Flatlands
Flatlands est un village du comté de Restigouche, au nord de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village a le statut de DSL. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le DSL a été annexé au district rural de Restigouche[1].
Flatlands | ||
Administration | ||
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Pays | Canada | |
Province | Nouveau-Brunswick | |
Subdivision régionale | Restigouche | |
Statut municipal | District de services locaux | |
Maire Mandat |
aucun aucun |
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Démographie | ||
Population | 170 hab. (2011 ) | |
Densité | 9,1 hab./km2 | |
Code géographique | 130036 (partie A) et 130206 (partie B) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 59′ 00″ nord, 66° 53′ 00″ ouest | |
Superficie | 1 867 ha = 18,67 km2 | |
Divers | ||
Langue(s) | Anglais, minorité française | |
Fuseau horaire | UTC-4 | |
Indicatif | +1-506 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
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Toponyme
modifierFlatlands est nommé ainsi à cause de la vaste étendue d'alluvions se trouvant au bord du fleuve Ristigouche à cet endroit[2]. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le DSL a été annexé au district rural de Restigouche[1].
Géographie
modifierFlatlands est situé le long de la route 11, au bord de la rivière Ristigouche, à 16 kilomètres de route à l'ouest de Campbellton.
Flatlands est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[3].
Histoire
modifierFlatlands est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[4]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[4]. Le site voisin d'Atholville compte dès le VIe siècle av. J.-C. un village du nom de Tjikog[5]. La rivière Restigouche est riche en saumon et toute la région est un territoire de chasse, tandis que des portages la relient au fleuve Saint-Jean[5].
L'embouchure de la rivière est colonisée dès le XVIIIe siècle par les Blancs mais Flatlands n'est fondé qu'au début du XIXe siècle[5]. Les Grands feux de la Miramichi détruisent une bonne partie de la forêt du Nouveau-Brunswick en 1825[5]. L'industrie forestière se déplace alors vers le nord et des scieries ainsi que des chantiers navals sont ouverts à Atholville et Campbellton[5]. Les grands pins et épinettes sont déjà presque tous passés sous la scie en 1850 mais de petites scieries continuent de traiter le bois descendant les rivières Restigouche et Upsalquitch[5]. Le chemin de fer Intercolonial passe au village en 1876 et représente une opportunité économique importante. La construction du chemin de fer entre Campbellton et Saint-Léonard, via Tide Head, permet de coloniser les hauts plateaux[5].
Démographie
modifierÉconomie
modifierEntreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[8].
Administration
modifierComité consultatif
modifierEn tant que district de services locaux, Flatlands est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.
Budget et fiscalité
modifierCommission de services régionaux
modifierFlatlands fait partie de la Région 2[9], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [10]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[11]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[11]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[12].
Représentation
modifierNouveau-Brunswick: Flatlands fait partie de la circonscription provinciale de Campbellton—Restigouche-Centre, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Greg Davis, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2010.
Canada: Flatlands fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Jean-Claude D'Amours, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.
Vivre à Flatlands
modifierFlatlands fait partie du sous-district 1 du district scolaire Francophone Nord-Est[13]. Les écoles les plus proches sont à Atholville et Campbellton.
L'église St. George's est une église anglicane. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Campbellton. Campbellton compte le Centre hospitalier Restigouche, francophone, et l'hôpital régional de Campbellton, anglophone. Les hôpitaux néo-brunswickois sont en effet bilingues dans leur services mais unilingues dans leur administration. Campbellton compte de plus un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick.
Le bureau de poste le plus proche est quant à lui à Tide Head.
La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[8]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[8].
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.
Municipalités limitrophes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Ministère de la Gouvernance locale du Nouveau-Brunswick, « DR 2 – District rural de Restigouche » (consulté le ).
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 107.
- Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
- (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
- Vincent F. Zelazny, Notre patrimoine du paysage : L’histoire de la classification écologique des terres au Nouveau-Brunswick, Fredericton, Ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, , 2e éd., 404 p. (ISBN 978-1-55396-204-5, lire en ligne), p. 132–133
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Flatlands partie A » (consulté le ).
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Flatlands partie B » (consulté le ).
- « District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
- [PDF] « Francophone Nord-Est », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
- (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,