Famille de Quatrebarbes

La famille de Quatrebarbes est une famille subsistante de la noblesse française d'extraction médiévale, originaire du Poitou.

de Quatrebarbes
Image illustrative de l’article Famille de Quatrebarbes
Armes de la famille.

Blasonnement De sable à la bande d'argent accostée de deux cotices du même[1]
Devise In altis non deficio
Branches de la Rongère
de la Roussardière
de la Sionnière
Période XIVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau du Poitou Poitou
Drapeau de l'Anjou Anjou
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France
Demeures Château du Plessis-Chivré
Charges Chambellan
Député
Conseillers généraux
Maires d'Argenton
Fonctions militaires Général de corps d'armée
Gouverneurs de places
Récompenses militaires Ordre du Saint-Esprit, ordre de Saint-Michel, ordre national de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour oui

Ses anciennes possessions se situent principalement dans le département actuel de la Mayenne.

Elle compte parmi ses membres un général, des officiers, deux gouverneurs et un député.

Histoire modifier

Foulques Quatrebarbes est mentionné en 1180, croisé en 1218, supposé mort en 1220[2].

La généalogie de la famille n'est toutefois connue que depuis Macé Quatrebarbes[3], qui se marie à une date inconnue, au XIVe siècle, à la Touche de Mée avec Jeanne de Brochesac[4].

Elle fut admise aux honneurs de la Cour en 1786[5].

Certaines de ses branches subsistent aujourd'hui.

En 1392, Gilles Quatrebarbes, seigneur de Coulettre participe à une tentative d'assassinat visant le connétable Olivier de Clisson[6]. Son fils, Jean Quatrebarbes épousa Jeanne Cheorchin, qui lui apporta les terres ou fiefs d'Ampoigné, la Motte-Sorchin, le Genest, d'autres encore en Cosmes, Cossé, Astillé. Cette branche aînée s'éteignit deux générations plus tard lorsque Guillaume Quatrebarbes, seigneur de Coulettre, mourut à la bataille de Verneuil (1424)[7].

Le second fils de Macé Quatrebarbes et de Jeanne de Brochesac, nommé aussi Macé, eut aussi une nombreuse postérité, possessionnée dans le comté du Maine. Maurice Quatrebarbes est le fils de Macé de Quatrebarbes et de Jeanne de Brochesac. Il commandait une compagnie devant Cambrai et Douai, en juin-. Il épousa Aliette de la Rivière et fut seigneur de la Rongère. Pierre, son fils, Jean, son petit-fils, les enfants de ce dernier, dont les quatre aînés périrent à la bataille de Verneuil.

Jean, fils du premier Macé, fut aussi employé toute sa vie, atteste Charles VII, pour débouter les Anglais d'Anjou et du Maine, ainsi qu'avoient fait ses prédécesseurs[réf. nécessaire]. Il eut le titre de chambellan du roi en 1445[réf. nécessaire]. Le roi qui lui donna en 1458 des lettres de sauvegarde et lui permit de placer les panonceaux royaux sur ses terres. Isabeau Frézeau, sa veuve, douairière de la Rongère, testa le .

Parmi les fils qu'eurent Jean Quatrebarbes et Isabeau Frézeau, René fut docteur en théologie et chanoine d'Albi ; Louis, curé de Fontenay[Lequel ?], prieur de Saint-Malo-des-Mées, testa le en faveur de l'Église de Saint-Sulpice et des Dominicains de Laval ; Jean fut maître des requêtes ; Pierre offensa par un refus une fille de qualité qui espérait l'épouser, et qui l'empoisonna. Il survécu et épousa par la suit Renée de la Jaille. Un de ses fils, imitant son père, refusa de se rendre au jour convenu à une réunion où devait se conclure son mariage avec une fille de la famille du Bouchet.

Le frère de René n'eut pas d'enfants de Julienne Le Porc.

Branche de la Rongère modifier

La branche de la Rongère, continuée par les descendants de Guillaume de Quatrebarbes, fils de Jean Quatrebarbes et Isabeau Frézeau, mari de Guillemette Rossignol, donna Louis, tué à Ravenne.

François, son fils, né au signe d'Ariès, le 7e jour de la lune, ce qui est, paraît-il, un mauvais présage, eût ruiné sa maison s'il n'eût vécu ; pourtant, écuyer, seigneur de la Volue, il l'éleva par son alliance avec Olive de Brée, dame de Saint-Denis-du-Maine.

