Ferdinando Busoni

clarinettiste et compositeur italien

Ferdinando Busoni, né en à Empoli et décédé en à Trieste, est un clarinettiste et compositeur italien. Il est le père du compositeur Ferruccio Busoni.

Ferdinando Busoni
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Anna Weiss-Busoni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie

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Après avoir reçu une formation musicale, il étudie la clarinette avec Gaetano Fabiani, professeur de l'orchestre municipal d'Empoli. A l'âge de 20 ans, il joue à Livourne dans l'orchestre dirigé par Maestro Carlini.

Il devient première clarinette dans l'orchestre municipal de Novare en 1862.

Il donne des concerts à Milan en 1863. Il est membre honoraire de la Reale accademia filarmonica de Bologne en 1864. Il continue à Trieste (1865), Venise, Stuttgard et Nancy (1868). Ensuite il s'installe à Paris en décembre 1868 où il rencontre un grand succès, puis à Trieste en 1870 et à Vienne. Il reprend à Bolzano (1879), Vienne, Milan et Arezzo (1884) et Gorizia (1870, 1890).

Il est professeur à l'institut musical de Novare.

Ferdinando Busoni est un clarinettiste virtuose réputé à son époque[1] et fait sensation en tant qu'artiste itinérant avec des fantaisies d'opéra et des chefs-d'œuvre de virtuosité. Il a souvent interprété les compositions de son collègue clarinettiste contemporain Ernesto Cavallini (1807-1874) dont il s'est inspiré.

Dans ses programmes de concert, il est parmi les premiers clarinettistes italiens à interpréter les Fantasiestucke op. 73 de Robert Schumann et le Grand Duo Concertant op. 48 par Carl Maria von Weber.

Il épouse la pianiste Anna Weiss (1833-1909), de Trieste mais d'origine bavaroise, et devient le père de leur enfant unique Ferruccio Busoni (1866-1924), compositeur et pianiste prodige, lequel compose plusieurs morceaux de clarinette pour son père essentiellement entre 1875 et 1879[2]. Ferruccio Busoni, enfant, met en musique deux poèmes de son père et entretient une fois adulte des rapports difficiles avec lui.

Il transmet à son fils son goût pour les fugues de Bach qui en retour mentionnait de son père qu'il « ne connaissait pas grand chose au piano, qu’il n’avait pas de rythme, mais compensait ses défauts par une énergie, une sévérité et un pédantisme remarquable. »[3]

Il publie une méthode reconnue pour clarinette en 1883, une Scuola di perfezionamento per il clarinetto[2], publiée à Hambourg chez Cranz.

Il a également été un critique musical reconnu. À Trieste, il publie en 1891 un article sur la clarinette dans le périodique L'Arte et, par la suite, il donna à la presse l'essai Cenni storicobiografici sopra Riccardo Wagner (Trieste, Sambo e C., 1898), en parlant plutôt mal de lui.

Ferruccio Busoni, dans une note biographique, écrivait sur son père : « un clarinettiste qui manipulait son instrument comme soliste d'une manière spéciale, s'inspirant parfois du violon, parfois de la musique vocale italienne. De son vivant, il a tourné le bec en jouant dans un orchestre, en partie par fierté et en partie parce qu'il était un artiste « naturel » qui suivait en grande partie son instinct. »

Œuvres

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Ferdinando composa des morceaux pour la clarinette comme:

  • Rêverie pastorale pour clarinette en si bémol et piano (Milan, Lucca, 1870)
  • Melodia pour clarinette en si bémol et piano (ca. 1880)

Bibliographie

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  • (it) Adriano Amore, La Scuola Clarinettistica Italiana. Virtuosi e Didatti, Cusano Mutri, TipoLitoGrafica Nuova Impronta, , 80 p. (lire en ligne), p. 18. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Notes et références

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  1. (en) R. M.Longyear, « Clarinet Sonorities in Early Romantic Music. », The Musical Times, vol. 124, no 1682,‎ , p. 224–226 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b (fr + en + de) Georg Meerwein, « Ferruccio Busoni - Early Character Pieces for Clarinet and Piano (First Edition) » [PDF], sur henle.de, Bamberg, (consulté le ).
  3. Steven Vanhauwaert, « Ferruccio Busoni - L’Énigme » [PDF], (consulté le ).

Liens externes

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