Fatoumata Kébé
Fatoumata Kébé, née en à Montreuil, est une astrophysicienne française d'origine malienne. Elle est spécialisée dans l'étude des débris spatiaux.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Membre de | |
---|---|
Distinction |
Jeunesse et éducation
modifierFatoumata Kébé naît à Montreuil en 1985. Son père, cariste, et sa mère, femme de ménage, sont originaires de la région de Kayes au Mali[1]. Elle grandit à Noisy-le-Sec où elle passe un baccalauréat scientifique[1].
Elle s'intéresse à l'espace après avoir découvert l'encyclopédie astronomique de son père à l'âge de huit ans[2]. Après une licence en ingénierie mécanique à l'université Pierre-et-Marie-Curie[3], elle obtient dans la même université un master en mécanique des fluides[4], pour lequel elle a passé sa dernière année à étudier l’ingénierie spatiale à l'université de Tokyo[3]. Elle prépare ensuite un doctorat en astronomie à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides[5], et soutient en sa thèse intitulée Étude de l'influence des incréments de vitesse impulsionnels sur les trajectoires de débris spatiaux, à l'université Pierre-et-Marie-Curie[6]. Elle s'intéresse particulièrement aux débris spatiaux issus de la conquête spatiale[1].
En 2015, elle est l'un des visages de l'exposition Space Girls Space Women au Musée des Arts et Métiers sur les femmes dans le milieu spatial[5]. Elle est responsable de l'association Éphémérides, qui organise des ateliers d'astronomie dans les quartiers populaires[7],[8]. Elle fait aussi partie de deux associations qui militent en faveur des carrières féminines dans l'astronomie : Femmes et Sciences et Women in Aerospace[9].
Elle a lancé le projet entrepreneurial Connected Eco, avec la coopération de femmes au Mali pour optimiser l'usage de l'eau dans l'irrigation[5],[8]. Le projet a gagné le prix des jeunes innovateurs de l'Union internationale des télécommunications[1]. Elle a été nommée par le magazine Vanity Fair comme l'une des Françaises les plus influentes au monde en 2018[10]. En novembre 2021, elle est nommée chevalier de l'ordre national du Mérite[11].
Œuvres
modifierRomans
modifierDécoration
modifier- Chevalière de l'ordre national du Mérite (décret du )[11]
Références
modifier- « Les rêves d’étoiles de Fatoumata Kebe », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
- Cheek Magazine, « Fatoumata Kebe: cette scientifique veut éviter qu'un satellite s'écrase dans votre salon », sur ChEEk Magazine, (consulté le )
- Audrey Lebel, « La copine de Causette : Fatoumata Kebe, cosmic girl », Causette, (lire en ligne)
- « Fatoumata KEBE - Annuaire des Experts du Club XXIe siècle », sur Club XXIe siècle (consulté le )
- « Fatoumata Kebe, gardienne de l'espace et passeuse de savoir », sur Le Huffington Post, (consulté le )
- Fatoumata Kebe, Étude de l'influence des incréments de vitesse impulsionnels sur les trajectoires de débris spatiaux (thèse de doctorat en astronomie et astrophysique), Paris 6, (présentation en ligne)
- « Noisy-le-Sec : une docteure qui a la tête dans les étoiles », sur leparisien.fr, 2017-01-11cet19:55:47+01:00 (consulté le )
- Grazia.fr, « Fatoumata Kebe, 32 ans, docteure en astronomie - Femmes scientifiques, des figures dans l'ombre », Grazia.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Fatoumata Kebe, docteure en astronomie », sur France Inter (consulté le )
- Vanity Fair et Condé Nast Digital France, « Les 50 Français les plus influents du monde en 2018 », sur Vanity Fair, (consulté le )
- Décret du 24 novembre 2021 portant promotion et nomination
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Portrait : Fatoumata Kebe, l'astronome qui vise la Lune », Elle, (lire en ligne)
Lien interne
modifierLiens externes
modifier
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Éphémérides