Issu de ce mariage, Guillaume refusa l'ordre de Saint-Michel que lui offrait Nicolas d'Angennes, protestant que ceux de son nom n'avaient jamais été faits chevaliers dans l'oisiveté. Le prétexte est singulier à une époque où les guerres civiles ensanglantaient le pays[8]. Il voulait fonder une collégiale à la Rongère, quand il mourut subitement, le .

On trouve parmi les collatéraux : Guillaume, né le , gouverneur de Bazouges-sur-le-Loir, serviteur fidèle d'Henri IV[réf. nécessaire] ;

Lancelot, tige de la branche de Chasnay, qui eut mission auprès du roi d'Angleterre et laissa des mémoires perdus sur la maison du roi où il avait été employé[réf. nécessaire] ; il mourut au Viaulnay le . C'est lui, suppose l'abbé Angot, qui est représenté goutteux dans l'un des panneaux peints de la voûte de la chapelle du Viaulnay ;

Élisabeth, religieuse du Carmel de Beaune, née le , mourut en odeur de sainteté le , comme on l'apprend de son épitaphe et de sa vie imprimée à Dijon en 1861. Mère Élisabeth de la Trinité (nom de religion) avait une dévotion spéciale au cardinal de Bérulle ;

Pierre, de la branche des Pins de Saint-Pierre-sur-Erve, tué dans la tranchée au siège de Montmédy ;

Zacharie, qui se fit tuer au siège de Gravelines (1658).

Lancelot II de Quatrebarbes, qui épousa Françoise de Cervon.

Son fils René V de Quatrebarbes, épousa Jacqueline de Preaulx. Il est l'auteur de l'Histoire généalogique de la maison de Quatrebarbes. Il servit comme volontaire en 1635 dans l'armée du cardinal de Lavalette.

Hyacinthe Ier de Quatrebarbes (1644-1703), fils de René V. Il naît le 1er janvier 1644. Il fut nommé en 1684 chevalier d'honneur d'Élisabeth-Charlotte de Bavière, duchesse d'Orléans, mère du Régent. En 1688, il est chevalier des ordres du roi, il fut créé marquis de La Rongère par lettres patentes de Louis XIV du 31 décembre 1688[9][source insuffisante]. Il épousa le 14 août 1663 Françoise du Plessis-Châtillon, dame du Boisbéranger, et veuf le 9 septembre 1674, convola avant 1680 avec Marie de Ruellan, fille d'un maître des requêtes, veuve de Claude-Louis de Bucy, marquis d'Esnouville. Il mourut a Paris le 22 décembre 1703 dans l'appartement qu'il occupait en raison de sa charge au Palais-Royal et fut inhumé aux Grands-Augustins. C'était, dit Saint-Simon, « un des plus beaux et des plus honnestes hommes de la cour du grand roi où il passa sa vie, chevalier des ordres du Saint-Esprit et de Saint-Michel. ». Il eut deux filles de son premier mariage : Henriette-Antoinette, mariée successivement à François Rouxellé, marquis de Saché, mort en 1692, puis à François-Henri de Menon, comte de Turbilly, en 1698 ; Françoise, qui épousa Éleonor-Clément-Guillaume, comte de la Motte[10].

Branche de la Roussardière modifier

Élie de Quatrebarbes[11], oncle de Hyacinthe Ier. Il est à l'origine de la branche de la Roussardière. Cette dernière se divise entre la branche de la Sionnière et celle de La Cour avec les fils de Hyacinthe-René, Hyacinthe-Charles-René (1759-1835), qui repris le titre de marquis de La Rongère[réf. nécessaire] et son frère Augustin Lancelot (1763-1842).

  • Hyacinthe-René de Quatrebarbes (1713-1794) ∞ Marie Anne Débonnaire
    • Hyacinthe-Charles-René (1759-1835) ∞ Marie Leroy de La Potherie
    • Perrine (1761-1829) ∞ René Déan de Luigné
    • Augustin Lancelot (1763-1842) ∞ Félicité Auguste Gabrielle Bourdon de Gramont ∞ Louise des Hayes de Cosmes

C'est de Hyacinthe-René de Quatrebarbes (1713-1794) que sont sorties les deux branches connues de la famille au XIXe siècle, à savoir :

Branche de la Sionnière modifier

Cette branche de la famille conserve le titre de marquis de la Rongère[réf. nécessaire]. Elle soutint au XIXe siècle le légitimisme et le catholicisme ultramontain dans son investissement dans les affaires locales de la Mayenne.

