Fichier:Georges Desvallières, Apollon et Daphné, vers 1890.jpg

Fichier d’origine(710 × 1 024 pixels, taille du fichier : 184 kio, type MIME : image/jpeg)

Ce fichier et sa description proviennent de Wikimedia Commons.

Description

Description
Français : Apollon, drapé, couronné de lauriers, se tenant aux côtés de Daphné, nue, surgissant une branche de laurier à la main.

École, pays : France Paris, 1861 - Paris, 1950 vers 1889 ; vers 1890 Informations techniques sur l'œuvre Huile sur toile H x L en cm sans cadre : 350 x 250 peinture Informations générales sur l'œuvre Don Catherine AMBROSELLI DE BAYSER, 23/05/2007 Musée des Beaux-Arts (inv. 2007.7.1)

George Desvallières est, avec Maurice Denis, l’un des rénovateurs au début du XXe siècle de la peinture religieuse. Ils créent ensemble les Ateliers d’art sacré en 1919. Durant la Première Guerre mondiale, engagé dans les chasseurs alpins, il perd son fils aîné, Daniel, âgé de dix-huit ans, le 19 mars 1915, dans l’attaque du grand Reichackerkopf. Suite à un combat où il manque, ainsi que ses hommes, de perdre la vie, il fait alors le vœu de ne peindre que des thèmes religieux : la souffrance rédemptrice et la réconciliation des hommes seront alors ses principaux sujets.

Les Ateliers d’art sacré ainsi que les autres mouvements artistiques catholiques se font connaître essentiellement au travers des grandes expositions, particulièrement celle des arts décoratifs et industriels modernes de 1925 à Paris.

Auparavant, Desvallières s’est ouvert à la peinture très jeune puisque, dès 1877, il a pour maître Élie Delaunay. Ce dernier lui fait connaître en 1878 son ami Gustave Moreau. Cette rencontre le marque profondément et modifie sa façon de travailler. Il subit l’influence de ce nouveau maître essentiellement dans les portraits. Puis, comme lui, Desvallières multiplie les œuvres inspirées de la mythologie, telle cette immense esquisse d’« Apollon et Daphné », qui illustre parfaitement ses toiles de jeunesse. Au-delà de son thème, cette peinture monumentale révèle un sens de la couleur et une écriture plastique extrêmement libre que l’artiste doit à Moreau, qu’il admire sans limite.

Peintre atypique, il prouve dans ce grand format sa capacité à dépasser le carcan académique et son ouverture d’esprit. Rappelons qu’en tant que vice-président du Salon d’automne, il sera surnommé en 1905 « l’oncle des fauves », car il reconnaissait et valorisait naturellement le talent des créateurs de cette nouvelle école. [C. Delot, 2017]
Date vers 1890
Source https://musees-reims.fr/oeuvre
Auteur Joseph-Marie VIEN, Georges DESVALLIERES, Daniel DE BLIECK

Conditions d’utilisation

Public domain

Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l’auteur.


Vous devez aussi inclure un modèle indiquant pourquoi cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis. Veuillez aussi noter que certains pays ont des droits d'auteurs qui courent plus de 70 ans après la mort : 75 ans pour les Samoa et le Guatemala, 80 ans pour la Colombie, 95 ans pour la Jamaïque, 100 ans pour le Mexique. Cette image peut ne pas être dans le domaine public dans ces pays, qui d'ailleurs n'appliquent pas la règle du terme le plus court.

Historique du fichier

Cliquer sur une date et heure pour voir le fichier tel qu'il était à ce moment-là.

Date et heureVignetteDimensionsUtilisateurCommentaire
actuel11 février 2024 à 01:37Vignette pour la version du 11 février 2024 à 01:37710 × 1 024 (184 kio)JeanBaptistePoquelinUploaded a work by Joseph-Marie VIEN, Georges DESVALLIERES, Daniel DE BLIECK from https://musees-reims.fr/oeuvre with UploadWizard

Les 2 pages suivantes utilisent ce fichier :