Fondation Paumier-Vernes
Cet article est en cours de réécriture ou de restructuration importante ().
Un utilisateur prévoit de modifier cet article pendant plusieurs jours. Vous êtes invité(e) à en discuter en page de discussion et à participer à son amélioration de préférence en concertation pour des modifications de fond.
Bandeau apposé par Hypsibius (d · c) le 4 novembre 2024.
La Fondation Paumier-Vernes est une fondation liée au temple protestant de Montparnasse-Plaisance, dans le 14e arrondissement de Paris, qui gère un foyer d'étudiant au 63 rue Pernety, et les murs du complexe culturel L'Entrepôt (Paris), créé par Frédéric Mitterrand en 1974.
L'admissibilité de cette page est à vérifier ().
Motif : WP:CAA - Où sont les sources centrées sur la durée ? Les sources indiquées ne sont pas vérifiables
Vous êtes invité à compléter l'article pour expliciter son admissibilité, en y apportant des sources secondaires de qualité, ainsi qu'à discuter de son admissibilité. Si rien n'est fait, cet article sera proposé au débat d'admissibilité un an au plus tard après la mise en place de ce bandeau.| 1. | Préciser le motif de la pose du bandeau. | Précisez le motif de la pose du bandeau en utilisant la syntaxe suivante :
{{admissibilité à vérifier|date=novembre 2024|motif=remplacez ce texte par le motif}} |
|---|---|---|
| 2. | Informer les utilisateurs concernés. | Pensez à avertir le créateur de l'article, par exemple, en insérant le code ci-dessous sur sa page de discussion :
{{subst:avertissement admissibilité à vérifier|Fondation Paumier-Vernes}}
|
.jpg)
Elle est reconnue d’utilité publique par décret impérial du 25 juillet 1870[1].
Historique
modifierSous le Second Empire, Henry Paumier (1821-1899)[2], publiciste et pasteur du temple de Pentemont (7e arrondissement de Paris), créé dans le quartier populaire de Plaisance, une paroisse protestante appelée de nos jours le temple protestant de Montparnasse-Plaisance, deux écoles (une de garçons, une de filles) ainsi qu’un orphelinat de jeunes filles[3],[4].
D'abord simple patronage établi dans une maison louée à Vaugirard, puis transporté dans une maison plus vaste, rue du Transit, cet orphelinat est installé définitivement dans sa demeure actuelle, 63 rue Pernety, en juin 1864. Un vaste terrain de 1,500 mètres est acheté, grâce aux dons des dames du Comité, et le produit de concerts de charité organisés au Cirque d'Hiver. Une bonne partie des apports, la maison nouvelle en particulier, sont offerts par le Pasteur Paumier et son épouse, par le biais de donations[5].
En 1867, lors d'un concours organisé par la Société de patronage des apprentis, l'Orphelinat obtient une médaille d'argent[6]. En 1870, l'orphelinat de Plaisance est reconnu comme établissement d'utilité publique par un décret impérial de Napoléon III , signé au Palais des Tuileries[1].
Durant le siège de Paris (1870-1871), la partie "école" de l'institution est transformée en ambulance pour accueillir des blessés des combats de Bagneux et de Joinville-le-Pont, ainsi que des malades atteints de la fièvre typhoïde et de la petite vérole[7]. A la suite des bombardements des 17 et 18 janvier 1871[8], cette ambulance est fermée.
En 1883, une aile nouvelle est ajoutée qui dote la maison, en sus du réfectoire et de la salle d'étude, d'un grand préau couvert.
Le lieu peut alors recevoir 60 jeunes filles. Elles entrent à partir de six ans et restent jusqu'à leur première communion, vers quatorze ou quinze ans. Elles reçoivent dans cette maison une solide instruction primaire jusqu'au certificat d'études. Elles sont initiées aux soins du ménage et à la couture, à laquelle elles consacrent deux heures par jour, aidée par une institutrice brevetée. A leur sortie de la maison, les jeunes filles sont placées, en accord avec les parents ou « protecteurs ». Plusieurs deviendront institutrices. On continue de les suivre dans leurs places diverses, et s'il y a pour elles des moments difficiles, elles retrouvent à l'Orphelinat, conseils et asile en attendant une position meilleure[9].
Un Comité directeur seconde le pasteur pour la direction générale et la surveillance de l'œuvre. Au sein de cette instance, on compte un temps l’historien et écrivain Emile de Bonnechose (1801-1875)[10] ou encore l'épouse du baron Jules-Edmond Renouard de Bussierre [11].
Aujourd’hui, cet orphelinat est un foyer d’étudiants d'une trentaine de chambres[12],[13]. Il est géré par un conseil d’administration, au sein duquel siègent, statutairement, un descendant des Paumier-Vernes, ainsi que des représentants de diverses institutions protestantes.