Hyacinthe-Charles-René de Quatrebarbes, né le 14 juillet 1759 à Château-Gontier et mort le 22 mai 1835 est officier de cavalerie, capitaine au Régiment Royal en 1789, il émigre en 1791, et effectue la campagne militaire dans l'armée du duc de Bourbon-Condé faisant partie de l'Armée des émigrés. Il rejoint ensuite la chouannerie, et il est l'un des signataires de la pacification de Candé. Sous le Premier Empire, le préfet le nomme en 1808 maire d'Argenton-Notre-Dame, et son frère, Augustin Lancelot (1763-1842) est nommé au même moment maire de Châtelain. Il est désigné comme un des Grands notables du Premier Empire du département de la Mayenne. Hyacinthe-Charles-René transmet en 1813 à son fils aîné Hyacinthe-René de Quatrebarbes la mairie d'Argenton. Il participe aux Cent Jours comme capitaine au soulèvement des compagnies royales de la Loire. Il fait nommer son fils aîné, sous-préfet de Château-Gontier le 2 aout 1815, en remplacement de Joseph d’Estourmel, préfet de l'Aveyron.

Son héritier Hyacinthe-René de Quatrebarbes est placé en 1792 par ses parents chez des jésuites anglais à Liège. Évacué vers l'Angleterre en 1795, avec les autres élèves, lors de l'avance des armées de la République française, il ne rentre qu'en 1801, après avoir reçu une éducation britannique. Il est capitaine en second de la compagnie de Challain, dans la 1re légion de l'Armée catholique et royale du Maine pendant les Cent-Jours. Pour sa fidélité aux Bourbons, il est nommé sous-préfet de Château-Gontier le 2 aout 1815, en remplacement de Joseph d’Estourmel, préfet de l'Aveyron. Il est remplacé le 17 mars 1819 pour ses prises de position trop favorables aux Ultras royalistes. Très engagé, un de ses premiers actes est de recommander à l'adjoint au maire de Craon de faire peser sur les acquéreurs de biens nationaux les réquisitions de bœufs exigés par les Prussiens. Nommé ensuite sous-préfet à Segré le 7 mars 1822, puis à Chateaudun le 21 août 1822, il démissionne à l'arrivée de la monarchie de Juillet en 1830, et quoique fait chevalier de la Légion d'honneur en 1831, il se consacre désormais aux affaires locales. Il est élu aux Élections cantonales de 1848 dans la Mayenne conseiller général du Canton de Bierné de 1848 jusqu'au Second Empire. Monarchiste, il refuse le serment à Napoléon III. Il introduit la race Durham dans l'élevage en Mayenne.

Son fils Louis-Hyacinthe de Quatrebarbes (1811-1879) débute une carrière militaire, mais démissionne après les Trois Glorieuses, qui mettent en place la monarchie de Juillet. Hostile aux Orléans, il participe à la Chouannerie de 1832. Monarchiste, il refuse le serment à Napoléon III. Suivant ses opinions politiques et religieuses, il va se mettre, en 1860, au service de la cause pontificale dans la lutte contre Garibaldi, à la disposition de général de Lamoricière. Il participe à cette campagne accompagné de ses deux neveux, le marquis d'Héliand et le comte Zacharie de Reau. Six ans après, après être retourné en Anjou, il revient précipitamment à Rome pour y voir mourir son fils Bernard de Quatrebarbes qui l’avait remplacé en tant que zouave pontifical. Bernard blessé mortellement à la bataille de Monterotondo, en 1867[12]. Louis-Hyacinthe est élu aux Élections cantonales de 1871 dans la Mayenne conseiller général du Canton de Bierné de 1871 jusqu'à sa mort. Il est commandeur de l'ordre de Pie IX. Il décède en 1879 des suites d'une longue maladie.

