouwer), et de Anna-Maria Moens, cultivatrice (landbouwster), née à Merchtem.

VI. Petrus Josephus Van Dievoet, cultivateur (landbouwer), jardinier (hovenier), pépiniériste (boomkweker), fondateur de la firme "P. J. VAN DIEVOET & FILS Pépiniéristes. Fournisseurs de la Cour de Sa Majesté le Roi des Belges - Meysse (Belgique)", né le à Meise, épousa le à Meise, Joanna Catharina De Valck, cultivatrice (landbouwster), pépiniériste (boomkweekster), née le à Meise, fille de Joannes Ludovicus De Valck (décédé le à Meise) et de Barbara De Wael, cultivatrice (landbouwster). Dont :

1) Joannes-Baptista Van Dievoet suit sous VII.
2) Anna-Catharina Van Dievoet, cultivatrice (landbouwster), née le à Meise, épousa le à Meise, Joannes Constantinus Joos, sacristain (koster), né le à Meise, fils de Henricus Franciscus Joos, décédé le à Meise et de Anna Catharina Seghers, décédée le à Meise.
3) Henri Van Dievoet, pépiniériste (boomkweker), bourgmestre de Meise. Il a donné son nom à l'avenue Van Dievoet à Meise.
4) Cornélius Van Dievoet[21], né à Meise le et décédé à Ixelles le , entré au Grand séminaire de Malines le , ordonné prêtre le à Malines, fut vicaire à Ixelles (Paroisse Sainte-Croix) du au , puis curé de la Paroisse Sainte-Croix du à son décès le [22].

VII. Joannes-Baptista Van Dievoet, cultivateur (landbouwer), pépiniériste (boomkweker), né le à Meise, épousa le , à Meise, Ludovica Amelia De Donder, cultivatrice (landbouwster), née le à Meise, fille de Josephus Philippus De Donder, aubergiste (herbergier), cultivateur (landbouwer), né à Merchtem et de Joanna Maria Streulens, aubergiste (herbergierster), cultivatrice (landbouwster), née à Meise. Dont :

1) Joanna Josepha Van Dievoet, née le à Meise, épousa le à Meise, Clemens Lieben, horloger (horlogiemaker), née le à Vilvorde, fils de Joannes Christianus Lieben et de Anna Catharina Zerin née à Peutie.
2) Philippina Petronilla Van Dievoet, née le à Meise, épousa le à Meise, Augustinus Van Heden, pépiniériste (boomkweker), né le à Wetteren, fils de Carolus Ludovicus Van Heden, décédé le à Wetteren et de Delphina Van Steirteghem, décédée le à Wetteren
3) Joannes Ludovicus Van Dievoet, suit sous VII.

VIII. Joannes Ludovicus Van Dievoet, pépiniériste (boomkweker), né le à Meise, épousa le à Meise, Maria Van Cappellen, né le à Sint-Jans-Molenbeek fille de Carolus Ludovicus Van Cappellen, liquoriste, né à Meise, et de Rosalia Philomena Van Rossem, née à Meise.

Branche de Henri Van Dievoet et Barbe Pissoort

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VI ter. Henri Vandievoet, né le 23 février 1798 à Schaerbeek, mort le 25 mars 1863 à Schaerbeek, épousa le 17 février 1827 à Schaerbeek, Barbe Pissoort, née le 27 janvier 1794 à Schaerbeek morte en 1865, fille de Henri Pissoort et d'Anne Marie Van Assche.

1) Marie Vandievoet, née à Schaerbeek le 22 janvier 1828, épousa à Schaerbeek le 26 avril 1854 (acte 18), Jean Van Roye, cultivateur, né à Schaerbbeek le 31 décembre 1826, fils de Pierre Van Roye, mort le 3 mai 1842 à Bruxelles et d'Anne Bulinckx, morte à Schaerbeek le 18 avril 1842.
2) Joseph Vandievoet, cultivateur, né vers 1832.
3) Égide Vandievoet, cultivateur, né à Schaerbeek le 11 mars 1832, mort à Schaerbeek, rue des Meuniers, 11, le 4 décembre 1863, épousa Marie Vandeneynde, ménagère, morte à Schaerbeek le 27 août 1866. Suivent sous VII ter.
4) Jean Vandievoet, né à Schaerbeek le 8 février 1834, cultivateur à Schaerbeek, magasinier (1859), épousa à Schaerbeek le 14 mai 1859 (acte 44), Victoire Spletinckx, née le 14 septembre 1838 à Schaerbeek, fille d'Englebert Spletinckx, mort le 20 septembre 1857 à Attre et d'Élisabeth De Kelper, cultivatrice.
5) Henri Vandievoet, né le 11 avril 1840, suit sous VII quater

