Fives (entreprise)
Fives est un groupe d'ingénierie industrielle international implanté dans près de 30 pays et actif dans plusieurs secteurs parmi lesquels le ciment, l'acier, le verre, l'aluminium, l'aéronautique, l'automobile, et la logistique[1]. L’offre de Fives s’étend de l’équipement isolé à la ligne complète de production, l’atelier ou l’usine clés en main. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 2 milliards d'euros et employait près de 8 500 personnes fin 2019.
Fives | |
Logo de Fives | |
Création | 1812 |
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Fondateurs | Jean-François Cail |
Personnages clés | Bertrand de Fontviolant |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | Industry can do it |
Siège social | Paris France |
Direction | Frédéric Sanchez, Président |
Actionnaires | Management, Ardian, CDPQ, PSP |
Activité | Ingénierie industrielle |
Filiales | Addup |
Effectif | Plus de 9 000 salariés |
SIREN | 542 023 841 |
Site web | https://www.fivesgroup.com/ |
Chiffre d'affaires | 2,395 milliard d'€ (2023) 2,027 milliard d'€ (2022) |
Résultat net | 150 millions d'€ (2023) 125 millions d'€ (2022) |
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Parmi ses réalisations historiques, on peut noter parmi les premières locomotives à vapeur produites en France, des moteurs d'avions français pendant la Première Guerre mondiale, les ascenseurs de la tour Eiffel, la gare d'Orsay et le pont Alexandre-III[2].
Internationalisée, l’entreprise réalise plus de la moitié de ses enregistrements de commande hors d’Europe en 2019[3][source insuffisante].
La Caisse de dépôt et placement du Québec et l'Office d'Investissement des Régimes de Pensions du Secteur Public (en) sont actionnaires minoritaires du Groupe, aux côtés d’Ardian et du management de Fives[4].
Histoire
modifierFives fait son apparition au XIXe siècle et doit son nom à un quartier de la ville française de Lille : Fives où était établie la principale usine de l'entreprise. Elle symbolisait la première révolution industrielle[2]. Cet établissement de construction d'ouvrages métalliques fermé dans les années 1990 fait actuellement l'objet d'une reconversion urbaine.
Le groupe s'est constitué par croissance organique des sociétés Cail et Fives-Lille et par une suite de fusions d'entreprises.
Les origines de la Société des Anciens Établissements Cail remontent à la Société Ch.Derosne et Cail fondée en 1838 à Paris succédant à un atelier de construction de matériel pour les sucreries créé en 1818 par Charles Derosne dans le quartier de Chaillot. La Société J. F Cail & Cie succède en 1850 à la Société Ch. Derosne et Cail. Cette société disparaît en 1870 remplacée par la Nouvelle Société J.F Cail puis en 1883 par la Société Anonyme des Anciens Établissements Cail qui devient en 1898 la Société française de constructions mécaniques avec des usines fondées dans les années 1840 par la société Ch. Derosne et Cail à Douai, Denain et Albert. L'entreprise Cail était dans les années 1850 le plus important producteur mondial de locomotives fabriquant les célèbres Crampton[5].
Les ateliers de construction mécanique de Fives sont fondés en 1861 par Basile Parent et Pierre Schaken, spécialisés dans la construction de voies de chemin de fer et locomotives. Les ateliers se trouvent à Fives (Lille) et à Givors dans le Rhône. En 1854, Basile Parent et Pierre Schaken obtiennent un premier contrat de durée six ans de la part de la Compagnie du chemin de fer du Grand Central et louent les ateliers d'Oullins[6].
Dès 1861, les deux sociétés Cail et Fives-Lille forment une coentreprise : la « participation Cail, Parent, Schaken, Houel, Caillet, à Paris et Fives-Lille »[7],[8],[9]. Cette coopération conduit à la réalisations de locomotives, ponts, viaducs, charpentes métalliques[10].
En 1865, la société devient la « Compagnie de Fives - Lille »[11]. Son capital est de 6 millions de francs et son siège social se trouve à Paris[réf. nécessaire]. Une partie de la production des roues et essieux de wagon a lieu à Givors dans le Rhône[12]. En 1868, cela devient la société anonyme « Compagnie de Fives-Lille pour constructions mécaniques et entreprises »[13],[14],[15]. En 1868, la Compagnie Fives-Lille, dans l'usine de Givors augmente sa capacité de production et produit des charpentes métalliques, des ponts en fer.