Son héritier est Louis-Marie de Quatrebarbes, (1854-1930), conseiller général du Canton de Bierné de 1878 à 1930, maire d'Argenton-Notre-Dame de 1882 à 1930. Royaliste et catholique, il était dévoué à l’enseignement catholique, il assumait la charge d’une école située à mi-chemin entre Argenton et Saint-Michel-de-Feins, et combattit la Loi du 7 juillet 1904, pour conserver les religieux donnant l'instruction et l’éducation catholique aux enfants des deux paroisses. Il protesta contre l'expulsion de ces religieux. Il était membre de la Société civile de l'Institution Saint-Michel de Château-Gontier. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 29 janvier 1929. Au Conseil général de la Mayenne, il s’intéressait spécialement aux questions d’élevage. Il était membre de la Commission du Stud-Book Mayennais.

Le successeur de Louis-Marie est Xavier Marie Zacharie (1895-1969), conseiller général du Canton de Bierné de 1952 à 1969, conseiller municipal d'Argenton-Notre-Dame, président du conseil d'administration de La Gazette de Château-Gontier en 1940[13].

Deux de ses fils choisirent la carrière des armes : l'ainé, Hyacinthe (1920-1981), fut officier de carrière. Saint-cyrien (promotion Maréchal Pétain : 1940-1942), commandant de la 5e division blindée (1970-1972), général de corps d'armée et grand officier de la Légion d'honneur ; Christian-Guillaume, né en 1921, fut chevalier de la Légion d'honneur et reçu la croix de guerre 1939-1945.

Arbre généalogique modifier

En gras, les aînés de la famille de Quatrebarbes ;

Branche de la Cour (Châtelain) modifier

  • En gras, les vicomtes de Quatrebarbes ;
  • Augustin Lancelot, vicomte de Quatrebarbes ∞ Félicité Auguste Gabrielle Bourdon de Gramont, dont :
    • Lancelot-Hyacinthe-Gabriel, vicomte de Quatrebarbes (1791-1867) ∞ Alexandrine Marie Roullet de la Blancherie
      • Lancelot, vicomte de Quatrebarbes (1826-1860), inspecteur des finances
      • Raoul Alexandre (1829-?), percepteur
      • Marie ∞ Emmanuel de la Bouilerie, inspecteur général des finances et Chevalier de la Légion d'Honneur
      • Marguerite Charlotte Alphonsine Marie ∞ Louis-Gabriel Brunet de la Charie
    • Félicité Marie Claudine (1793-1824) ∞ Alphone Buttler O'Madden
    • Augustin Félix Marie[14] (1794-1864), baron de Quatrebarbes ∞ Augustine Clémence Thomas de Boismelet
    • Charlotte Claudine (1795-?) ∞ Théodore Auguste de Ravenel
    • Léopold Sophie Louis François[15] (1797-1872) ∞ Zoé de la Forêt d'Armaillé
  • Augustin Lancelot, vicomte de Quatrebarbes ∞ Louise des Hayes de Cosmes, dont :
    • François Jules[16], dit Xavier[17] (1811-1874) ∞ Céleste Legouge du Plessis
    • François Jules ∞ Marie Perrine Le Faucheux
      • Marie-René-Yves, baron de Quatrebarbes (1847-1885), zouave pontifical ∞ Marie Henriette Julienne de la Taille des Essarts
    • Augustine Aurélie, dite Amicie[17] (1812-?) ∞ Joseph Jean Chevallier

Augustin Lancelot (1763-1842), vicomte de Quatrebarbes, eut pour héritier Lancelot-Hyacinthe-Gabriel de Quatrebarbes (1791-1867), homme politique et inspecteur des finances.

Personnalités modifier

Alliances modifier

Les principales alliances de la famille de Quatrebarbes sont : Aubin de La Messuzière, d'Avout d'Auerstaedt, de Kermel, de La Bigne, de La Brosse, de La Croix de Castries, de Laparre de Saint-Sernin, Macé de Gastines, de Montaigne de Poncins, du Merle, de Monts de Savasse, de Pérignon, de Seguins-Cohorn de Vassieux, de Tarragon, Thomas de Labarthe, Tyrel de Poix, de Valence de Minardière, de La Roussardière (1549), de La Croix (1573), de Bonvoisin (1587), de Cervon (1606), Le Gouz du Plessis (1718 et 1838), Déan de Luigné (1781), Le Roy de La Potherie (1783), de Bourdon de Gramont (1791), des Hayes de Cosmes (1805), Gaudicher de Princé (1810), Butler O'Madden (1817), de Bertoult d'Hautecloque (1920), de Roquefeuil (1922), de Turckheim (1948), de Marliave (1962), Fernex de Mongex (1972), etc.