VII ter. Égide Vandievoet, cultivateur, né à Schaerbeek le 11 mars 1832, mort à Schaerbeek, rue des Meuniers, 11, le 4 décembre 1863, épousa Marie Vandeneynde, ménagère, morte à Schaerbeek le 27 août 1866. Dont :

VIII ter. Barthélémy Vandievoet, typographe, imprimeur, né à Schaerbeek le 17 octobre 1863, épousa à Schaerbeek le 4 septembre 1884, Antoinette Schoonejans, lingère, née à Bruxelles le 8 septembre 1865, fille de Jacques Schoonejans et de Marie Vanophem. Dont :

1) François Paul Schoonejans, puis Vandievoet, légitimé par le mariage.
2) Nicolas Martin Vandievoet, suit sous IX ter.

IX ter. Nicolas Martin Vandievoet, imprimeur, rue du Pavillon, 81, à Schaerbek, né à Schaerbeek le 4 février 1866, épousa à Saint-Gilles (Bruxelles) le 17 juillet 1909, Marie Octavie Marthe Pensis, née à Nethen le 29 décembre 1886, fille de Louis Joseph Pensis (1854-1907), cultivateur et marchand de bestiaux, et de Mathilde Vandenplas (1853-1925). Dont :

X ter. Léa Mathilde Vandievoet, dite Sliky, alias Comtesse van Dievoet[23], prétendue fille de général[24], militante nazie, membre après guerre du groupe Naumann, déchue des droits civils pour une durée de vingt ans, le 17 août 1953, par l'Auditorat militaire[25], née à Saint-Gilles le 27 mars 1920, épousa Herbert Lucht ( - 1951), "Sonderführer", membre du service de propagande nazie, puis actif avec sa femme dans le groupe Naumann. Le couple Lucht-Vandievoet, qui s'est établi en Allemagne, était connu dans les débuts de la République fédérale d'Allemagne pour son intense activité au sein du groupe Naumann pour le rétablissement du National Socialisme[26]. Comme l'écrit Stan Lauryssens[27] : "Dans une riante banlieue de Düsseldorf, à Büderich, vivait au début des années cinquante l'ex-officier de la Wehrmacht Herbert Lucht. Il n'avait pas renoncé à son idéal de couleur brune....Ensemble avec son épouse Léa van Dievoet, belge de naissance et nièce (ou cousine = nicht) de Léon Degrelle il avait fondé la firme d'import-export Cominbel, une société florissante qui faisait de bons bénéfices. À Büderich, Herbert Lucht était un homme considéré" et[28] "C'est alors que Werner Naumann débarqua à Büderich, Lorickestrasse chez l'officier de la Werhrmacht Herbert Lucht", puis[29], "Werner Naumann devint rapidement directeur de la firme Cominbel et lorsqu'un an après son arrivée Herbert Lucht décéda, l'ex secrétaire-d'État continua à diriger la firme ensemble avec sa veuve, connue pour son hospitalité. Lucht fut enterré dans le jardin de sa villa. Il aurait été enterré dans le jardin de sa villa de Büderich, banlieue chic de Düsseldorf. Sa veuve Léa s'établit à Meldorf, Breitem Weg Nr. 2, dans le Schleswig-Holstein".

VII quater. Henri Vandievoet, né 11 avril 1840 à Schaerbeek, ouvrier bijoutier (1873), ensuite bijoutier et fabricant bijoutier, domicilié rue Verte, 184, épousa à Vilvorde le 5 septembre 1865 (acte no 27, contrat chez le notaire Charles Robert Vaes à Saint-Josse-ten-Noode au 28 août 1865), Marie Louise Isabelle Cammaerts, repasseuse, née le 21 mars 1841 à Vilvorde, fille de Charles Joseph Desiré Cammaerts mort le 08 juillet 1858 à Vilvorde et de Anne Catherine Giets, tailleuse. L'Annuaire du Commerce et de l’Industrie, signale : Vandievoet, H. bijoutier rue Royale-Ste-Marie, 314 (en 1899) et en 1906 : Vandievoet H., fabricant bijoutier, rue Royale-Ste-Marie, 266 et Vandievoet M., graveur sur métaux, cabaretier, rue Gallait, 16.