Quand la participation prend fin en 1870, la société Fives-Lille ajoute à ses activités la construction de matériel de sucrerie, secteur qui avait été réservé à Jean-François Cail et Charles Derosne.
« Fondée en 1861, elle doit sa notoriété à l'ampleur de ses installations (plus de 15 hectares d'ateliers, 12 marteaux pilons, 95 forges, 500 machines-outils), au nombre de ses ouvriers qui sont plusieurs milliers. (...) de 1861 à 1905 sortent de ses ateliers plus de 2000 ponts de chemin de fer, une centaine de ponts routiers, dont certains monumentaux, des gares de chemins de fer dont la célèbre gare d'Orsay, plus de 2000 locomotives. La Compagnie de Fives-Lille exporte ses productions dans le monde entier, en Espagne, en Égypte avec deux ponts sur le Nil, en Roumanie, en Chine, au Brésil, en Argentine ... »
En 1877, la société Fives-Lille a de nombreuses agences à l'étranger : en Russie, en Autriche, en Italie, en Espagne et Portugal, en Egypte, aux Antilles, à Maurice, à Bourbon, à Java et au Brésil[8].
Dès la fin du XIXe siècle, Fives-Lille promeut le développement de l'expertise en machines à vapeur et en ingénierie à Lille ; elle soutient l'école des ouvriers chauffeurs mécaniciens et contribue à la formation des élèves-ingénieurs de l'Institut industriel du Nord, devenu aujourd'hui École centrale de Lille.
En , les nouveaux ateliers de Fives-Lille peuvent mettre en chantier 80 locomotives par an. Ils produisent les machines du Transsibérien. Ils fournissent en même temps l'artillerie lourde des cuirassés Gambetta et Jules-Ferry[16].
L'industrie d'armement occupe l'usine de Lille. Elle emploie, en 1914, environ 1 000 ouvriers qui rejoignent l'usine de Givors avant l'occupation de la ville par les troupes allemandes. L'usine se développe et à la fin de 1918, le site de Givors emploie plus de 8 000 ouvriers.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'usine de Lille est réquisitionnée par l'occupant allemand[17]. Elle va devenir une cible stratégique pour les alliés, en raison de sa production de matériel ferroviaire utilisé par les Allemands. L'usine va faire l'objet d'un spectaculaire attentat en , agencé par le capitaine Michel, nom dans la résistance de Michel Trotobas, et sera paralysée pendant deux mois[18].
En 1950, lors de la grève des dockers de 1949-1950, ses locomotives partant vers la Guerre d'Indochine sont bloquées sur le Port de Dunkerque[19].
En 1958, « Cail » et « Fives-Lille » se regroupent pour donner naissance à la société « Fives Lille-Cail »[20],[21]. La création de la société Fives-Lille-Cail par la fusion des deux entités nommées avait souvent été envisagée : les deux entreprises œuvrent sur des créneaux proches, les usines sont géographiquement proches, les relations existent depuis longtemps. Elle est présentée aux conseils d'administration des sociétés comme une opportunité et une nécessité en raison de la création du marché commun européen : pour affronter la concurrence induite par la création de ce marché, il faut former des entités plus puissantes pouvant diminuer les prix, par gains de productivité, mise en commun des capacités (bureaux d'études, production,...), améliorer les délais, moderniser les installations en se dotant de moyens plus importants[22]. Un des objectifs majeurs consiste à gagner de nouveaux marchés à l'étranger, celui-ci représentant déjà environ la moitié des clients du nouveau groupe. Cette fusion a été possible grâce à une entente entre la Banque de Paris et des Pays-Bas à laquelle est liée Fives Lille, le Crédit lyonnais et la Banque de l'Union parisienne auxquels est liée Cail[23].
En 1958, Fives-Lille-Cail obtient la médaille d'or à l'exposition universelle de Bruxelles de 1958[22].
La nouvelle société absorbe Applevage en 1963[24], Breguet (sucrerie) et Breguet-Sautter-Harlé (construction mécaniques et électriques) en 1966. Elle fusionne enfin avec le chaudiériste Babcock-Atlantique en 1973, formant ainsi la Fives Cail Babcock (FCB), la propulsant au premier rang de la mécanique lourde française[25].
