Fernand Pelez
Ferdinand Emmanuel Pelez de Cordoba d'Aguilar, dit Fernand Pelez, né le [1] à Paris et mort dans la même ville le , est un peintre français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Ferdinand Emmanuel Pelez de Cordoba d'Aguilar |
Nationalité | |
Domiciles | |
Formation | |
Activité | |
Père | |
Fratrie | |
Parentèle |
Fernand Pelez de Cordova (oncle) |
Membre de | |
---|---|
Mouvements | |
Maîtres | |
Distinction |
d'un style d'abord académique, sa peinture se rattache ensuite au mouvement naturaliste. et d'ailleurs un de ses tableaux les plus connus est un martyr. le marchand de violette
Biographie
modifierFils de l'illustrateur Raymond Pelez[2], neveu du peintre Fernand Pelez de Cordova et frère du peintre Raymond Pelez dit Chalumeau[3], Fernand Pelez est initié à la peinture dès son jeune âge par son père.
Il étudie auprès de Félix-Joseph Barrias, d'Alexandre Cabanel et d'Adolphe Yvon à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Il est nommé professeur de dessin dans une école de la Ville de Paris. Il habite à cette époque au 15, rue de la Tour-d'Auvergne à Paris. Plus tard, son atelier sera au 62, boulevard de Clichy.
Il débute au Salon de 1866. De cette première époque datent des peintures d'histoire comme La Mort de l’empereur Commode (musée des Beaux-Arts de Béziers) et Adam et Ève (Moulins, musée Anne-de-Beaujeu).
À partir de 1880, sous l'influence des tableaux du peintre naturaliste Jules Bastien-Lepage et d'une prise de conscience sociale, il délaisse les sujets historiques pour se tourner vers la représentation des classes populaires et se livrer à une réflexion sur la condition humaine. Ses « enfants mendiants » s'inscrivent dans une forme d'esthétique espagnole héritée de Murillo.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Adam et Ève, huile sur toile, Moulins, musée Anne-de-Beaujeu.
- Gamin des rues, 1880, huile sur toile, Montréal, musée des Beaux-Arts.
- Grimaces et Misères. Les Saltimbanques, 1888, huile sur toile, Paris, Petit-Palais.
- L’Humanité ou Le Christ dans le square, 1896, huile sur toile, hôtel de ville de Paris.
- La Bouchée de pain, la Charité, 1892-1908, huile sur toile, Paris, Petit-Palais.
- La Mort de l’empereur Commode, huile sur toile, Béziers, musée des Beaux-Arts.
- La Vachalcade, 1896, huile sur toile, Paris, Petit-Palais.
- La Victime ou L’Asphyxiée, 1886, huile sur toile[4], Senlis, musée d’Art et d’Archéologie.
- Le Lavoir, huile sur toile, Le Havre, musée d'Art moderne André-Malraux.
- Le Marchand de citrons, huile sur toile, Quimper, musée des Beaux-Arts.
- Le Petit Marchand de citrons, 1895-1897, huile sur toile[5], Chambéry, musée des Beaux-Arts.
- Martyr, ou La Misère, ou Le Petit Marchand de violettes, huile sur toile[6], Laval, musée du Vieux-Château.
- The Homeless Boy, 1887, huile sur toile, Ottawa, musée des Beaux-Arts du Canada.
- Un martyr, ou Le Petit Marchand de violettes, 1885, huile sur toile, Paris, Petit-Palais.
Salons
modifier- 1875 : Les Tireurs d'arc.
- 1876 : Adam et Ève.
- Salon des artistes français :
- 1880 : Au lavoir, Le Petit Marchand de mouron, Les Dépouilles opimes
- 1881 : La Marchande de mouron, La Maternité
- 1882 : Irréconciliables, Le Philosophe
- 1883 : Sans asile
- 1884 : Sans asile ou Les Expulsés
- 1885 : La Misère à l'opéra, Un martyr ou Le Marchand de violettes
- 1886 : La Victime, Misère
- 1887 : Un nid de misère
- 1888 : Grimaces et misère
- 1889 : L'Ouvrière poitrinaire, Le Vitriol
- 1890 : Pauvre enfant !
- 1896 : L'Humanité ou Le Christ dans le square
Récompenses et distinctions
modifier- 1876 : médaille de troisième classe au Salon.
- 1879 : médaille de deuxième classe au Salon.
- 1880 : médaille de première classe au Salon.
- 1883 : membre de la Société des artistes français.
- 1889 : médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889.
- 1891 : nommé chevalier de la Légion d'honneur[7].
- 1910 : promu officier de la Légion d'honneur.
Expositions
modifier- Exposition universelle de 1889, Paris (Sans asile ou les Expulsés).
- du au , Paris, Petit Palais, Fernand Pelez (1848-1913), la parade des humbles[8],[9].
-
Grimaces et Misères. Les Saltimbanques (1888), Paris, Petit Palais.
-
Le petit Marchand de citrons (vers 1895-1897), Chambéry, musée des Beaux-Arts.
-
La Vachalcade (1896), Paris, Petit Palais.
Notes et références
modifier- Dossier de Légion d'honneur, base Léonore.
- « Dessins et sculpture récemment acquis par le Petit Palais », sur www.latribunedelart.com.
- « Notice Artiste no 19657 », sur www.musee-orsay.fr
- Notice no M0809005329, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 10480001906, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice no 00000065833, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Cote LH/2082/50 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Pelez, la miraculeuse rédemption d'un peintre "social" », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Fernand Pelez », sur Petit Palais, (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. 10, Paris, Gründ, 1999, p. 698.
- Gérald Schurr, Les Petits Maîtres de la peinture (1820-1920), Valeur de demain, Paris, Les Éditions de l’Amateur, 1982, t. II, p. 85, et t. VII, pp. 131-132.
- Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l’école française depuis les origines jusqu’à nos jours, 3 vol., Paris, Librairie Renouard, 1882-1885.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs, illustrateurs, plasticiens, au XIXe et XXe siècles, Paris, Éditions André Roussard, 1999.
- Collectif, Fernand Pelez, la parade des humbles, [catalogue de l’exposition présentée au Petit Palais à Paris du au ], Éditions Paris Musées, 2009.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier de Légion d'honneur, base Léonore.