Dont :

1) Alice Vandievoet (1868-1940)
2) Joseph Vandievoet, bijoutier (1871-1928). La Liste des titulaires de comptes chèques postaux, signale pour  : « 32493, Vandievoet, J. et L. et sœur, fabrique de chaînes en or, avenue Maréchal Foch, 78 »
3) Léon Vandievoet, bijoutier (1927), né à Schaerbeek le , décédé le à Schaerbeek, domicilié avenue Maréchal Foch, 78, célibataire (enterré au cimetière de Schaerbeek, parcelle 23, pelouse 12, 2e tombe). ( L’Annuaire du Commerce et de l’Industrie, année 1930, signale : Van Dievoet (fr. et sr.) (successeur M. Hubrecht), fabricants de chaines en or, av. Maréchal Foch, 78.
4) Pierre Vandievoet (1885-1951), L'Annuaire du Commerce et de l’Industrie, année 1930 signale : Vandievoet, P., graveur sur métaux, rue Josaphat, 170.

Bibliographie

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  • Joseph Jacquart, Les vieilles familles de l'agglomération bruxelloise aux 17° et 18° s., Bruxelles, 1946. (Signale cette famille Vandievoet comme famille souche de Schaerbeek.)
  • Descendance de Henri Vandievoet et de Jeanne Van Nerom, demeurant à Schaerbeeek, dans, "L'intermédiaire des généalogistes", Bruxelles, no 194, année 1978, p. 174 à 175.
  • Estelle van Win, "Famille Vandievoet à Schaerbeek au XVIIIe siècle", dans, "L'intermédiaire des généalogistes", no 195, Bruxelles, année 1978, p. 255 à 256.
  • Bulletin de la Fédération des sociétés d'horticulture de Belgique 1869, Gand, 1870, page 42 : "Vu les propositions de Notre Ministre de l'intérieur, tendantes à accorder cette distinction aux personnes dont les titres ont été signalés à l'attention du gouvernement par les Sociétés agricoles et horticoles; Nous avons arrêté et arrêtons: Art. 1er. La décoration de seconde classe, instituée par les arrêtés royaux du et du , est accordée aux travailleurs agricoles compris dans l'état ci-annexé. Art. 2. Notre Ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté.Donné à Laeken, le , LÉOPOLD. Par le Roi: Le Ministre de l'Intérieur, EDOUARD PIRMEZ. Province de Brabant : Vandievoet (Guillaume), 34 ans, marié, jardinier, à Saint-Gilles. — Ayant commencé sa carrière comme ouvrier, Vandievoet est parvenu à s'établir comme maître jardinier. Il dirige ses cultures avec beaucoup d'intelligence. Ses connaissances sont constatées par les nombreuses distinctions qu'il a obtenues dans les expositions. Sa conduite n'a jamais rien laissé à désirer sous aucun rapport.".

La famille des carrossiers Vandievoet: la famille Vandievoet-Denimal et l'affaire Weygand

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Dans un ouvrage consacré au « mystère » Weygand, (Dominique Paoli, Maxime ou le secret Weygand, Bruxelles, éditions Racine, 2003), l’auteur cite à la page 15 et à la page 206 de ce livre un certain Emmanuel Vandievoet (en fait Emmanuel Félix Vandievoet, le prénom usuel étant Félix) époux d’Hortense Denimal, blanchisseuse, connue dans cette affaire pour avoir recueilli chez elle le petit Maxime (bientôt de Nimal), futur général Weygand.

Voici un tableau généalogique de cette famille VANDIEVOET, connue également sous le nom VANDIERVOET (Massin)

I) Jean Vandievoet, né vers 1736 (à Bruxelles selon le recensement de 1812), cité comme ouvrier, puis (en 1807) comme fabricant de pipes Rempart des Moines à Bruxelles, et en 1812 comme journalier âgé de 75 ans domicilié rue Notre-Dame-aux-Neiges 113, (Antoine Massin, Bruxelles. Qui est qui en 1812, Bruxelles, 1997, tome II, p. 947. Il est cité dans ce recensement sous la graphie Van Diervoet comme ses enfants). Il épousa à Bruxelles, paroisse des SS. Michel et Gudule, le , Anne-Marie Hertogh, dentellière, âgée de 50 ans en 1812, donc née vers 1762 à Bruxelles (Massin, op. cit. tome I, p. 467-468). Il est décédé à Bruxelles le , âgé de 83 ans, demeurant rue du Rempart de Louvain.

