Femme ou Maîtresse

film sorti en 1947

Femme ou Maîtresse (Daisy Kenyon) est un film américain en noir et blanc réalisé par Otto Preminger, sorti en 1947.

Femme ou Maîtresse

Titre original Daisy Kenyon
Réalisation Otto Preminger
Scénario David Hertz
Elizabeth Janeway (roman)
Acteurs principaux
Sociétés de production 20th Century Fox
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame psychologique
Durée 99 min
Sortie 1947

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Daisy Kenyon, illustratrice de mode, est la maîtresse de Dan O'Mara, célèbre avocat, marié et père de deux enfants. N'ayant plus aucun espoir de l'épouser, Daisy considère leur amour comme révolu. Dan refuse de l'admettre. Elle rencontre, alors, Peter, un soldat dont la femme est morte cinq ans auparavant dans un accident. Lorsque ce dernier lui propose le mariage, Daisy accepte et perçoit, à travers cette décision, l'opportunité d'abréger sa relation avec Dan. Mais, l'avocat ne l'entend guère de cette oreille.

Fiche technique

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Distribution

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Acteurs non crédités

Commentaires sur le film

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Jacques Lourcelles définit cette comédie de mœurs, aussi sombre qu'austère, « comme une épure de type racinien » car l'action « n'obéit qu'au seul jeu des passions. »[1] « La passion chez ces êtres ultra-civilisés est loin d'être simple, car, constamment, mêlée de calcul, de froideur et d'hésitation », ajoute-t-il. Le film nous apprend aussi à nous méfier des apparences : l'instabilité affichée du doux Peter (Henry Fonda) dissimule, en vérité, force et sérénité. A contrario, « la fausse assurance de l'avocat Dan (Dana Andrews) le rend parfois vacillant comme un enfant. »[2] Quant à Daisy Kenyon (Joan Crawford), brûlant de passion et pathétique, elle « s'épuise à tâtonner entre deux partenaires. »[2]

Pour Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier , au-delà, d'une « classique rivalité amoureuse, Daisy Kenyon est une méditation à la fois douloureuse et apaisée, effaçant les partis pris théoriques et les symboliques morales. »[3]

Bien que le film soit probablement l'un des premiers films de fiction commercial à évoquer l'internement des Nippo-Américains, le personnage de Dan y défendant un ancien interné, aucun personnage nippo-américain n'apparaît à l'écran[4].

Références

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  1. Dictionnaire du cinéma, Les films, Bouquins, Robert Laffont, 1992.
  2. a et b J. Lourcelles : op. cité.
  3. Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, 50 ans de cinéma américain, Fernand Nathan, 1995.
  4. (en) Taunya Lovell Banks, « Outsider Citizens: Film Narratives about the Internment of Japanese Americans », Suffolk University Law Review, vol. 42-769,‎ , p. 769-794 (lire en ligne)

Liens externes

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