En 1980, la société holding du groupe créée en 1963 devient Fives-Lille. Elle possède les sociétés Nordon (tuyauterie) et Pillard (Combustion) et obtient en 1987 le sous-groupe Stein Heurtey. Entre 1987 et 1996, le Groupe abandonne peu à peu ses activités de fabrication et se concentre sur l'ingénierie[2]. En 1990 le site de Givors est vendu.
En 1997, le Groupe acquiert le groupe Cinetic (système intégré de manutention) et se développe dans le secteur de l'automobile avec le rachat d'autres entreprises plus petites spécialisées dans les domaines des lignes automatisées d'assemblage, des systèmes de lavage de pièces en cours d'usinage et des machines de rectification de pièces de moteurs.
En 2001 la Compagnie de Fives-Lille est vendue par son actionnaire principal Paribas et quitte la cotation de la bourse. Entre 2001 et 2007, le Groupe met en œuvre une stratégie de recentrage. Après de multiples acquisitions (Landis, Metrap, etc.), Fives ouvre des bureaux et des représentations de filiales à l'international. En 2006, Charterhouse General Partners, et Barclays Private Equity, deviennent les actionnaires principaux de l'entreprise. En 2007, le Groupe opère un changement d'identité de marque : « Fives-Lille » devient « Fives », dénominateur commun des marques du groupe, avec également un nouveau logo. Le pôle aluminium devient Fives-Solios.
Filiales, acquisitions et coentreprises importantes
modifierFives s'est développé à travers l'acquisition de nombreuses sociétés à l'international et par la création de coentreprises :
- Fives FCB, entreprise française issue de la fusion avec le chaudiériste Babcock-Atlantique en 1973, formant Fives-Cail Babcock (FCB). Elle a contribué à la fabrication du VAL 208 de Matra Transport ;
- Fives DMS, entreprise française, anciennement DMS acquise en 2007, se spécialise dans la conception et la réalisation de lignes de traitement et de revêtement de bande d’acier et d’équipements mécaniques associés ainsi que de laminage à froid pour les aciers inoxydables et au silicium[26] ;
- Fives ECL, anciennement ECL de Ronchin, entreprise française spécialisée dans la conception et l'installation d'équipements pour la production d'aluminium primaire, acquise en 2015[2] ;
- Fives Syleps, entreprise française spécialisée dans les systèmes de gestion automatisée d'installations industrielles, acquise en 2017[27] ;
- AddUp, coentreprise créée en 2015 entre Fives et Michelin. L'entreprise propose à ses clients des solutions industrielles d'impression 3D métallique[28] ;
- Fives Lund LLC, anciennement Lund Engineering, entreprise américaine spécialisée dans la conception et la fourniture d'équipements pour l'automatisation de la fabrication de pièces en composites dans le secteur aéronautique acquise en 2015[29] ;
- Fives Itas, anciennement Itas, entreprise italienne spécialisée dans la conception et la fourniture de systèmes de combustion pour les secteurs du gaz et du pétrole, acquise en 2014 ;
- Fives OTO, anciennement OTO Mills, entreprise italienne spécialisée dans la conception et la production de tubes d'acier et de systèmes d'automatisation pour l'industrie sidérurgique, acquise en 2013 ;
- Fives Machining Systems Inc., anciennement MAG Americas, entreprise américaine rachetée au groupe allemand à capitaux américains MAG, fabricant de machines-outils pour l'industrie automobile et aéronautique[30], de Forest-Liné Industrie, et de ses deux sites de la Somme et de l'Aveyron, acquise en 2013[31] ;
- Fives Stein, anciennement Stein Heurtey (France), entreprise française spécialisée dans la thermique industrielle pour la production de verre et d'acier (verre plat, équipements thermiques industriels), acquise en 1987. Elle devient Fives Stein en 2007. Elle fournit des équipements tels que four de fusion de verre, bain d'étain et étenderie aux verriers mondiaux (Saint Gobain, Pilkington, Guardian, Euroglas, Fuayo, Yaohua, etc) ;
- Fives ProSim, anciennement ProSim, entreprise française spécialisée dans l'édition de logiciels de simulation et d'optimisation des procédés industriels, acquise en 2023[32].
Métiers
modifierFives conçoit et réalise des machines, des équipements de procédé et des lignes de production dans les secteurs industriels de l'acier, de l'aéronautique et de l'usinage de précision, de l'aluminium, de l'automobile, de l'industrie manufacturière, du ciment et des minéraux, de l'énergie, de la logistique et du verre. Les principaux domaines d'intervention demeurent le ciment, le sucre, l'acier et l'aluminium[2].
Ses métiers vont du bureau d'études, à la conduite de projets, en passant par les métiers sur chantier, les fonctions commerciales et avant-projets.
En 2019, le groupe se diversifie avec des machines-outils, de l'assemblage d'équipements, des lignes d'assemblage, des systèmes de manutention, de l'impression 3D, une activité logistique, pour différents secteurs d'activité (aéronautique, automobile, commerce électronique, etc.)[2].
Implantation géographique
modifierLes lieux de production étaient Fives, Denain dans le Nord et Givors dans le Rhône. En 1958, ils emploient plus de 6 000 salariés[2]. La nouvelle entité, leader de la mécanique lourde en France, travaille dans différents secteurs : la construction de matériels ferroviaires, la sucrerie, la cimenterie, les ponts et charpentes métalliques, etc[2].
Le siège social du groupe est situé à Paris[2]. En 2019, le groupe emploie 8 500 salariés dans une trentaine de pays dont 4 000 en France, dont un gros tiers dans le département du Nord, où se trouve l'entreprise Fives ECL (Ronchin), le centre de recherches de l'entité ciment à Noyelles-lès-Seclin, le bureau d'études à Villeneuve-d'Ascq[2]. Le groupe se développe sur le marché mondial des équipements industriels, le chiffres d'affaires multiplié par six entre 2000 et 2019 est presque entièrement réalisé à l'international[2].
Enjeux liés à la décarbonation
modifierFives réalise ses activités dans des secteurs industriels qui demandent une grande quantité d'énergie (acier, aluminium, ciment, sucre), l'industrie lourde étant une source importante de CO2[33].
Dans le contexte des accords de Paris sur le climat et dans sa stratégie RSE, le groupe cherche à décarboner ses activités, notamment par des économies d'énergie, du gain d'efficacité énergétique, des nouvelles technologie, l'électrification des usages fossiles ou par l'utilisation de l'hydrogène[34],[35],[36].
Production et réalisations
modifierLocomotives à vapeur
modifier- 030 T Ouest n° 3531 à 3540 de 1889, et n° 3573-3587 de 1897.
- 030T Voies ferrées des Landes de 1889, 6 exemplaires[37]
- 221 Nord 2.671 à 2.675 puis 221 A 31 à 35 SNCF de 1904.
Production de locomotives
modifierEn tant que constructeur de matériel ferroviaire, Fives a livré pour[réf. souhaitée] :
- la Compagnie des chemins de fer du Nord ;
- la Compagnie des chemins de fer de l'Est :
- Des 040 Est pour la tranche 0642 à 0666 en 1886 ;
- Une partie des 150 Est 150001 à 150195 (futures 1-150 E 1 à 195 de la SNCF) ;
- la Compagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée (PLM) :
- la Compagnie des chemins de fer de l'État :
- les 2D2 5400 ;
- la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans :
- les 2D2 5500 ;
- la SNCF :
Ponts
modifier- Pont levant de la rue de Crimée, situé dans le 19e arrondissement de Paris, 1885.
- Pont Boieldieu (1888), à Rouen
- Pont Alexandre-III (1900) et Pont des Arts, à Paris
- Pont de Bellerive (1932) sur l'Allier entre Vichy et Bellerive-sur-Allier
- le viaduc des Fades.
- Participation au Pont de tancarville
Locomotives Fives-Lille préservées
modifier- 1856: (exhibée au Centro de Artesanato) de Nazaré, Bahia (Brésil) Source : Inventário das Locomotivas a Vapor no Brasil, Regina Perez, Editora Notícia & Cia. (ISBN 85-906677-0-7), 1871, 030T, voie métrique, opérait chez Estrada de Ferro Nazaré #2 "Visconde de São Lourenço", Brésil.
- 1898: 2C h4v CP262, locomotive à vapeur à tender séparé, type "ten wheeler", voie ibérique, mise en place au Museu Ferroviário Nacional, Entroncamento, Portugal (https://www.fmnf.pt/pt).
- 1909: 230 T 327, locomotive/tender à vapeur, à Puget-Théniers dans Alpes-Maritimes ; classée Monuments Historiques le 30/10/1987 MH.