Dont :

a) Thérèse Vandievoet, tailleuse, née à Bruxelles le , épousa à Bruxelles le 8 ventôse an XIII, Alexandre Marie Joseph Dupont, écrivain (nom sous lequel on désignait à l'époque un "employé de bureau, un comptable"), né à Bruxelles le , fils de Dieudonné Dupont et de Magdelaine Van den Bempde.
b) Joseph Vandievoet, qui suit sous II.
c) Emmanuel Vandievoet, ouvrier, né à Bruxelles le 15 ventôse an VII () (né à Alost selon le recensement de 1812, sous le nom Van Diervoet), décédé en 1832, épousa à Bruxelles le , Marie-Anne Knop, garde-couche, née à Bruxelles le 16 thermidor an V, fille de feu François-Joseph Knop et d’Anne Catherine Cosyns, chiffonnière. (Ils eurent Marie-Thérèse Vandievoet, servante, née à Bruxelles le , y épousa le , Pierre Timmermans, ouvrier, né à Bruxelles le , fils de Pierre Timmermans et d’Elisabeth Van Mulder).

II) Joseph Vandievoet[30], cité comme ouvrier (1807), charron (1821), puis carrossier, né à Bruxelles le , épousa le , Marie-Thérèse Josèphe Schalier, dentellière, née à Bruxelles le , décédée en 1864, fille de Jacques Schalier et de Gertrude Bollé, cordiers. Ce Joseph Vandievoet s’établit carrossier rue de Schaerbeek, sous la raison sociale « Fabrique de voitures J. Vandievoet ». Ses affaires semblent avoir été florissantes. Il reposait au cimetière de Bruxelles sous un grand monument funéraire détruit récemment (la dernière inhumée est Henriette Vandievoet en 1938, épouse François Roqueplo). Dont :

a) Jeanne Catherine Vandievoet, sans profession, née à Bruxelles le , décédée en 1882, épousa à Bruxelles le , Jean-Baptiste Lambrechts, peintre en équipage, né à Anvers le , fils d’Adrien Lambrechts et de Marie Catherine Taelen.
b) Emmanuel Désiré Van Dievoet, décédé à un mois, rue des Sables, en 1820, (tt. Emmanuel Van Dievoet, charron, âgé de 21 ans ne sachant pas écrire)
c) Emmanuel Félix Van Dievoet, qui suit sous III.

III) Emmanuel Félix Van Dievoet, carrossier, né à Bruxelles vers 1823, décédé à Bruxelles le à 25 ans, 2 mois, 29 jours, enterré dans le caveau de la famille Vandievoet-Schalier à Bruxelles (son prénom usuel était Félix), épousa à Paris le , Hortense Joséphine Denimal, blanchisseuse de linge, née à Cambrai (Nord, France) le fille de Constant Joseph Denimal, jardinier et de Marie Barbe Joséphine Dumont domiciliée à Courbevoie. Emmanuel Félix Vandievoet et Hortense Denimal légitimèrent par leur mariage Henriette Louise Vandievoet née à Paris le qui épousa François Roqueplo et décéda en 1938, enterrée au cimetière de Bruxelles dans le caveau Vandievoet-Schalier. (Hortense Denimal, veuve de Félix Vandievoet, se remariera avec Jean Joseph Leroy, employé, domicilié à Saint-Josse-ten-Noode, né à Bruxelles le , fils de Jean Joseph Leroy et de Jeanne Catherine Heynen, blanchisseuse de linge. Cette Hortense Denimal est citée à plusieurs reprises dans le livre de Dominique Paoli, Maxime ou le secret Weygand, Bruxelles, 2003, car à un certain moment elle avait recueilli chez elle un enfant du nom de Maxime dit de Nimal, le futur général Maxime Weygand. Elle était en effet la sœur de Thérèse Denimal, compagne puis épouse de David de Léon Cohen, tuteur légal de Maxime de Nimal futur général Weygand).

