Famille d'Abillon
La famille d'Abillon est une famille de la noblesse française, originaire de Saintonge. Elle s'est éteinte au XVIIIe siècle.
Famille d'Abillon | |
Armes | |
Blasonnement | de gueules, à cinq billettes d'argent, couchées et posées l'une au-dessus de l'autre, en pal. |
---|---|
Branches | Beaufief Savignac |
Période | XVIe siècle - XIXe siècle |
Pays ou province d’origine | Saintonge |
Demeures | Château de Beaufief |
Charges | Maire de Saint-Jean-d'Angély Lieutenant général au Siège de Saint-Jean-d'Angély |
modifier |
Histoire
modifierJoachim Ier d'Abillon fut anobli en 1547 par la fonction de maire de Saint-Jean-d'Angély. Ses descendants tinrent des fonctions éminentes dans cette même ville au cours des deux siècles suivants.[réf. nécessaire]
On ne voit pas de maintenue de noblesse dans la Généralité de La Rochelle pour cette famille lors de la grande Réformation de 1666-1672. Cependant, l'arrière-arrière-petit-fils de Joachim Ier, Joachim II d'Abillon, fut maintenu dans sa noblesse par ordonnance de Louis Bazin de Bezons, intendant de Bordeaux, le [1].
Filiation
modifierLa descendance est connue par les travaux de François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, et la lecture des actes d'état civil depuis le XVIIIe siècle.
- Joachim Ier d'Abillon, élu maire de Saint-Jean-d'Angély le [1].
- Jean Ier d'Abillon, sieur de Beaufief, échevin de Saint-Jean-d'Angély en 1581, maire et capitaine de cette ville en 1582. Il épouse le Marie Dubois.
- Florizel d'Abillon, sieur de Beaufief, écuyer, commandant la garnison de Saint-Jean-d'Angély.
- Jean II d'Abillon, sieur de la Leigne, lieutenant général au Siège de Saint-Jean-d'Angély en 1589, échevin le [1].
- Simon d'Abillon, sieur du Seudre et de Savignac. Il épouse le , Suzanne Brachet, fille d'Ignace Brachet, sieur de la Milletière.
- Jean III d'Abillon ( -1669), seigneur de Savignac et de Bèchemore, maitre d'hôtel ordinaire du roi[1]. Il épouse le , Marguerite Truchon.
- Joachim II d'Abillon (1653-1701), seigneur du Sudre et de Savignac, épouse Marie Suzanne Angélique de Belhade, fille d'Alexis de Belhade.
- Joachim III d'Abillon, seigneur du Sudre et de Savignac.
- André d'Abillon (1685- ), jurat de Bordeaux au moins les années 1735 à 1737 ; premier jurat en 1736. Le à Bordeaux, il épouse Jeanne de Candau[2].
- François Alexandre d'Abillon (1715-1769), écuyer, seigneur de Savignac, lieutenant de vaisseau de la Royale. Il épouse Marie de Lesgallery.
- Pierre François d'Abillon (1762-1810), marquis de Savignac, de la maison noble du Seudre (ou Sudre), chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant des vaisseaux du roi. Le 4 juillet 1789 à Paris, il épouse Marie Gabrielle Sophie de Liniers.
- François Alexandre d'Abillon (1715-1769), écuyer, seigneur de Savignac, lieutenant de vaisseau de la Royale. Il épouse Marie de Lesgallery.
- Marie Angélique d'Abillon ( - 1770), reçue à Saint-Cyr le .
- Joachim II d'Abillon (1653-1701), seigneur du Sudre et de Savignac, épouse Marie Suzanne Angélique de Belhade, fille d'Alexis de Belhade.
- Suzanne d'Abillon, mariée avec Joachim de Sainte-Hermine, sieur de la Funelière.
- Madeleine d'Abillon, mariée avec son cousin Josué d'Abillon, sieur de Beaufief.
- Jean III d'Abillon ( -1669), seigneur de Savignac et de Bèchemore, maitre d'hôtel ordinaire du roi[1]. Il épouse le , Marguerite Truchon.
- Jean Ier d'Abillon, sieur de Beaufief, échevin de Saint-Jean-d'Angély en 1581, maire et capitaine de cette ville en 1582. Il épouse le Marie Dubois.
Personnalités
modifier- Alida de Savignac (Adélaïde Esther Charles d'Abillon de Savignac, 1790-1847), femme de lettres.
La famille d'Abillon s'éteignit vraisemblablement au cours du XIXe siècle avec Pierre François d'Abillon (1762-1810), l'arrière-petit-fils de Joachim II qui n'a eu qu'une fille unique : Adélaïde Esther Charles d'Abillon de Savignac.[réf. nécessaire]
Château
modifierLa famille d'Abillon possédait le château de Beaufief situé à Mazeray en Charente-Maritime[3].
Armes
modifierLes armes de la famille sont : « de gueules, à cinq billettes d'argent, couchées et posées l'une au-dessus de l'autre, en pal »[4].
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, t. 1, (lire en ligne)
- Henri Beauchet-Filleau, Charles de Chergé et Paul Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, t. I, Poitiers, , 2e éd. (lire en ligne), p. 2
- Gabriel O'Gilvy, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne : revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces provinces, antérieures à 1789, avec leurs généalogies et leurs armes, t. I, Bordeaux, (lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
Notes et références
modifier- O'Gilvy, Nobiliaire de Guyenne et Gascogne, tome 1
- Pierre Meller, État civil des familles bordelaises avant la Révolution, p. 38, [lire en ligne].
- Bulletin municipal de Mazeray, décembre 2016 p. 29-30, [lire en ligne].
- L. F. Guillonnet-Merville, Recherches topographiques et historiques sur la ville de Saint-Jean-d'Angeli depuis 837 jusqu'en 1789, p. 90-91, [lire en ligne].