- 1934: 2D2 5525, locomotive électrique, propriété de l'association E 525 constituée par l'AFAC, le COPEF et la FACS ; classée Monuments Historiques le 27/03/1990 MH.
- 1937: 231 E 41, locomotive à vapeur à tender séparé, type Pacific, mise en place sur le boulevard des déportés à Saint-Pierre-des-Corps ; classée Monuments Historiques le 04/04/2003 MH.
Autres réalisations
modifier- Charpentes métalliques de la gare d'Orsay à Paris
- Ascenseurs de la Tour Eiffel, à Paris, pour l'exposition universelle de 1889.
- Fermes géantes de la Galerie des Machines[38]
- Participation à la mise en œuvre du complexe sidérurgique de Dunkerque (ArcelorMittal Dunkerque)[2]
Catalogues de réalisations
modifierSponsoring voile
modifierDans le cadre de sa stratégie marketing, le groupe Fives sponsorise le voilier Imoca Fives-Lantana Environnement.
Le skipper Louis Duc participe aux courses océaniques en solitaire ou en double, comme la Route du Rhum, la Transat Jaques-Vabre et le Vendée Globe[39],[40].
Personnalités Importantes
modifierGalerie
modifier-
Locomotive du Bousquet 6.122 de la Compagnie des chemins de fer du Nord
-
Locomotive Est 6101 Modèle Bousquet (1905)
-
130T Cail N°2296 à voie métrique pour chemin de fer secondaire, datant de 1889
-
140 C (1913)
-
CC 7100 (1952)
-
2D2 9100 (1950)
-
Locomotive sans foyer, système Francq (1888)
-
Maquette de No 1, type 031T, construites par Fives-Lille en 1888.
-
Locomotive Type 031 de la Cie. Fives Lille, "L'Obiou“ du Chemin de fer de la Mure.
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Site officiel
- Yannick Boucher, «Le groupe Fives pousse les feux de sa différence industrielle », dans La Voix du Nord, 12 juillet 2019, p. 41.
- « Groupe d’ingénierie industrielle, Fives conçoit et réalise des machines, des équipements de procédé et des lignes de production pour les plus grands industriels mondiaux. », sur Fivesgroup.com
- « La Caisse de dépôt et placement du Québec et Investissements PSP », sur Fives Group (consulté le )
- Anne Calitte, « Cail, constructeur de locomotives », Revue du Nord, (lire en ligne)
- Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France, Par Jean Lambert-Dansette;Publié par L'Harmattan; (ISBN 2738498825 et 9782738498823)
- Parent, Schaken, Caillet et Cie
- Société de l'industrie minérale (France), Bulletin trimestriel, (lire en ligne)
- François Crouzet, « Fives-Lille : une entreprise de constructions mécaniques pendant la « Grande dépression » - et après », dans L'économie franc̜aise du XVIIIe au XXe siècle : perspectives nationales et internationales : mélanges offerts à Franc̜ois Crouzet, Paris, Presses Paris Sorbonne, (ISBN 9782840501398, lire en ligne), p. 299.
- Eugène Dejonc, ancien chef d'atelier de l'École des arts et des mines, contremaître des Maisons Cail, Bréguet, M. C. Codron, ingénieur, professeur à l'Institut industriel du Nord, lauréat de l'Académie des sciences et René Champly, ingénieur-mécanicien, La Mécanique pratique. Guide du mécanicien. Procédés de travail. Explication méthodique de tout ce qui se voit et se fait en mécanique (réimpr. 6e édition augmentée, par René Champly, ingénieur-mécanicien)
- « Compagnie de Fives-Lille : Annuaire de la Compagnie des Agents de Change 1898 p.1584 », sur dfih.fr, (consulté le ).
- photographie de l'usine de Givors
- Fond FIVES-CAIL-BABCOCK des Archives Nationales du Monde du Travail, Roubaix
- « Fives-Lille pour constructions mécaniques et entreprises (Cie de) », sur symogih.org (consulté le ).
- Yves Chapuis, « L'usine Fives-Lille - Givors », sur yves.c.free.fr, (consulté le ).
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, La Voix du Nord éditions, 1998, page 39
- La Voix du Nord du vendredi ,p. 16 Lille et la métropole.
- Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 juin 1999, p. 43
- Le Monde du 2 février 1950 [1]
- http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/1991_005+1994_001+1994_016+2001_010+2002_036/1994_001_INV.pdf
- Les études industrielles du Crédit Lyonnais, 1953-1989 : [2]
- François Lecocq, « Fives-Lille-Cail s'ouvre au marché européen», dans Cent ans de vie dans la région, tome 4 : 1958-1975, La Voix du Nord éditions, hors série du 17 octobre 1999, p. 16.
- *Bernard Desjardins. Le Crédit lyonnais, 1863-1986: études historique, Droz, Paris, 2003
- « histoire-entreprises.fr/he-le-… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Usines Babcock & Wilcox à la Courneuve », sur Seine-Saint-Denis tourisme (consulté le ).
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- « Automatisation de process industriels - Fives Syleps, supply chain management », sur Fives Syleps (consulté le )
- (en-US) Aurélien Mouliets, « Global Metal Additive Manufacturing Solutions », sur AddUp (consulté le )
- (en) « Engineering | Fives Lund LLC | Seattle, WA », sur Fives Lund LLC (consulté le )
- [3]
- [4]
- « Fives rachète ProSim », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne)
- En 2014, l'industrie (et en particulier l'industrie lourde) est responsable d'environ 20% des émissions de CO2 dans le monde. Article détaillé : Émission de dioxyde de carbone#Émissions anthropiques.
- « « La décarbonation passe par des innovations de rupture », lance Frédéric Sanchez, président de Fives », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- « Décarbonation : Pochet choisit Fives pour son premier four électrique », sur Premium Beauty News (consulté le )
- « Décarbonation de l'industrie : entre volontarisme et complexité (1/4) », sur Actu-Environnement, (consulté le )
- Christian Lacombe et Lucien Chanuc, L'extraordinaire réseau ferré des Landes de Gascogne : Compagnie du chemin de fer du Médoc, Chemin de fer d'interêt local de Nizan..., Breil-sur-Roya, Editions du Cabri, , 159 p. (ISBN 2-903310-58-0), p. 79
- Les Chantiers de l'Exposition universelle de 1889 du 15 avril 1887
- « Louis Duc boucle la transat Jacques Vabre à la 14e place, 2e des Imoca "ancienne génération" - France Bleu », sur France Bleu et France 3, (consulté le )
- « Fives - Lantana Environnement. Louis Duc : "La Transat Jacques Vabre est une étape vers le Vendée Globe" », sur lamanchelibre.fr (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Bernard Desjardins . Le Crédit lyonnais, 1863-1986: études historique, Droz, Paris, 2003 Lire en ligne
- Joseph DUBOIS, Les Locomotives du Nord, histoire de Fives-Lille-cail et des constructeurs ferroviaires du Nord, édition Publi-Nord, (ISBN 9782902970025), 1983 ;
- Joseph Dubois, « L'usine de Fives-Lille et la construction ferroviaire française au XIXe siècle », Revue du Nord, vol. 67, no 265, , p. 517-525 (lire en ligne).
- La Société de l'Industrie Minérale, Visite aux Ateliers de la Compagnie de Fives-Lille à Fives-Lille, Bulletin de la Société de l'Industrie Minérale, p: 352–367, 1877 Lire en ligne ;
- Catalogue de références Fives-Lille
- Compagnie de Fives-Lille, Ateliers de construction à Fives-Lille (Nord) et à Givors (Rhône) ; Ponts, charpentes et constructions diverses, vol. 1 vol. (95 f. de pl.) : ill., Paris, Imp. Lemercier & Cie (présentation en ligne, lire en ligne)
- Compagnie de Fives-Lille, Ateliers de construction à Fives-Lille (Nord) et à Givors (Rhône) ; Appareils mécaniques divers et locomotives, vol. 1 vol. (65 f. de pl.) : ill., Paris, Imp. Lemercier & Cie (présentation en ligne, lire en ligne).
- Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France, Par Jean Lambert-Dansette;Publié par L'Harmattan; (ISBN 2738498825 et 9782738498823).
- Geneviève Hermann et François Caron, FIVES 200 ans de révolutions industrielles, étagèréditions, , 120 p. (ISBN 979-10-90114-02-9, lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Basile Parent et Pierre Schaken
- Anciens Établissements Cail et Jean-François Cail
- Jules Linard
- Désiré Linard
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressource relative aux organisations :
- Site Bicentenaire Fives
- Fonds FIVES-CAIL-BABCOCK des Archives Nationales du Monde du Travail, Roubaix