Charles Fouvez, dans son livre Le mystère Weygand, Paris, La Table Ronde, 1967, écrit: "C'est aussi dans ce faubourg d'Etterbeek que la sœur aînée de Thérèse-Joséphine Denimal a été domiciliée le après bien des vicissitudes. En effet, Hortense Joséphine Denimal, après avoir suivi ses parents à Paris en 1844, s'y est mariée avec un sieur Vandievoet, de nationalité belge. Une fille Henriette, est née de cette union le . On retrouve Hortense, devenue veuve, à Bruxelles, 23 rue de la Pépinière, à une date non déterminée, puis à Saint-Josse-ten-Noode, 18 rue Charles-VI, le . Elle s'y remarie le avec Leroy Jules, qualifié d'employé. Les habitats successifs d'Hortense-Joséphine Denimal, exerçant la profession de blanchisseuse, sont de pauvres logis dans des quartiers déshérités: maisons branlantes, voire sordides, façades sinistres, murs lépreux, qui subsistent encore de nos jours dans le même état de décrépitude."

Personnalités appartenant à ces familles

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  • Jules Vandievoet, peintre et décorateur au théâtre de Luxembourg.
  • Jacques Vandievoet, dit Jacques Oriol, poète, originaire de Schaerbeek.
  • Baron Emile Van Dievoet, ministre flamand.
  • abbé Cornélius Van Dievoet, né à Meise le et décédé à Ixelles le , entré au Grand séminaire de Malines le , ordonné prêtre le à Malines, fut vicaire à Ixelles (Paroisse Sainte-Croix) du au , puis curé de la Paroisse Sainte-Croix du à son décès le .
  • Hendrik Van Dievoet, bourgmestre de Meise et pépiniériste, a donné son nom à l'avenue Van Dievoet à Meise.
  • Edmond Vandievoet, frigoriste de son métier et résistant, membre d'un réseau spécialisé dans le passage d'homme et de matériel, déporté au camp de Buchenwald dont il fut le seul à s'être échappé. Il raconte ses souvenirs dans le livre, Moi le seul évadé de Buchenwald 29-8-1943, Mat. 14693 , Bruxelles : Éditions J. M. Collet, 1985.
  • Robert Van Dievoet, né à Burcht le , déporté dans le convoi du de Bruxelles vers Buchenwald, prisonnier matricule 54780[31]

Famille Van Dievoet, dite Vandive (Paris)

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Cette famille dont la branche aînée fit souche à Paris sous le nom Vandive et la branche cadette fit souche à Bruxelles, descend de Gilles Van Dievoet, bourgeois de Bruxelles, père de :

Articles connexes

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Notes et références

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  1. « 35. Die 16 nouenb. Baptis. Est Judocus legitimus filius Ægidii Dievoet susceptor Judocus Smidt susceptrix Catharina (7) »
  2. « 16 Primo die noveb : eiusdem anni (1601) baptisatus est Ægidius filius legitimus Junioris Egidii Divoet et uxoris suae Elisabethae Smedts susceptor fuit Aegidius divevoet fz avus susceptrix margarita van nuffel ».
  3. « 42 Die 15 martij baptisata est Elizabetha Van Dievoet filia legitima Egidij Van Dievoet susceptor fuit Franciscus Van Brugel et susceptrix fuit Elizabet Smidts ».
  4. Haren, baptême : « Die 3 Januarij (1607) baptizatus est Martinus Van Dievoet filius legitimus Egidij Van Dievoet Junioris et Elisabethe susceptor fuit Martinus Audenhoven susceptrix autem fuit Joanna Vanden Steene. 69 ».
  5. « 5. Die 9 apprilis 1609 baptizatus est Anthonius Dievoet filius legitimus Egidij Van Dievoet Junioris et Eliza Smeedts susceptor fuit Anthonius Vander Meeren susceptrix fuit Chatarina Van Steenwinckel ».
  6. « Die 30 Junij 1611 baptizatus Rumoldus Van Dievoet filis legitimus Egidij Van Dievoet et Elizabethae eius uxoris susceptor fuit Rumoldus Van Cruijebecke susceptrix autem fuit Barbara Smedts ».
  7. « 66. Die primo septembris 1613 baptizatus est Hubertus Van Dievoet filius legitimus Egidij Van Dievoet et Elizabethe eius uxoris susceptor fuit Hubertus Lauwereijs susceptrix autem margarita Stroobants ».
  8. « 23 decembris 1658 baptizatus est proles Joannis Van Divoet et Catharine Smidts [...] ad sanctam fontem susceptor Petrus Daverijt et Canuta (?) Van Divoet et vocatur Petrus ».
  9. Voir : Stamboomonderzoek Vervloet en Van den Broeck.
  10. « Die 15 novembris 1617 baptizatus est Wenselasius Van Dievoet filius legitimus Egidij Van Dievoet et Elizabethe eius uxoris susceptor fuit Wenselasius vanden Eynde susceptrix Anna Stroobant ».
  11. « die 9 8tobris 1622 baptizatus est Guilielmus Van Dievoet filius legitimus Egidij Van Dievoet et Elisabethe eius uxoris susceptor fuit Guilielmus Parijs et Maria Geroms ».
  12. Julien Cuypers, op. cit.
  13. Julien Cuypers, Famille Van Dievoet », dans : L’Intermédiaire des Généalogistes, Bruxelles, n° 117, mai 1965, p. 113-119 (Adrien, p. 115).
  14. Il avait étudié la théologie au "Séminaire épiscopal d'Anvers" : Augustin de Backer, Aloys de Backer, Carlos Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, 1895, volume 6, p. 54 : Theses Theologicae de Jure et Justitia quas Praeside R. P. Nicolao Rayé Societatis Jesu S. Theologiae Professore defendent D. Ægidius Cornet, D. Adrianus van Dievoet Seminarii Episc. Antverp. Alumni, Antverpiae in Collegio Societatis Jesu 1 Junii hora 9 ante et 3 post meridiem, Antverpiae, ex Typographia Henrici Thievlier, 1695, 4° ". Lire aussi : Pastoors, Onderpastoors en Kapelrij-beneficianten te Rumst-Sint-Pieter, cercle d'histoire RUMESTA, Rumst, 1986, p. 80 et 28, 29, 30, 31, 75, 79, 96, 101-102, 108.
  15. Registres paroissiaux de Rumst, paroisse Saint-Pierre : "17 Jun (1711) Obiit Rdus dnus Adrianus van dievoet pastor in Rumpst".
  16. Voir généalogie van Nerven dans : Jean-Louis Van Belle et Jan Caluwaerts, Corneille van Nerven. L'architecte méconnu de l'Hôtel de ville de Bruxelles, Bruxelles : Safran (éditions), pp. 12-13.
  17. Sainte gudule, funérailles Rombaud van Dievoet 9 février 1668, n°3586 : "f : 9 + exxs. Solm. Missam Den 9 febrS een lyck met 6 priesters op St : Goele kerchoff, Rombaut Van Divoet, vuyt St. Peeter Straeten, palla xiiij St. kers: 6 X".
  18. mariage Sainte-Gudule le 10 octobre 1660(fiançailles le 18 sept. 1660) de Rombaud van Dievoet et Marie de Helt, folio 5 : "Rumoldus Van Dievoet S. Nicolai 18 (sept. 1660) Maria de Helt °°° Contraxerunt 10 Otobris 1660 in baptisterio huius Ecclesiae : testibus Mathiá Clerisi presb(ytero) et Aegidio van Dievoet, solemnizante me infrâ scripto. G. Vander Belen Vice-pleb(ano) in d(ivae) Gudilae of. i"
  19. Sainte Gudule, enterrement, 5 sept. 1671, Jean van Dievoet, 5 septembre 1671, n° 2134 : "Fin : terrae. -5 Een kindt met 6. pbrs opt Augustinus kerkhoff Jo(ann)es, fil : Rumoldi van Dievoet in Ste Peeterstraet"
  20. Edmond Vandievoet, Moi le seul évadé de Buchenwald. 29-8-1943, Bruxelles : Éditions J. M. Collet, 1985, p. 213.
