Firmin Gautier
Firmin Gautier, né le à Grenoble et mort le dans la même ville, est un peintre et dessinateur français.
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Biographie
modifierFamille
modifierVictor Alexandre Firmin Gautier naît au No 19 rue Saint-Jacques à Grenoble, d'un père menuisier. Son grand-père paternel est chapelier[1].
Dans son acte de mariage du à Grenoble avec Clarisse Augustine Alexandrine Combe, où Aimé Irvoy, statuaire, apparaît comme témoin, il est déclaré artiste peintre et membre du conseil municipal[2].
Son décès, survenu le à son domicile, dans le quartier « de la Frise » à Grenoble, est enregistré par Édouard Rey, alors adjoint au maire, qui occupera cette fonction ultérieurement[3]. Il est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Formation
modifierÀ l'école municipale de dessin il suit les cours de Théodore Ravanat (1812-1883) et de Félix Cottavoz (1810-1886). Les aides financières de la municipalité de Grenoble et du conseil général de l'Isère lui permettent de poursuivre sa formation à l'école des beaux-arts de Paris auprès d'Alexandre Cabanel (1823-1889), peintre académique du Second Empire et de son compatriote Ernest Hébert (1817-1908). Ce dernier, directeur de l'Académie de France à Rome à partir de 1867, l'invite à y séjourner trois années[4],[5].
À son tour, il aura comme élève Jacques Gay (1851-1925), peintre de genre, portraitiste et paysagiste[5].
Carrière
modifierŒuvre
modifierSa production comprend surtout des scènes religieuses, des portraits, des scènes de genre et des allégories[4]. Il fait partie de ce qu'on appellera l'école de Proveyzieux, du nom d'un petit village de Chartreuse où se retrouvent souvent, autour de Théodore Ravanat, une vingtaine de peintres et quelques sculpteurs locaux[5].
Expositions
modifier- 1853 : à quinze ans, il expose pour la première fois au Salon de Grenoble[4]
- 1866-1877 : envoi régulier d'œuvres au salon de Paris[6],[7]
- 1866 : salon de la société des amis des arts de Grenoble[8],[9]
- 1932 : salon de la société des amis des arts de Grenoble[10]
- 1935 : exposition au Petit Palais (Paris)[11]
- 1961 : exposition au musée Hébert (La Tronche)[11]
- 1976 : exposition à la maison Barnave (Saint- Égrève)[12]
- 2020 : exposition au musée de Grenoble[12]
Collections publiques
modifier- Le musée de Grenoble possède sept œuvres de Firmin Gautier[13],[14]
- Deux œuvres sont au musée dauphinois[15]
- Au Musée des Beaux-Arts de Chambéry : Tête de femme, sainte Madeleine[16] ,[17]
Hommage
modifierLe , le conseil municipal de Grenoble décide de donner son nom à une place du quartier où il a résidé, encore dénommé « de la Frise », devenu à partir de 1990 le quartier Europole[18]. Depuis 2002, c'est sur cette place que se trouvent le parvis et l'entrée du nouveau palais de justice de Grenoble.
Notes et références
modifier- Archives Municipales et Métropolitaines de Grenoble, « État civil : registre des naissances de 1838 », sur archives.grenoblealpesmetropole.fr (consulté le ), p. 9.
- Archives Municipales et Métropolitaines de Grenoble, « État civil : registre des mariages de 1877 », sur archives.grenoblealpesmetropole.fr (consulté le ), p. 10.
- Archives Municipales et Métropolitaines de Grenoble, « État civil : registre des décès de 1877 », sur archives.grenoblealpesmetropole.fr (consulté le ), p. 6.
- Musée de Grenoble (Collection), « Intérieur d'atelier : Firmin Gautier, avant 1866 », sur www.museedegrenoble.fr (consulté le ). .
- Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Maurice Wantellet, , 280 p. (ISBN 2950222307 et 9782950222305, OCLC 242673815, BNF 34978582, présentation en ligne, lire en ligne ), p. 62-63, 66, 105. .
- (en) AskArt, « Artist Biography & Facts : Firmin Gautier », sur www.askart.com (consulté le ).
- Candice Humbert, LARHRA - LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, « L'élaboration d'une culture artistique régionale : Grenoble et ses artistes de 1796 à 1853 : (volume 1 - texte) » (Thèse universitaire), sur theses.hal.science, (consulté le ), p. 154.
- Musée de Grenoble, « Firmin Gautier : Concert champêtre - Esquisse », sur www.navigart.fr (consulté le ).
- Musée de Grenoble, « Firmin Gautier : Rosa mystica dite aussi Sainte Famille », sur www.navigart.fr (consulté le ).
- Musée de Grenoble, « Firmin Gautier : Portrait d'Antoine Barnave », sur www.navigart.fr (consulté le ).
- Musée de Grenoble, « Firmin Gautier : L'Epigraphie », sur www.navigart.fr (consulté le ).
- Musée de Grenoble, « Firmin Gautier : Intérieur d'atelier », sur www.navigart.fr (consulté le ).
- Musée de Grenoble, « Gautier Firmin », sur www.navigart.fr (consulté le ).
- J. Roman, Ministère de l'Instruction publique et des beaux-arts, Histoire et description du musée-bibliothèque de Grenoble, Paris, Plon, , 231 p. (lire en ligne), p. 24-25, 101, 107.
- Isère – Le département, « "Gautier, Firmin" : Les collections départementales », sur collections.isere.fr (consulté le ).
- « Tête de femme : Ste Madeleine (Firmin Gautier), Chambéry, musée des beaux-arts », notice no 10480003927, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Candice Humbert, LARHRA - LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, « L'élaboration d'une culture artistique régionale : Grenoble et ses artistes de 1796 à 1853 : (volume 1 - texte) » (Thèse universitaire), sur theses.hal.science, (consulté le ), p. 260.
- « Les places de Grenoble : photos et histoire », sur www.charles-de-flahaut.fr (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Maurice Wantellet, Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Maurice Wantellet, , 280 p. (ISBN 2950222307 et 9782950222305, OCLC 242673815, BNF 34978582, présentation en ligne, lire en ligne ), p. 62-63, 66, 105.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée de Grenoble (Collection), « Intérieur d'atelier : Firmin Gautier, avant 1866 », sur www.museedegrenoble.fr (consulté le ).
- Quelques œuvres de Firmin Gautier sur la base Joconde.