Fernand Lasne, né le à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) et mort le [1] dans la même ville[2], était un aviateur français, pilote de guerre durant la Première Guerre mondiale, pilote de records dans l'Entre-deux-guerres et pilote d'essai après la Seconde Guerre mondiale.

Fernand Lasne
Fernand Lasne en 1925 (air-journal.fr)
Biographie
Naissance
Décès
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Fernand Louis LasneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Conflit
Distinction

Biographie

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Né à La Ferté-Saint-Aubin le , Fernand Lasne se révèle très tôt doué pour la mécanique. En 1910, il fabrique de toutes pièces une bicyclette à hélice. Sportif, il participe à de nombreux concours de gymnastique avec les Cadets de Sologne[3].

Première Guerre mondiale

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Au début de la Première Guerre mondiale, Fernand Lasne est mobilisé comme sapeur au 7e régiment du Génie, sur l'Yser. Le il demande son transfert dans l’aviation militaire[3]. Le , il est affecté à l'escadrille MS.38 (en) comme mécanicien[4]. Accédant à l’école de pilotage d’Avord en 1916, il est breveté pilote (brevet militaire numéro 5 696) le [3]. Le il obtient le brevet civil (numéro 5 870) de l'Aéro-Club de France[3]. Il est affecté en à l’escadrille N.93[4] sur le front des Vosges[3]. Fin il est transféré comme pilote d'essai à l'escadrille des essais en vol de Villacoublay[4].

Entre-deux-guerres

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Embauché chez Nieuport[4] le , il y restera jusqu'en 1940. Breveté pilote de transport public le , il participe à toutes les grandes compétitions, ainsi qu'aux essais des avions produits par l'entreprise[3] :

  • le Fernand Lasne remporte l’épreuve[4] sur un biplan Nieuport NiD-29V à moteur de 300 ch, couvrant le parcours de 300 kilomètres en 1 heure, 2 minutes et 11 secondes[6] à une vitesse moyenne de 289 km/h[2], réussissant à devancer des appareils à moteur de 500 ch et 700 ch[3].

Seconde Guerre mondiale

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En 1940, il est "affecté spécial" chez Nieuport. Alors qu'il convoie un Morane-Saulnier MS.230 entre Nevers et Cosne, il est abattu par un chasseur allemand et s'en tire de justesse[3].

Durant la Seconde Guerre mondiale, Fernand Lasne parvient à échapper à toute collaboration avec l’occupant[4].

Après-guerre

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Dès 1945, il reprend du service comme pilote d'essai à la Société nationale des constructions aéronautiques du Centre (SNCAC)[4] à Toussus-le-Noble[3].

Fernand Lasne a pris sa retraite en 1958 après avoir totalisé près de 5 000 heures de vol[2] et fait décoller 30 prototypes[4]. Personnage aussi modeste que courageux, il est décédé le [8] à La Ferté-Saint-Aubin où il est inhumé[2],[3].

Distinctions

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Records

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  • Le , il bat le record de vitesse sur 500 km, à la vitesse moyenne de 306 km/h[3].
  • Le , il bat le record de vitesse sur 1 000 km qu'il parcourt en 4 heures, 1 minute et 38 secondes, à la vitesse moyenne de 248,853 km/h[3].
  • Le , il établit un record de vitesse avec une charge de 500 kg, en volant sur 500 km en 2 heures et 11 secondes, à la vitesse moyenne de 249,617 km/h[3].
  • Le , il signe les records de vitesse sur 1 500 km et 2 000 km en circuit fermé : 218,827 km/h et 218,759 km/h, avec un Nieuport-Delage NiD.42 équipé d’un moteur Hispano-Suiza d'une puissance de 500 ch[9].
  • Le , avec des charges de 250 kg et 500 kg, il améliore les performances dans le domaine de la vitesse :
    • sur 100 km, en 21 minutes et 21 secondes, à la vitesse moyenne de 281,030 km/h[3].
    • sur 200 km, en 42 minutes et 54 secondes, à la vitesse moyenne de 279,720 km/h[3].
  • Le , il s'octroie les records de vitesse et de distance avec une charge de 100 kg :
    • sur 100 km, en 24 minutes et 20 secondes, à la vitesse moyenne de 246,440 km/h[3].
    • sur 100 km encore, à la vitesse moyenne de 246,874 km/h[3].
    • sur 200 km, en 48 minutes et 59 secondes, à la vitesse moyenne de 244,874 km/h[3].
  • Le , il bat trois nouveaux records :
    • vitesse avec une charge de 500 kg[3],
    • distance avec 250 kg et 500 kg de charge : il parcourt 1 000 km en 4 heures 12 minutes 12 secondes, à la vitesse moyenne de 235,997 km/h[3].
  • Le , il bat le record de vitesse sur le trajet Paris - Bruxelles qu'il effectue en une heure[3].

Notes et références

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Bibliographie

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