Ferdinand Martin
chirurgien orthopédiste français
Ferdinand Martin, né le à Groslay (actuel Val-d'Oise) et mort le à Paris[1], est un chirurgien-orthopédiste français.
Biographie
modifierEn , il est employé par les maisons d'éducation de la Légion d'honneur. En 1837, il entre au département de rééducation de l'hôpital des Invalides (1837).
À l'instar du Suisse Joseph-Frédéric-Benoît Charrière, il a inventé plusieurs prothèses des membres, notamment un système de jambe articulée[2] primé par l'Académie de Médecine en 1837 à la suite d'un rapport élogieux de Philippe-Frédéric Blandin.
Les recherches qu'il mène avec Alfred Collineau sur la coxalgie sont couronnées par le prix Montyon en 1864.
Chevalier de la Légion d'honneur, il devient président de la Société médico-pratique de Paris (1864).
Écrits
modifier- Premier mémoire sur le pied-bot, Paris, Urtubie et Worms, 1836, 48 p.
- Essai sur les appareils prothétiques des membres inférieurs, Germer-Baillière, 1850
- Mémoire sur une nouvelle méthode de traitement des fractures du col et du corps du fémur, 1855
- De la coxalgie : de sa nature, de son traitement, Delahaye, 1865
Notes et références
modifier- « Histoire générale de Groslay », sur Valmorency (association pour la valorisation et l'histoire de la Vallée de Montmorency) ; cite Nicolas Joseph Victor Ansiaux, Traité des bandages et appareils, Riga, , 336 p., p. 321.
- D'après Jules-Eugène Rochard, Histoire de la chirurgie francaise au XIXe siècle, Paris, J.-B. Baillière & Fils, , « Progrès en chirurgie: troisième période », p. 361-362
Liens externes
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