Famille de Cassagnes de Beaufort

Famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon
Image illustrative de l’article Famille de Cassagnes de Beaufort
Armes

Blasonnement D'azur, au lion d'or armé et lampassé de gueules, à la cotice de même brochant sur le tout.
Devise « Atavis et armis »
Branches de Miramon
de Miramon-Fitz-James
de Miramon-Pesteils
Période XIVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau du Rouergue Rouergue
Demeures Château de Pesteils
Château de Cassagnes
Château de Fargues
Charges Préfet
Député de la Haute-Loire
Conseillers généraux
Maires
Preuves de noblesse
Autres ANF-1946


La famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon est une famille française noble d'extraction chevaleresque, originaire du Rouergue et subsistante de nos jours[1],[2],[3].

Origine modifier

Plusieurs anciennes familles nobles du nom de Cassagnes sont attestées en Rouergue depuis le XIIe siècle. La Gallia christiana en l'an 1062, mentionne la charte de rétablissement du monastère Saint-Pierre-de-Clairvaux par Alboyn, fils de Harold, roi d'Angleterre, avec l'aide de Hugues et Rigald de Cassagnes, frères, seigneurs du château de Cassagnes. Ces derniers firent des dons considérables pour le repos de l'âme de leurs père et mère, Raimond de Cassagnes et sa femme Richilde[4] et la filiation est établie depuis l'an 1391[5]. L'une de ces familles tient son nom du fief de Cassagnes-Bégonhès, et une autre, qui était alliée à la famille de Calmont-Plancatge, de Cassagnes-Comtaux. Par ailleurs, le château du Cayla, où cette famille est attestée depuis le début de sa filiation prouvée au XIVe siècle, était aussi désigné comme château de Cassanhes, toponyme assez fréquent dans cette région (concernant notre famille de Cassagnes, il existe donc Cassanhes/Cassagnes/Le Cayla à Cruejouls ; Le Cayla à Moyrazès ; et Cassagnes-Comtaux à Goutrens).

Bien que ce toponyme se trouve en plusieurs endroits, l'hypothèse la plus probable est que les Cassagnes de Beaufort tiennent leur nom de la seigneurie de Cassagnes-Comtaux[6].

Histoire modifier

Établie en Rouergue depuis le Moyen Âge, cette famille s'est implantée au commencement du XVIIe siècle en Haute-Auvergne, en particulier dans le Carladès au château de Pesteils, à la suite d'une alliance (1608) avec la Famille de Pestels. Au début du XVIIIe siècle, elle s'est aussi établie au château de Paulhac près de Brioude.

Principales personnalités modifier

James Tissot, Portrait du marquis et de la marquise de Miramon et de leurs enfants (1865).
  • Jean de Cassagnes, chevalier de l'ordre du Temple, commandeur de Nogarède, près de Pamiers, fit aveu de tous les crimes de l'Ordre à Carcassonne en 1307[7]. (peut-être d'une autre famille)
  • Brenguier, Pons et Guillaume de Cassagnes, damoiseaux, figurent dans plusieurs hommages rendus en 1323 au comte de Rodez[7].
  • Brenguier de Cassagnes, sénéchal du Rouergue, figure en 1341 dans un acte d'opposition contre la distribution des biens de François de Mirabel, exécuteur testamentaire de Pierre de Mirable, seigneur de Mirabel (Mirable) et de Rignac[7]. Il pourrait s'agir de Brenguier Mancip, seigneur de Cassagnes-Comtaux, fief qui a appartenu plusieurs siècles à une branche de cette famille[8],[9] (les Mancip eurent aussi Bournazel, ainsi que Beaufort et Flars — précisées ci-après), jusqu'à ce que la coseigneurie de Cassagnes-Comtaux arrive en même temps que celle de Beaufort/Belfort[10] et de Flars, par le mariage en 1515 de Galiane de Mancip de Beaufort, avec Jean de Cassagnes, seigneur du Cayla-Moyrazès et de Servières.
  • Brenguier de Cassagnes, capitaine de Capdenac, a reçu ses gages en 1378 pour ses services militaires[7].
  • Pierre de Cassagnes, a été élu en 1383 général des Frères mineurs qu'il a gouvernés pendant deux ans[7].
  • Bernard de Cassagnes a signé de son sceau une charte d'emprunt de 230 livres tournois à Domenico di Telia et Marco Ciconia, marchand génois, emprunt fait conjointement pour partir en Terre Sainte par Jean de Crueghol, Guilhaume de Causac, Raoul de La Panouse, et Dieudonné Bonnafos, sous garantie d'Alphonse, comte de Poitiers, de Toulouse et de Rouergue[7].

La filiation suivie et certaine commence avec :

Alliances modifier

Les principales alliances de la famille de Cassagnes de Beaufort de Miramon sont : de Méallet de Fargues (1826), Roullet de la Bouillerie (1864), de Moré de Pontgibaud, de Varine-Bohan, de Touchebœuf[12], Lefebvre de Laboulaye, du Couëdic de Kergoualer (1967), Jourdain de Thieulloy.

Armes, devise modifier

  • de Cassagnes de Beaufort : D'azur au lion d'or, armé, lampassé de gueules, à la cotice de gueules brochant sur le tout.[13],[14],[15]
  • Devise : « Atavis et armis »
  • Couronne : de marquis. Supports : deux lions.

Notes et références modifier

  1. « Maison de Cassagnes de Beaufort de Miramon, p. 439-446 (ou 1-8) », sur Armorial général de la Noblesse de France, registre 7, par les d'Hozier, chez Firmin-Didot Frères, à Paris, 1868
  2. Bernard, vicomte de Miramon-Fargues, Les Cassagnes-Beaufort de Miramon, de Rouergue et d'Auvergne, 1860-1890, Aurillac, Hippolyte Gentet, 120 p. (lire en ligne)
  3. « Antoine de Cassagnes de Beaufort, fl. au XVIe siècle, mort en 1597 », sur Geneanet Pierfit
  4. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaires des familles françaises anciennes ou notables…, t. VIII, p. 362
  5. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaires des familles françaises anciennes ou notables…, t. VIII, p. 363
  6. Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue…, t. III, p. 179
  7. a b c d e f et g Louis-Pierre d'Hozier, Armorial général de France, Paris, Firmin-Didot, 1868, t. VII, p. 441
  8. Bonald, Documents historiques et généalogiques sur des familles du Rouergue, Rodez, 1857
  9. « Famille de Mancip, sires de Bournazel, Flars, Cassagnes-Comtaux, p. 17-28 », sur Documents historiques et généalogiques sur les Familles du Rouergue, t. III, par Hippolyte de Barrau, chez Nicolas Ratery, à Rodez, 1857
  10. « Seigneurie de Beaufort (Belfort) près de Flanhac (Flagnac), p. 157-160 », sur Documents historiques et généalogiques sur les Familles du Rouergue, t. III, par Hippolyte de Barrau, chez Nicolas Ratery, à Rodez, 1857
  11. « Baronnie puis marquisat de Miramont, à Naucelle,p. 80 », sur Documents historiques et généalogiques sur les Familles du Rouergue, t. Ier, par Hippolyte de Barrau, chez Nicolas Ratery, à Rodez, 1853
  12. Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, t. XIV (lire en ligne), p. 184
  13. H. Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. II, , p. 340
  14. Soc. des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Mémoires, t. VI, (lire en ligne), p. 566
  15. Ch. Gavard, Galeries historiques du palais de Versailles, t. VI, vol. 2, (lire en ligne), p. 355

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier