Familles de Meurdrac

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Famille de Meurdrac désigne plusieurs anciennes familles nobles de Normandie, toutes éteintes de nos jours.

Liste des familles nobles du nom de Meurdrac modifier

Famille Meurdrac seigneurs de la Meurdraquière

Cette famille Meurdrac qui a été très riche et très étendue en Normandie et en Angleterre a pour berceau le fief de La Meurdraquière. Elle a possédé les seigneuries de Trelly, Contrières, Lingreville, Graignes, Tribehou, Grenneville, Beauchamp, Saint-Denis, le Gast etc.[1].

Henri Meurdrac, disciple et compagnon de saint Bernard, fut nommé archevêque d'York en 1143 et mourut avec cette dignité en 1155[1].

Cette famille existait au temps de la conquête. Robert, « fils de Murdrac », souscrivit à la confirmation des donations faites par Guillaume le Conquérant à l'abbaye de Saint-Évroult en 1080. Il est nommé dans le Domesday Book parmi les possesseurs de terres en Angleterre sous ce roi[1].

Armes : De sable à la fasce d'argent, chargée d'une rose de gueules et accompagnée de six merlettes d'argent, posées trois par trois[2].

La Chesnaye-Desbois cite les familles suivantes :

Meurdrac, seigneurs d'Armigny et de Boissey[3]

Élection d'Alençon.

Armes : De sable à la fasce d'argent accompagnée de 6 merlettes de mêmes, posées 3 et 3[3].

Meurdrac de Flottemanville

Famille qui a justifié sa noblesse en 1598 devant M. de Roissy. D'autres du même nom avaient été confirmés dans leur noblesse par le commissaire Montsaouc sous Louis XI[3].

Armes : De gueules à deux fasces d'or accompagnées de 9 coquilles d'argent, 4, 2 et 3.

Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France liste les familles suivantes[4] :

de Meurdrac seigneurs de Grenneville, Sainte-Croix, du Bois[4].

Famille de Normandie maintenue noble en 1641 et 1666 sur preuves remontées à 1392. Page de la grande Écurie en 1695[4].

Armes : De gueules à 2 jumelles d'or surmontées d'un léopard du même[4].

de Meurdrac, seigneurs des Champs-Meudinets[4].

Famille de Normandie, issue de Thomas de Meurdrac, anobli pour services en 1598, maintenue noble en 1668[4].

Armes : De gueules à la bande d’argent accompagnée en chef d'un visage d'homme contourné de profil au naturel regardant un léopard lionné d'or[4].

de Meurdrac, seigneurs de Souancé[4].

Armes : De sable ci la fasce d'argent accompagné de 6 merlettes du même[4].

Selon Jullien de Courcelles (qui ne donne pas de sources à son affirmation), les familles : de Meurdrac seigneurs de Greneville (preuves de noblesse en 1756), de Meurdrac seigneurs d’Amigny et de Boissey (maintenus nobles en 1667), de Meurdrac, seigneurs de Flottemanville, du Coudray, de Val-Ferrault (maintenus nobles en 1598), de Meurdrac, seigneurs des Champs et de Mendinet (anoblis en 1598) ont une souche commune et sont des branches d’une ancienne race chevaleresque, séparées dans des siècles reculés[5].

Homonymie modifier

Le patronyme « Meurdrac » (et non « de Meurdrac ») a été porté par

  • Madame de La Guette (1613-1676), née Catherine Meurdrac, fille de Vincent « Meurdrac » ou « Meurdrat » notaire (profession roturière) et greffier à Mandres de 1595 à 1650 (mort à Mandres le ) et de Elisabeth Dovet (morte à Mandres en )[6].
  • Marie Meurdrac (1610-1680), sœur de la précédente, chimiste française qui appartenait à la bourgeoisie aisée[7].

Moreau, éditeur des Mémoires de Madame de La Guette écrit en 1859 : « Le nom patronymique du père de Madame de La Guette n'est presque jamais écrit « Meurdrac » Le nom de la famille du Cotentin à laquelle se rattache avec orgueil Madame de La Guette est bien « Meurdrac » au contraire[6].

Le nom « Meurdrac » a été aussi porté en Normandie par des familles non-nobles : on trouve par exemple en 1740 la mention de « Laurent Meurdrac, bourgeois de Caen »[8].

Notes et références modifier