Florimond Météreau
Pierre Florimond Jean-Baptiste Météreau est un peintre et sculpteur français né le à Luçon et mort le à Paris[1].
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Pierre Florimond Jean-Baptiste Météreau |
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Biographie
modifierFlorimond Météreau est issu d'une ancienne famille luçonnaise qui est, au milieu du XIXe siècle dans le quartier du port, l'une des premières à se lancer à Luçon dans l'exportation des grains et farines, le principal débouché extérieur étant alors la ville de Londres où le grand-père de notre artiste séjourne longuement. La petite histoire de la télégraphie retient ainsi que le premier télégramme reçu de l'étranger à Luçon, le , provenait de la capitale anglaise et lui était adressé[réf. nécessaire].
Florimond Météreau est, à partir de 1911, élève de Raphaël Collin à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[2].
En 1923, il procède au relevé des frises décoratives exécutées en 1800 dans la chambre consulaire du château de Malmaison sur des dessins de Charles Percier et Pierre Fontaine, puis dissimulées, voire endommagées en 1812 lors des réaménagements effectués par l'architecte Louis-Martin Berthault pour Joséphine Bonaparte[3]. Les peintures sur panneaux ainsi réalisées par Florimond Météreau sont conservées au château de Malmaison[4].
En 1931, il effectue un voyage au Maroc, visitant et peignant notamment les villes de Ouarzazate, Skoura et Taourirt, plus largement l'Atlas et l'Anti-Atlas, les œuvres qu'il en rapporte lui offrant en 1932 un accrochage à l'Exposition coloniale et une exposition personnelle à la galerie Charpentier.
François Wiehn cite la réalisation par Florimond Météreau de cinq dioramas commandés par les autorités canadiennes et reconstituant les faits d'armes, entre 1756 et 1760, de Louis-Joseph de Montcalm et de François-Gaston de Lévis[5].
Si on lui connaît des villégiatures en France (il peint ainsi La Provence en 1949, également Le Tréport), une prédilection pour les intérieurs d'églises (comme Saint-Julien-le-Pauvre à Paris), Florimond Météreau reste fidèle à son département natal, plus particulièrement à Curzon où il peint tant des paysages que des intérieurs (comme la crypte de l'église Saint-Romain) et où l'on rappelle qu'il fut en 1921 le dessinateur[6] et le sculpteur du Monument aux morts[7]. Il est cependant également régulièrement présent à Luçon où il est membre d'honneur de la Société luçonnaise des arts et de la Société des amis du vieux Luçon.
Contributions bibliophiliques
modifier- Les animaux sauvages, album constitué de douze illustrations en couleurs (dont couverture) par Florimond Météreau, Librairie Hachette, 1920.
Expositions
modifierExposition personnelle
modifier- Florimond Météreau : casbahs et types du sud marocain. Gouaches, aquarelles, dessins, exposition sous le patronage de Si Kaddour Benghabrit, galerie Charpentier, Paris, octobre 1932[8].
Expositions collectives
modifier- Salon des artistes français, sociétaire à partir de 1921[2].
- Exposition coloniale de 1932.
- Salon des indépendants[2].
- Joséphine et Napoléon. L'hôtel de la rue de la Victoire, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, d'octobre 2013 à janvier 2014[9].
Vente publique
modifier- Vente de l'atelier Florimond Météreau, Labat et Thiery, commissaires-priseurs, hôtel Drouot, Paris, [10].
Distinctions
modifier- Médaille d'or à l'Exposition coloniale de 1932.
Collections publiques
modifier- Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau :
- Curzon, mairie[12] :
- Vue du port La Claye, 1945, huile sur toile ;
- La Maison aux bégonias au Lieu-Dieu, Saint-Benoist-sur-Mer, 1953, huile sur toile ;
- Le Communal, 1957, huile sur toile.
Notes et références
modifier- Archives en ligne de Paris 15e, année 1978, acte de décès no 1211, cote 15D 551, vue 23/31
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 9, page 535.
- Frise de la chambre de Bonaparte et Joséphine à Malmaison par Florimond Météreau, cbx41.com.
- Réunion des musées nationaux, les relevés des frises de la chambre consulaire de la Malmaison par Florimond Météreau, photo.rmn.
- François Wiehn, Peintres de la Vendée, Geste éditions, 2012.
- « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 », dessin préparatoire, notice sur le site des Archives départementales de la Vendée.
- L'écho du marais curzonnais, bulletin municipal de Curzon, n°13, juillet 2015.
- Florimond Météreau, Casbahs et types du sud marocain, présentation de la plaquette d'exposition.
- Réunion des musées nationaux - Grand Palais, présentation de l'exposition, 2013.
- La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°33, 29 septembre 1989.
- Château de Malmaison, "Vue de la Malmaison depuis le parc" dans les collections
- Mairie de Curzon, Deux nouveaux tableaux de Florimond Météreau à Curzon, 2015.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Joël Pérocheau, Dictionnaire historique des Vendéens célèbres, Éditions Joël Pérocheau, 1994.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
- Gérard Aubisse, Les peintres, Charentes-Poitou-Vendée, XIXe – XXe siècles, Éditions Gérard Aubisse, 2001.
- François Wiehn et Gérard Aubisse, Dictionnaire des peintres de la Vendée, Geste éditions, 2010.
- François Wiehn, Peintres de la Vendée, Geste éditions, 2012.
- Notes sur la vie et les travaux de Florimond Météreau, dans les papiers de l'abbé Prim conservés à La Roche-sur-Yon aux Archives départementales de la Vendée.
Liens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :