L'image dessine les pièces et explique comment les assembler.
 Elles sont d'abord imprimées sur du papier ou du bristol.
 On peut coller un papier de faible grammage sur une matière
 plus résistante,  par exemple du carton pas trop rigide,  issu
 d'emballages réputés inutiles.   Ensuite on découpe.   Enfin,
 on encastre l'une après l'autre les pièces.  Leurs bords
 représenteront les arêtes d'un icosidodécaèdre,  polyèdre
 d'Archimède dessiné dans l'évidement de la pièce 0.

 Chaque encoche réalisée au cutter verra ses dimensions plutôt
 majorées,   de façon à accueillir largement l'épaisseur d'une
 autre pièce,  sur une longueur qui prolonge une autre encoche.
 Sur un même diamètre d'une pièce,  les encoches sont toutes les
 deux tournées soit vers l'intérieur,  soit vers l'extérieur.
 Chaque pièce est numérotée par le nombre de ses paires
 d'encoches tournées vers l'extérieur.

 De la pièce 1 jusqu'à la 5,  chacune est incurvée et pénètre dans
 le montage en cours,  puis s'encastre dans la position indiquée
 par le dessin,  en bas de l'image à droite.  Même non évidée,
 la dernière pièce peut s'introduire sans dommage dans la
 structure presque terminée,  à condition d'être assez souple.

 Sans lire des lettres,  on repère facilement les pièces 0 et 1
 pendant la construction,  l'une décorée d'un motif,  l'autre de
 vingt traits.  Bien sûr,  on peut aussi marquer des pièces à
 la main,  avec un surligneur ou un crayon de couleur.  Quand
 six personnes ont des feuilles de six couleurs différentes,
 chaque membre du groupe peut finalement disposer d'un jeu
 de pièces décagonales de six couleurs différentes.

 L'image ne vise pas l'économie,  une seule coupure aurait
 suffi à séparer deux pièces dessinées bord à bord.  Par envie
 de couleurs,  des surfaces pourraient décorer les pièces au verso
 d'un document PDF,  qui correspondraient à peu près aux lignes du
 découpage du recto.  Des espaces entre les pièces sont alors
 indispensables,  car obtenir deux dessins d'un côté et de
 l'autre d'une feuille,  imprimés exactement superposés,
 serait un coup de chance.

 En fonction du format et de la taille des feuilles à imprimer,
 on donnera d'autres dimensions à la page,  en ouvrant d'abord
 le fichier SVG dans un éditeur de texte  (traitements de texte
 déconseillés).  Et on modifiera la valeur d'un attribut  width
 ou  height  de l'élément  svg.   En conservant les valeurs
 de  viewBox  et  preserveAspectRatio,  voici de possibles
 valeurs pour une impression en taille  100% :
 width="1492" height="1055"   pour  A3,
 width="1055" height="746"    pour  A4.

 De récents adeptes du langage SVG s'instruirait peut‑être devant
 un élément “racine” un peu différent.  Juste après chaque valeur
 de  width  ou  height  du  svg,   on peut taper  px  (pixels),
 sans espace entre le nombre et l'unité :    height="746px"
 par exemple.  Quand rien n'est spécifié,  l'expression consacrée
 par les manuels est  “par défaut”.   Dans le présent élément  svg
 non modifié,  un visionneur d'images décode   px   par défaut,
 d'après les normes en vigueur.  Ces normes,  mises à jour sur
 le site  W3C,   sont plus ou moins respectées par tel
 ou tel navigateur web.

 Par exemple,  supprimer le seul  opacity="1"  du fichier d'origine
 ne changera rien du tout à l'image,   car  "1" est la valeur par
 défaut  de l'attribut  opacity.  Mais remplacer ce  "1"  par  "0"
 fera disparaître les écritures produites par les éléments  text,
 contenus dans le groupe  g  qui spécifie  opacity="0".  Car tout
 ce que ce groupe produit devient alors transparent complètement.

 Afin d'économiser de l'encre ou du toner,  une version  SVG,
 PDF  ou autre du document peut être réservée aux imprimantes.
 L'élément  g  de l'image qui spécifie un attribut  font-family,
 contient les  text  sources de toutes les écritures.  Alors
 attribuer   opacity="0"  ou  display="none"  à cet élément
 g  fera disparaître de l'écran tout ce qui était écrit.
 Mais on peut aussi supprimer ce groupe et son contenu,
 balise de fermeture incluse :   la dernière  </g>.
 Voir   https://validator.w3.org/   pour vérifier
 la validité d'un code SVG ou XML.

 Peut‑être quelqu'un modifiera une couleur de remplissage  (fill).
 Pour obtenir un fond d'image blanc à l'écran,  on peut remplacer
 "url(#bk)"  par  "white".   On peut aussi taper   fill="#fff"
 en langage  CSS  hexadécimal,  avec un code de couleur
 équivalent à   #ffffff   ou   rgb(255, 255, 255) :
 0xf  —> 15,  0xff  —>  15 * 16 + 15.   De la même façon,  le motif
 #kb  de la pièce  0  peut devenir blanc.   On peut aussi supprimer
 un élément  pattern  inutilisé,   identifié par  bk  ou  kb,
 jusqu'à sa balise de fermeture  </pattern>.

 Au besoin ou à l'envie,  voir  parentNode  et  documentElement
 du  Document Object Model,  en  HTML,  SVG,  XML.  Et imaginer
 des arbres généalogiques la racine en haut.   Comprendre alors
 le  mot   “héritage”   dans  des  commentaires  de  code  XML.
 Par exemple,  les  path  “enfants”  du premier élément  g
 du présent document  “héritent”  tous  du   fill="none"
 spécifié par ce  g  “parent”,   sauf quand ils spécifient
 leur propre valeur de la propriété  fill.