Armes modifier

D'Hozier indique un sceau de Jean Quatrebarbes, 1372, où étoit empreinte la figure d'une tête d'homme portant une grande moustache fourchue. Dom Morice donne celui de Jean Quatrebarbes[19].

Le blason de Foulques de Quatrebarbes est représenté (pour l'année 1218) dans la salle des Croisades du Musée de Versailles. Il se blasonne de la façon suivante : De sable à la bande d'argent accostée de deux cotices du même.

Possessions modifier

Demeures modifier

Terres modifier

Notes et références modifier

  1. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. V, , p. 401
  2. « Archives de la Mayenne », sur angot.lamayenne.fr (consulté le )
  3. « Archives de la Mayenne », sur angot.lamayenne.fr (consulté le )
  4. On peut croire que ce sont les têtes des deux époux qu'on voit sculptées dans l'église de Mée à la pierre formant le support d'une Vierge du XIVe siècle, et la clef de cintre de l'enfeu de la famille.
  5. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, R. Laffont, , 410 p. (ISBN 978-2-221-09701-4)
  6. Hélène Renaudin, Les logis nobles maçonnés bâtis dans le nord-est du Maine (XIVe- XVIe siècle), Université du Maine, , 467 p. (lire en ligne), p. 178
  7. Hélène Renaudin, Les logis nobles maçonnés bâtis dans le nord-est du Maine (XIVe- XVIe siècles), Université du Maine, 2014, p. 129, texte en ligne [1]
  8. Son petit-fils trouvera à dire que c'est là une mauvaise politique et qu'il faut suivre le cours de son temps.
  9. "Hyacinthe de Quatrebarbes" dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910.
  10. Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la Couronne, de la Maison du Roy et des anciens barons du royaume., t. 9, Paris, la compagnie des libraires, 1726-1733 (lire en ligne), p.243
  11. Sa naissance estoit si belle, écrivit son frère, qu'on remarquoit également en sa personne l'esprit, la qualité, l'honneur, l'adresse et beaucoup de générosité, néanmoins avec tant de feu que Lancelot, son père, afin de modérer les saillies de sa jeunesse, le donna, dès l'âge de 14 ans, à Timoléon de Conquessac, sieur du Plessis de Juigné, l'un des meilleurs mestres de camp de son temps, duquel il étoit allié à cause de Madeleine de la Roussardière, sa femme. Il servit aux sièges de La Rochelle, de Chambéry, de Maastricht, et rentra dans ses foyers en 1634. De Marie Lelair, dame de Bourgvalais (La Gravelle), qu'il épousa le , il eut Alexis de Quatrebarbes, qui, du chef d'Anne du Boul, sa femme, devint seigneur de la Sionnière.
  12. Revue de Bretagne et de Vendée, J. Forest ainé, (lire en ligne)
  13. La Gazette de Château-Gontier, 29 décembre 1940.
  14. Il est capitaine de la compagnie du collège de Château-Gontier, dans la 2e légion de l'Armée catholique et royale du Maine, commandée par De Narcé, pendant les Cent-Jours, puis servit comme lieutenant dans le 4e régiment d'infanterie de la Garde royale.
  15. Trésorier-payeur de la maison du roi sous Charles X de France.
  16. Il est maire de Maisoncelles.
  17. a et b Même si ce prénom n'apparaît pas dans son acte de naissance.
  18. « Balélec », sur www.balelec.ch (consulté le )
  19. Pierre-Hyacinthe (1693-1750) Auteur du texte Morice, Memoires pour servir de preuves a l'histoire ecclesiastique et civile de Bretagne. Tome 1 / , tirés des archives de cette province, de celles de France & d'Angleterre, des recueils de plusieurs sçavans antiquaires, & mis en ordre par Dom Hyacinthe Morice, prêtre, religieux bénédictin de la congrégation de S. Maur. Tome I [-III], 1742-1746 (lire en ligne)
  20. Situé à Changé.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier