Famille de Riedmatten

famille notable valaisanne

La famille de Riedmatten ou Riedmalten (von Riedmatten ou zur Riedmatten) est une famille notable valaisanne.

de Riedmatten
Image illustrative de l’article Famille de Riedmatten

Blasonnement De gueules à une feuille de trèfle de sinople, accompagnée en chef de deux étoiles d'or.
Pays ou province d’origine Drapeau du canton de Valais Valais
Charges Vidomne de Saint-Nicolas
Major de Saint-Nicolas
Châtelain de Viège
Châtelain de Sion
Grand bailli du Valais
Châtelain du val d'Anniviers
Bourgmestre de Sion
Député à la Diète valaisanne
Fonctions ecclésiastiques Évêque de Sion

Six membres de cette famille ont été princes-évêques de Sion, plusieurs autres ont été officiers ou hommes politiques.

Histoire

modifier

Origines

modifier

La famille prend son nom du hameau de Riedmatten, dans la commune actuelle de Saint-Nicolas, dans le Canton du Valais[1].

Le premier membre identifié de la famille est Peter im Howe, sacristain de Saint-Nicolas, au XIIIe siècle[1]. Ce dernier obtient l'alleu de Riedmatten, en 1307[1]. Son fils, Johann, donzel, se fait appeler im Howe de Riedmatten[1]. Il épouse la veuve du baron de Rarogne, Margaretha de Mont[1].

Ce mariage et l'accession au vidomnat et à la majorie de Saint-Nicolas par plusieurs membres de la famille laissent supposer permet de penser que la famille est issue de la petite noblesse ou de la noblesse villageoise[1].

Extension

modifier

Lignée de Conches

modifier

Possessions

modifier

En 1646, Jacques de Riedmatten achète la seigneurie de Saint-Gingolph pour quatre mille écus d'or. Il se trouvera confronté à de nouvelles tensions avec ses sujets, qui pour échapper à la dîme convertiront leurs champs en pâturages. Les Riedmatten ne résideront pas au château de Saint-Gingolph de façon continuelle au cours du XVIIe siècle. C'est le fils d'Emmanuel de Riedmatten, Pierre-Joseph, qui fut le dernier représentant de cette maison à venir prendre possession de son fief, selon la coutume, le . Il présida l'Assemblée constitutive à Saint-Maurice le où il porta un toast resté dans les annales : « Aux rats et souris qui vont manger les titres de noblesse des familles sédunoises ».

Généalogie

modifier

Armoiries

modifier

Les Riedmatten portent à l'origine : « de gueules à une feuille de trèfle de sinople, accompagnée en chef de deux étoiles d'or. »[2]

Personnalités

modifier

Références

modifier
  1. a b c d e et f Bernard Truffer / UG, « Riedmatten, de (von) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Godet, Türler et Attinger 1930, p. 484
  3. a et b Bernard Truffer (trad. Ursula Gaillard), « Pierre de Riedmatten » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Bernard Truffer (trad. Ursula Gaillard), « Pierre-Joseph de Riedmatten » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  5. Bernard Truffer (trad. Ursula Gaillard), « Joseph-Augustin de Riedmatten » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  6. Bernard Truffer (trad. Ursula Gaillard), « Antoine de Riedmatten » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .

Voir aussi

modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie

modifier

Ouvrages

modifier
  • Marcel Godet, Henri Türler et Victor Attinger, Dictionnaire historique & biographique de la Suisse, vol. 5, Neuchâtel, Imprimerie Paul Attinger, (lire en ligne), p. 484-486Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles

modifier
  • Xavier Lambiel, « Les Riedmatten ou la stratégie du glaive et de la crosse », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

modifier

Fonds d'archives

modifier
  • Fonds : Famille de Riedmatten (19e siècle) [0,60 mètre]. Cote : CH AEV, de Riedmatten. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).

Liens externes

modifier