  21. La Tribune horticole, Société royale linnéenne de Bruxelles, 1910, volume V : "Nécrologie. M. l'abbé Van Dievoet, révérend curé de Sainte-Croix à Ixelles, frère de notre sympathique collaborateur Henri Van Dievoet, président de la Société Royale de Laeken'".
  22. Journal Historique et Littéraire, tome XXIX, Liège, 1862-1863, Impr. De Ve Verhoven-Debeur, rue Devant-les-Carmes, 62, p. 568 : "Nominations. Malines. M. Van Dievoet, prêtre du séminaire, a été nommé vicaire à Ixelles (Ste Croix)", et Abbé André Tihon, Nécrologe du clergé du diocèse de Malines (1813-1961), Bruxelles, 2004
  23. Yves van Domber, Ik leefde met Martin Borman, Amsterdam, 1969, p.187 : "Herbert Lucht was een gewezen ambtenaar van Goebbels' rijkspropagandaministerie. Hij was gehuwd met gravin Léa van Dievoet, een nicht van Léon Degrelle", ainsi que Lev Bezymenski, Tracing Martin Borman, 1966, p. 59 : "There he learnt that in Düsseldorf lived a certain Herbert Lucht, a former civil servant of the Imperial Ministry of Propaganda married to a rich Belgian Countess, Lea Van Dievoet, know by the nickname Slissy".
  24. "Goebbels-Nachlass", "Der Stenograf muß es wissen", dans : Der Spiegel " "Als Mme. Léa Lucht, geb. v. Dicoel (sic) mit Lippenrot à la Kurfürdtendamm zum erstenmal über den Marktplatz des dithmarscher Landsdtätchens Meldorf ging, riefen ihr die Kinder untflätige Worte nach. Madame färbte darauf die Lippen noch auffälliger, bis sich die Meldorfer an ihren Anblick gewöhnt hatten. Für Konzessionen ist sie nicht zu haben, denn sie ist die Tochter eines belgischen Generals". Même Beate Baldow, sans aucune preuve, écrit dans sa thèse universitaire intituée Episode oder Gefahr? Die Naumann-Affäre. (Diss. phil. FU Berlin 2012, p. 26) : "Lea Lucht, die Tochter des belgischen Generals Dievoet".
  25. Moniteur Belge, 124ème année, jeudi 16 septembre 1954, p. 6468.
  26. Beate Baldow considère Madame Lucht-Vandievoet comme faisant partir du "cercle intérieur" de cette conspiration. Lire : Episode oder Gefahr? Die Naumann-Affäre. Diss. phil. FU Berlin 2012, p. 313
  27. Stan Lauryssens, Opmars naar het vierde Rijk, Amsterdam : Wetenschappelijke Uigeverij, 1975, p. 167.
  28. Ibidem, p. 168.
  29. Ibidem, p. 139.
  30. C'est de lui que parle Louis BERTRAND (1869-1937),député socialiste de Bruxelles, dans son livre Histoire de la démocratie et du socialisme en Belgique depuis 1830, tome deuxième, Troisième partie : De 1850 à la Chute de l’Internationale (1874), Bruxelles, 1907: "En 1847, le tribunal de Mons condamna à l'amende un patron et un ouvrier, celui-ci pour avoir quitté son service sans avoir fait viser son livret, celui-là pour avoir reçu cet ouvrier dans son atelier. La Cour d'appel de Bruxelles, par un arrêt du 13 mars 1847, prononça l'acquittement du patron, en décidant que les peines établies par l'arrêté royal du 10 novembre 1845 étaient illégales. Cet arrêté fut confirmé le 14 juin suivant par la Cour de cassation. Par la suite, aucun patron ne fut plus condamné pour infraction à la loi sur les livrets, l'arrêté de 1845 étant déclaré illégal; mais, chose incroyable, il n'en fut pas de même des ouvriers, pour lesquels l'arrêté royal en question restait parfaitement légal!!! Et, en cas d'insolvabilité, aux termes de l'article 53 du Code pénal, les peines frappant les ouvriers pouvaient aller jusqu'à six mois de prison,et ce pour le crime d'avoir travaillé sans livret! Plus tard, l'arrêté de 1845 fut appliqué aux deux parties et le Moniteur Belge, très complaisamment, publia régulièrement les condamnations odieuses frappant les ouvriers. En voici trois que nous reproduisons textuellement d'après le Moniteur de 1848: 1°«Par jugement du 29 mars et du 1er avril derniers du tribunal de première instance de Bruxelles, les sieurs P. Tays, ouvrier carrossier et J(oseph) Van Dievoet, carrossier, d'une part, et, d'autre part, les sieurs Jamar et J. Jamar, ouvriers, et la dame Reisse, marchande, ont été condamnés, le premier, à un jour d'emprisonnement, le deuxième, à 22 francs d'amende, le troisième et le quatrième, également à un jour d'emprisonnement, et la cinquième, à fr. 21.16, plus, les uns et les autres, aux frais du procès, pour contravention, de part et d'autre, aux dispositions du règlement du 10 novembre 1845 sur les livrets d'ouvriers.»
  31. [1]