Fantasy humoristique

Genre littéraire

La Fantasy humoristique (ou light fantasy) est un sous-genre de la fantasy. Cette fantasy a un ton léger, comme son nom l’indique (light signifie « léger » en anglais).

Elle trouve le plus souvent sa matière en se moquant ou en parodiant la fantasy dite classique, tout particulièrement la high fantasy qui, a contrario, a le plus souvent une intrigue et des thèmes sérieux (lutte du Bien contre le Mal, Monde à sauver).

Pour cela, elle joue avec tous les registres de l’humour : ironie, satire, parodie, burlesque, mais peut aussi utiliser le non-sens et l’absurde pour mettre en lumière le ridicule des scènes, ou leur décalage.

Les thèmes gravissimes ou horrifiques sont détournés de leur but principal dans la light fantasy.

La light fantasy peut croiser n’importe quel autre sous genre excepté la dark fantasy qui est son antagoniste naturel.

Genèse et histoire modifier

En 1940, après les débuts de la fantasy dans les pulps, paraît le premier roman de la saga Harold Shea (non traduite) écrite à quatre mains par un auteur plus tourné vers l’heroic fantasy : Lyon Sprague de Camp et son ami Fletcher Pratt. C’est la première œuvre de ce qu’on peut vraiment qualifier comme de la light fantasy. Dans la même veine, les deux amis créent aussi la série des Gavagan’s Bar.

Plus tard, après la parution du Seigneur des Anneaux, apparaît la parodie de l’œuvre de Tolkien Bored of the Rings (Lord of the Ringards) par Henry N. Beard et Douglas Kenney en 1969. Cette œuvre a bénéficié, tardivement, de la traduction française grâce aux éditions Bragelonne. Elle est sortie en 2004, sous le titre Lord of the Ringards.

En 1970, The Eye of Argon de Jim Theis est publié. Autre œuvre parodique qualifiée de la pire histoire de science fiction jamais écrite…

Œuvres de light fantasy modifier

Romans et recueils de nouvelles modifier

Bandes dessinées et mangas modifier

Films et téléfilms modifier

Séries et animés modifier

Sagas MP3 modifier

Notes et références modifier

Voir aussi modifier