La famille de Pontac est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de Bordeaux, anoblie en 1532 par la charge de secrétaire du roi. Ses membres ont eu à partir du XVIe siècle de nombreuses charges au parlement de Bordeaux et dans les différentes juridictions sises à Bordeaux. Cette famille a formé plusieurs branches dont seule subsiste la branche d'Anglade.

Famille de Pontac
Image illustrative de l’article Famille de Pontac
Armes

Blasonnement De gueules, au pont à cinq arches d'argent, sur une rivière du même, ondée d'azur, supportant deux tours aussi d'argent[1]
Branches Beautiran
Salles
Anglade
Belhade
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bordeaux
Fiefs tenus Escassefort, Beautiran, Salles, Anglade, Fourens, Monplaisir, Belhade
Demeures Château d'Anglade
Charges Plusieurs présidents à mortiers
Plusieurs premiers présidents au parlement de Bordeaux
Fonctions ecclésiastiques Évêque de Bazas

Histoire

modifier

La famille de Pontac compte parmi ses membres des présidents à mortier, des premiers présidents et procureurs généraux au parlement de Bordeaux[2]. Elle compte aussi un président de la cour des Aides de Guyenne, des trésoriers généraux de France et secrétaires du roi, des conseillers aux conseils d'État et privé, un évêque de Bazas et des officiers.

Une des branches éteintes a fondé le domaine viticole du château Haut-Brion.

Filiation

modifier
  • Arnaud Pontac, marchand, sous-maire de Bordeaux, contrôleur en la Comptablie de Bordeaux en 1513, marié le à Bordeaux avec Isabeau Voisin, eut pour fils[2] :
    • Jean Pontac, notaire, greffier au parlement de Bordeaux, marié le avec Jeanne de Bellon
    • Louis de Pontac, secrétaire du roi en 1532, marié avec Catherine Leclerc, dont :
      • Étienne de Pontac (vers 1540 - 1607), contrôleur en la chancellerie du parlement de Bordeaux, trésorier de France en la généralité de Guyenne.

Personnalités

modifier

Armoiries

modifier
  • De gueules, au pont à cinq arches d'argent, sur une rivière du même, ondée (ou ombrée) d'azur, supportant deux tours aussi d'argent[1] (alias : accompagné en chef d'une étoile fleurdelysée d'or[2])
  • Supports : 2 lions
  • Manteau de président à mortier


Notes et références

modifier
  1. a et b Menestrier, Nouvelle méthode raisonnée du blason ou de l'art héraldique, 1770, page 185
  2. a b et c Raoul de Warren, Grand armorial de France, 1949, t.5, p.332

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Raoul de Warren, Grand armorial de France, 1949, t.5, p. 332-333
  • O'Gilvy, Nobiliaire de Guienne , p. 352-361

Articles connexes

modifier