Felipe Cazals
Felipe Cazals est un réalisateur, scénariste, producteur, acteur, directeur de la photographie et monteur mexicain né le à Mexico et mort le dans la même ville.
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Felipe Cazals Siena |
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Biographie
modifierFelipe Cazals Siena vit au Mexique jusqu'au début des années soixante quand il bénéficie d'une bourse pour étudier à l'IDHEC à Paris. En Europe, il devient l'assistant de réalisateurs comme Joshua Logan et Mauro Bolognini. Rentré au Mexique, il collabore à l'émission de télévision La hora de Bellas Artes, sous la coordination de Manuel Michel pour lequel il réalise ses premiers courts métrages (Que se callen, Leonora Carrington o el sortilego, Cartas de Mariana Alcoforado) en 1965. Cazals réalise son premier long métrage en 1968, La manzana de la discordia (La Pomme de discorde) en tant que production indépendante. Film noir situé à contre-courant des conventions du genre, La manzana de la discordia marqua une rupture dans le cinéma mexicain de l'époque. Afin d'ouvrir une brèche dans le cinéma industriel dominant, Cazals forme avec Arturo Ripstein et Rafael Castanedo un groupe éphémère, le Cine Independiente de Mexico qui produit en 1969, grâce à la vente de tableaux légués par ses amis peintres, son deuxième long métrage, Familiaridades (Familiarités), une comédie désopilante plutôt atypique dans l'œuvre de ce cinéaste. Il participe ensuite au cinéma commercial classique en réalisant des films historiques à gros budget comme Il était une fois Zapata (es) (1970), projet conçu, financé et interprété par Antonio Aguilar, acteur-chanteur de nombreuses comédies rancheras ou El jardín de tía Isabel (Le Jardin de tante Isabelle), l'année suivante, avec le soutien de fonds publics. 1975 constitue un tournant décisif de sa carrière : Canoa, récompensé au Festival de Berlin 1976, et El apando (Le Mitard), adaptation d'un roman de José Revueltas sur les conditions de vie des prisonniers de droit commun, sont restés des films fondamentaux du cinéma mexicain et ont attiré un public massif[1].
Il meurt le à l'âge de 84 ans[2].
Filmographie
modifiercomme réalisateur
modifierCinéma
modifier- 1965 : Que se callen...
- 1965 : La otra guerra
- 1965 : Mariana Alcoforado
- 1965 : Leonora Carrington o el sortilegio ironico
- 1965 : Alfonso Reyes
- 1968 : La manzana de la discordia
- 1969 : Familiaridades
- 1970 : Il était une fois Zapata (es) (Emiliano Zapata)
- 1971 : El jardín de tía Isabel
- 1973 : Aquellos años
- 1974 : Los que viven donde el viento sopla suave
- 1975 : Testimonios y documentos; Paro agrario
- 1975 : Investigación cientifica
- 1976 : Las poquianchis
- 1976 : Canoa
- 1976 : El apando (es)
- 1978 : La guera Rodríguez
- 1979 : El año de la peste
- 1980 : Rigo es amor
- 1981 : El gran triunfo
- 1981 : Las Siete cucas
- 1983 : Bajo la metralla
- 1984 : Centenario
- 1985 : Pesadilla
- 1985 : Los motivos de Luz
- 1985 : La habitación que silva
- 1985 : Dulce espiritu
- 1985 : Damian
- 1985 : La dama solitaria
- 1986 : El tres de copas
- 1986 : Testimonios de la revolución
- 1986 : Las inocentes
- 1987 : La furia de un dios
- 1991 : Burbujas de amor
- 1991 : Desvestidas y alborotadas
- 1993 : Kino
- 2000 : Su alteza serenísima
- 2004 : Digna: Hasta el último aliento
- 2005 : Las vueltas del citrillo
Télévision
modifier- 1983 : El qué sabe, sabe (série TV)
comme scénariste
modifier- 1965 : La otra guerra
- 1968 : La manzana de la discordia
- 1973 : Aquellos años
- 1974 : Los que viven donde el viento sopla suave
- 1985 : Pesadilla
- 1985 : La habitación que silva
- 1985 : Damian
- 1985 : La dama solitaria
- 1993 : Kino
- 2000 : Su alteza serenísima
- 2004 : Digna: Hasta el último aliento
- 2005 : Las vueltas del citrillo
comme producteur
modifiercomme acteur
modifier- 1969 : Familiaridades
- 1973 : Aquellos años
- 1979 : Crónica íntima
- 1991 : Bandidos : General
comme directeur de la photographie
modifiercomme monteur
modifierNotes et références
modifier- Leonardo García Tsao, in : Le cinéma mexicain, Éditions du Centre Georges Pompidou, Paris, 1992, p. 240.
- (en) « Felipe Cazals Died: Mexican Cinema Is In Mourning », sur We Publish News,
Liens externes
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