Les fondateurs
modifier.jpg)
Lui-même fils du Pasteur Louis Daniel Paumier (1789-1865)[14], ancien Président de l'église réformée à la Faculté de théologie protestante de Montauban, le jeune Paumier obtient en 1846 son diplôme sur la présentation d'un « Essai sur la valeur de l'Église apostolique pour la constitution des Églises actuelles ». Il est consacré en 1847. Successivement pasteur suffragant à Rouen (1847-1850)[15], pasteur auxiliaire à Mantes (1851) et à Paris (1852), il remplit à compter de 1860 à Paris les fonctions de pasteur titulaire[16].
On relève parmi ses publications: « L'Afrique ouverte, ou esquisse des découvertes du Dr Livingstone », 1858[17], une traduction de La Vie domestique en Palestine, de Rogers, Mary Eliza, 1865[18], l’édition de Mémoires de la Société des Écoles du dimanche (Paris)[19], un Rapport historique et statistique sur l'Eglise réformée de Paris, 1886[20].
Les œuvres chrétiennes ont trouvé en lui un homme des plus actifs. Le Pasteur Henri Paumier, en effet, a largement contribué à l'érection en Normandie des paroisses d'Elbeuf et de Sainte-Opportune[21]. Président du diaconat de Pentemont, il est élu en 1876, président de la Société des Écoles du Dimanche.
En 1851, il épouse la fille de Charles Vernes (1786-1858), patron de la Banque Vernes, Vice-président de la Caisse d'Epargne de Paris (1844), et sous-Gouverneur de la Banque de France (1832-1857). Née le 25 juillet 1824, Madame Henri Paumier meurt le 9 octobre 1881, à l'âge de 57 ans.
Elu président du Consistoire des Eglises réformées de Paris en mars 1898[21], Henri Paumier s’éteint en 1899 à l’âge de 78 ans à son domicile, place Possoz (Paris 16e). Ses obsèques ont lieu au temple de Pentemont, rue de Grenelle[22],[23].
Références
modifier- |Bulletin des lois de la République française du 1er juillet 1870: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30726555/f216.image.r=%22orphelinat%20protestant%22paumier%20d%C3%A9cret%2225%20juillet%201870%22%20?rk=42918;4
- Henri Paumier – Dossier de Légion d’honneur – base de données Léonore des Archives nationales : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/287539
- Journal des débats politiques et littéraires | 1872-04-03 | Gallica (bnf.fr)
- Journal des débats politiques et littéraires du 3 avril 1872.https://www.retronews.fr/
- Bulletin des lois de la République française du 1er juillet 1870: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30726555/f216.image.r=%22orphelinat%20protestant%22paumier%20d%C3%A9cret%2225%20juillet%201870%22%20?rk=42918;4
- Les oeuvres du protestantisme français au XIXe siècle : Exposition universelle de Chicago / publiées sous la direction de Frank Puaux,1893: http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34054697s
- Rapport du comité évangélique auxiliaire de secours pour les soldats blessés ou malades 1870-1871 . Rédigé par M. Henri C. Monod. 1875: http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34082621p
- Le Figaro du 20 janvier 1871 : https://www.retronews.fr/journal/le-figaro-1854-/20-janvier-1871/104/534343/1
- Les oeuvres du protestantisme français au XIXe siècle : Exposition universelle de Chicago / publiées sous la direction de Frank Puaux 1893 / Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2009-41070. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34054697s
- A. De Gubernatis Les oeuvres du protestantisme français au XIXe siècle : Exposition universelle de Chicago / publiées sous la direction de Frank Puaux 1893.http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34054697s
- Jules Edmond baron Renoüard de Bussierre, ancien ambassadeur, ancien pair de France ; né le 15 juillet 1804, rappelé à Dieu le 23 novembre 1888 : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34178981s
- Site de l'UNME: https://www.unme-asso.com/cnous/item/88-fondation-paumier-vernes.html
- « Logement pour étudiants protestants à Paris - Jeunes Oratoire », sur groupesdejeunesdeloratoire.blogspirit.com, (consulté le )
- Louis Daniel PAUMIER (1789 -1865 ) – Base de données Léonore des Archives nationales : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/287538
- Bulletin de liaison : histoire, archéologie, ethnographie / Centre havrais de recherche historique Les Amis du vieux Havre. 1er décembre 1893. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344142846
- Dictionnaire international des écrivains du jour. 3 / A. De Gubernatis Les oeuvres du protestantisme français au XIXe siècle : Exposition universelle de Chicago / publiées sous la direction de Frank Puaux 1893. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34054697s
- « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, C. Meyrueis (Paris), (consulté le ).
- « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, (consulté le ).
- « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, Société des Écoles du dimanche (Paris), (consulté le ).
- Catalogue de la bibliothèque de feu M. Paul Lacombe. Deuxième partie. Deuxième vente..., Livres relatifs à l'histoire de Paris et de ses environs : [vente, Hôtel Drouot, du lundi 29 janvier au vendredi 2 février 1923, commissaires-priseurs Mes André Desvouges et Maurice Godeau] / libraires-experts H. Leclerc, Ch. Bosse. Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb357952435
- Le Signal, 4 juin 1899. https://www.retronews.fr/
- Le Gaulois, 2 juin 1899. https://www.retronews.fr//
- « Église protestante unie de Pentemont-Luxembourg », sur epupl.org (consulté le ).
