Famille de Cassagnes de Beaufort

La famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon est une famille de la noblesse française d'extraction féodale, originaire du Rouergue et subsistante de nos jours[1],[2]. Elle prouve sa filiation depuis la fin du XIVe siècle.

Famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon
Image illustrative de l’article Famille de Cassagnes de Beaufort
Armes

Blasonnement D'azur, au lion d'or armé et lampassé de gueules, à la cotice du même brochant sur le tout.
Devise « Atavis et armis »
Branches de Miramon
de Miramon-Fitz-James
de Miramon-Pesteils
Période XIVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau du Rouergue Rouergue
Demeures Château de Pesteils, château de Cassagnes, château de Fargues
Charges Préfet, député de la Haute-Loire, conseillers généraux, maires, gentilhommes ordinaire de la chambre du roi, chambellan
Fonctions militaires Officiers
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour Oui

Histoire

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Plusieurs anciennes familles nobles du nom de Cassagnes sont attestées en Rouergue depuis le XIIe siècle. La Gallia christiana en l'an 1062, mentionne la charte de rétablissement du monastère Saint-Pierre-de-Clairvaux par Alboyn, fils de Harold, roi d'Angleterre, avec l'aide de Hugues et Rigald de Cassagnes, frères, seigneurs du château de Cassagnes. Ces derniers firent des dons considérables pour le repos de l'âme de leurs père et mère, Raimond de Cassagnes et sa femme Richilde[3] et la filiation est établie depuis l'an 1391[4]. L'une de ces familles tient son nom du fief de Cassagnes-Bégonhès, et une autre, qui était alliée à la famille de Calmont-Plancatge, de Cassagnes-Comtaux.[réf. nécessaire]

Le château du Cayla, où cette famille est attestée depuis le début de sa filiation prouvée au XIVe siècle, était aussi désigné comme château de Cassanhes, toponyme assez fréquent dans cette région (concernant notre famille de Cassagnes, il existe donc Cassanhes/Cassagnes/Le Cayla à Cruejouls ; Le Cayla à Moyrazès ; et Cassagnes-Comtaux à Goutrens).[réf. nécessaire]

Bien que ce toponyme se trouve en plusieurs endroits, l'hypothèse la plus probable est que les Cassagnes de Beaufort tiennent leur nom de la seigneurie de Cassagnes-Comtaux, selon Hippolyte de Barrau[5]. Établie en Rouergue depuis le Moyen Âge, cette famille s'est implantée au commencement du XVIIe siècle en Haute-Auvergne, en particulier dans le Carladès au château de Pesteils à la suite d'une alliance (1608) avec la famille de Pestels. Au début du XVIIIe siècle, elle s'est aussi établie au château de Paulhac près de Brioude.[réf. nécessaire]

Régis Valette donne à cette famille une extraction noble depuis l'année 1399[6].

Cette famille a été reçue au sein de l'Association d'entraide de la noblesse française (ANF) en 1946.

Personnalités

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Modèle:Section à confirmer La filiation suivie et certaine commence avec :

Alliances

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Les principales alliances de la famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon sont : de Méallet de Fargues (1826), Roullet de la Bouillerie (1864), de Moré de Pontgibaud, Michet de Varine-Bohan, de Touchebœuf[9], Lefebvre de Laboulaye, du Couëdic de Kergoualer (1967), Jourdain de Thieulloy.

Armes et devise

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  • de Cassagnes de Beaufort : D'azur au lion d'or, armé, lampassé de gueules, à la cotice de gueules brochant sur le tout.[10],[11],[12]
  • Devise : « Atavis et armis »
  • Couronne : de marquis.
  • Supports : deux lions.

Notes et références

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  1. « Maison de Cassagnes de Beaufort de Miramon, p. 439-446 (ou 1-8) », sur Armorial général de la Noblesse de France, registre 7, par les d'Hozier, chez Firmin-Didot Frères, à Paris, 1868
  2. Bernard, vicomte de Miramon-Fargues, Les Cassagnes-Beaufort de Miramon, de Rouergue et d'Auvergne, 1860-1890, Aurillac, Hippolyte Gentet, 120 p. (lire en ligne)
  3. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaires des familles françaises anciennes ou notables…, t. VIII, p. 362
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaires des familles françaises anciennes ou notables…, t. VIII, p. 363
  5. Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue…, t. III, p. 179.
  6. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 57.
  7. Louis-Pierre d'Hozier, Armorial général de France, Paris, Firmin-Didot, 1868, t. VII, p. 441
  8. « Baronnie puis marquisat de Miramont, à Naucelle,p. 80 », sur Documents historiques et généalogiques sur les Familles du Rouergue, t. Ier, par Hippolyte de Barrau, chez Nicolas Ratery, à Rodez, 1853
  9. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, t. XIV (lire en ligne), p. 184
  10. H. Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. II, , p. 340
  11. Soc. des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Mémoires, t. VI, (lire en ligne), p. 566
  12. Ch. Gavard, Galeries historiques du palais de Versailles, t. VI, vol. 2, (lire en ligne), p. 355

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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