English: Palace of the Intendant of Quebec, 1759-1761. Hand-coloured engraving by William Elliot (1727-1766), after a painting by Richard Short (flourished 1750). Courtesy of the National Archives of Canada, (C360.)
One of a set of
twelve engravings of views of Quebec drawn on the spot by Richard Short. Published in 1761.
Français : Vue du Palais de l’intendant, 1761
« Le second palais de l’intendant. L’allée principale mène à un perron à deux volées d’escaliers. Les vestiges de ce perron ont permis de reproduire la forme des marches à l’entrée des Voûtes du palais. » – archeologie.ville.quebec.qc.ca
- Une prison dans un palais
« À partir de 1663, l’intendant de la Nouvelle-France était responsable des finances, de la police et de la justice, ce qui faisait de lui le plus important administrateur de la colonie. Malgré cela, et contrairement au gouverneur, il n’avait pas de résidence officielle. En 1675, la brasserie de Jean Talon ferme ses portes. Il fallait donc trouver une vocation à cet imposant bâtiment. En 1685, on décide d’en faire le palais de l'intendant.
Ce nouveau palais servira non seulement de résidence pour l'intendant, mais il accueillera l'administration de ses différentes responsabilités. Ainsi, on y retrouvera les salles de réunion du Conseil souverain et de la sénéchaussée, cours de justice, le magasin du roi où étaient entreposées les munitions, des vivres et des marchandises, de même qu'une prison et un logis pour le geôlier et sa famille. Il est étonnant de constater qu'à l'étage l'intendant donnait des bals, alors que des prisonniers croupissaient dans des cachots situés dans les caves. Les conditions de vie y étaient exécrables, dans des voûtes basses, à peine éclairées, mal ventilées et très humides.
Au fil du temps, ce bâtiment et ceux qui suivront seront détruits à l’occasion d’incendies ou de batailles. Néanmoins, les voûtes jadis occupées par des prisonniers existent toujours et l'endroit constitue aujourd'hui un site archéologique majeur à Québec. »
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Société historique de Québec - Adaptation d’un texte du livre «Curiosités de Québec» de Jean-François Caron et Pierre Lahoud publié aux Éditions GID.