d'Espagnet
Image illustrative de l’article Famille d'Espagnet

Blasonnement D'azur, à trois tournesols avec feuilles et tiges or issues d'une seule plante ; avec sur Cape rouge un soleil souriant ou D'azur à trois soucis tigés et feuillés d'or mouvant d'une même tige ; au chef cousu de gueules chargé d'un soleil d'or[1].
Pays ou province d’origine Espagne
Fiefs tenus Brignoles ; Aix-en-Provence ; Bordeaux

La famille d’Espagnet, bourgeois de Brignoles au XVe siècle, s'est installée à Aix-en-Provence par la charge de conseiller au parlement de Provence, de Rainaud Espagnet du . Cette famille fut pourvue pendant huit générations consécutives, de l’office de conseiller à ce même parlement[2],[3].

Une autre branche se retrouve placée au parlement de Bordeaux.

Conseillers au parlement d'Aix modifier

  • Rainaud Espagnet (1569) ;
  • Raimond d'Espagnet (1575) ;
  • Marc-Antoine d'Espagnet (1587) ;
  • Raymond d'Espagnet (1624) ;
  • Lazarin d'Espagnet (1655) ;
  • Marc-Antoine d'Espagnet (1688) ;
  • Henri d'Espagnet (1728) ;
  • Augustin-Honoré-Louis d'Espagnet (1776)[4].

Principales alliances modifier

d'Albis, d'Antonelle, de Gautier de Valabre, d'Arquier, de Faudran-Laval, d'Estienne de Gaufridi 1819, de Cazes de Fresquières, de Philip, de Maurel de Mons, Girard du Demaine 1856, Tondut de la Balmondière 1877, de Nugent 1880, Lescroel de Prez 1880, de Sallmard 1889, de Blacas-Carros 1868, de la Croix de Chevrières de Pisançon 1890, de Sinéty 1836, Cais de Pierlas 1839, de Geoffroy d'Antrechaux 1886[5].

Armoiries modifier

Les armes de la famille d'Espagnet se blasonnent ainsi : D'azur à trois soucis tigés et feuillés d'or, mouvant d'une même tige, au chef cousu de gueules chargé d'un soleil d'or[6].

Cette famille a une chapelle sépulcrale avec ses armes dans l’église métropolitaine d’Aix en Provence[7].

Bibliographie modifier

  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France: ou Recueil général des généalogies ..., vol. 8, Au bureau du Nobiliaire universel de France, réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne).
  • État de la Noblesse française subsistante, par Michel Authier (volumes 33, p. 97 & 34, p. 207).
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XVI, (lire en ligne), p. 155-156. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens annexes modifier

Notes et références modifier

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange 1918, p. 155.
  2. Chronologie des officiers des Cours souveraines de Provence, par Balthasar de Clapiers-Collongues (Édition de la Société d'études provençales, Aix-en-Provence, 1909).
  3. Artefeuil (Histoire d'Espagnet), Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence . Tome premier, Avignon, impr. de Vve Girard, 1757-1759 (lire en ligne), p. 341-342.
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange 1918.
  5. Gustave Chaix d'Est-Ange 1918, p. 156.
  6. Henri Jougla de Morenas (N° 14207, D’espagnet - Provence), Grand armorial de France, t. 3, (lire en ligne [PDF]), p. 290.
  7. Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française : Rédigé dans l'ordre patronymique d'après les archives des anciens parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs. Contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France avec la description et le dessin de leurs armes, Maisons-Laffitte, impr. C. Lépice, (lire en ligne), p. 1119-1120.

Liens externes modifier

  • Arnaud Clement, La noblesse française, (lire en ligne), p. 236.