Kaleido (fondation)
Kaleido, autrefois connue sous le nom d'Universitas, a été fondée en 1964 à Québec[1].
Kaleido | |
Création | 1964 |
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Slogan | « Faciliter l'atteinte du plein potentiel de chaque enfant en l'accompagnant dans son parcours pour inventer la société de demain. » |
Siège social | Québec Canada |
Site web | https://www.kaleido.ca/fr/ |
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Le nom de l'entreprise a été modifié après qu'Universitas a suscité la colère de nombreux clients, en modifiant les règles d'octroi des bourses d'études, ce qui eut un impact négatif sur plusieurs contrats préexistants[2],[3]. De nombreux bénéficiaires ont alors été lésés financièrement, puisque leurs contrats ont été modifiés rétroactivement et unilatéralement, sans tenir compte des engagements signés, nuisant ainsi à de très nombreux bénéficiaires.
Kaleido offre des régimes enregistrés d’épargne-études (ou REEE) aux particuliers, au Québec et au Nouveau-Brunswick, où elle détient les approbations requises.
Structure de l’entreprise
modifierLa structure d’organisme à but non lucratif de la Fondation Kaleido permet de reverser, dans le compte dédié aux paiements d’aide aux études des bénéficiaires, les éventuels surplus chaque année.
Kaleido Croissance inc. est, quant à elle, le gestionnaire et placeur des produits de la Fondation Kaleido. Elle a notamment pour mandat d'effectuer l'offre et la distribution des régimes enregistrés d'épargne-études (REEE), la gestion des dossiers des clients et la comptabilisation des comptes des souscripteurs[4].
Le siège social de Kaleido est situé à Québec depuis 1964[5].
Histoire
modifierAu début des années 1960, un groupe de jeunes étudiants de l’Université Laval de Québec participe à la mise sur pied d’un « club de placement » regroupant des étudiants et des diplômés qui mettent de l'argent en commun afin de le faire fructifier[6].
En 1963, forts de cette expérience, certains d’entre eux décident de créer un nouveau club de placement, cette fois-ci destiné à aider les parents à financer les études de leurs enfants[7].
Un an plus tard, le 10 janvier 1964, ils enregistrent cette fondation à Québec : la Fondation Universitas du Canada voit le jour. M. Jean Marchand, qui fait partie des cofondateurs à l’époque, est aujourd’hui encore administrateur de la Fondation Universitas du Canada[8]. Il a d’ailleurs été intronisé à l’Académie des Grands Québécois en raison de son implication sociale, de son dynamisme, du caractère de ses réalisations et de sa contribution à l'essor de la société québécoise[9],[10].
À la fin de l'année 2014, Universitas dépasse le cap d’un milliard de dollars en actifs sous gestion[11],[12],[13].
Au cours des années, Universitas a revu ses produits afin d’offrir des REEE permettant aux jeunes de recevoir des paiements d’aide aux études pour différents niveaux d’études postsecondaires : professionnelles (DEP), collégiales (DEC et AEC) ou universitaires, et ce, même à l’international. (Certaines conditions s’appliquent. Consulter le prospectus de la Fondation Kaleido, Sommaire des études admissibles.)
En 2019, Universitas devient Kaleido, une identité qui représente la multitude d’opportunités et de cheminements scolaires qui se présentent aujourd’hui aux enfants du Québec et du Nouveau-Brunswick[14].
Aujourd’hui
modifierLe siège social de Kaleido est situé à Québec et emploie plus de 100 employés[15].
Les REEE de Kaleido sont distribués par un réseau d'une centaine de représentants en plans de bourses d’études dans les provinces du Québec et du Nouveau-Brunswick.
En date du 31 décembre 2018, Kaleido a versé 885 millions $ en paiements d’aide aux études (PAE) et en remboursements d’épargne et gère 1,5 milliard $ d’actifs[16]. À ce jour, l’organisation compte plus de 172 000 souscripteurs et plus de 229 000 bénéficiaires bénéficiaires[16].
En juin 2017, Kaleido offre aux entreprises le REEE Formule Groupe, proposant ainsi aux entreprises ou collectivités d’offrir à leurs employés ou membres le REEE comme avantage social[17],[18].
À compter de 2018, l’organisation bonifie ses services en offrant à sa clientèle détenant un REEE un avantage distinctif, l’accès au Programme Tremplin, un service de coaching familial octroyé par des intervenants en éducation[19].
Régime enregistré d'épargne-études
modifierUn REEE est un véhicule de placement spécialement conçu pour planifier financièrement les études postsecondaires d’un enfant. Le régime d'épargne-études est enregistré auprès des gouvernements, ce qui permet le versement des subventions gouvernementales[20].
Le souscripteur (la personne qui ouvre le REEE) dépose des cotisations dans un REEE pour un bénéficiaire (futur étudiant). Ces cotisations déclenchent le versement de subventions gouvernementales, et ces montants (cotisations et subventions) fructifient à l’abri de l’impôt.
Une fois inscrit à des études postsecondaires admissibles, l’étudiant peut recevoir les subventions et les revenus accumulés sur celles-ci et sur les cotisations du souscripteur, sous forme de paiements d’aide aux études. Les cotisations, elles, reviennent alors au souscripteur.
Les subventions gouvernementales
modifierLes subventions du gouvernement fédéral (Programme canadien pour l’épargne-études) existantes sont la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) et le Bon d’études canadien (BEC).
Les subventions provinciales existantes sont l’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE) au Québec, la Subvention épargne-études Avantage Saskatchewan (SEEAS) en Saskatchewan et la Subvention pour l’épargne-études et l’épargne-formation de la Colombie-Britannique (SEEEFCB) en Colombie-Britannique.
D'ailleurs, Kaleido a participé activement à la mise en place et le maintien de l'Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE), notamment par le biais de nombreuses représentations ainsi que le dépôt d'un mémoire[21], [22].
Les paiements d’aide aux études
modifierInitialement, les « bourses » versées par les Fondations étaient destinées exclusivement à des étudiants universitaires. Suivant l’évolution de l’encadrement législatif, il est désormais de mise d’appeler ces versements issus d’un REEE des « paiements d’aide aux études (PAE) » (et non « bourses »)[23].
En 1975, les programmes d’études professionnelles deviennent admissibles à recevoir des paiements d’aide aux études (PAE).
Les PAE que peut recevoir un bénéficiaire inscrit à des études postsecondaires admissibles sont constitués des montants des subventions et des revenus accumulés sur celles-ci et sur les cotisations du souscripteur.
Notes et références
modifier- Site officiel
- Emmanuelle Gril, « Universitas suscite la colère de parents », sur Le journal de Montréal, (consulté le )
- Daniel Germain, « Universitas change de nom mais garde la même recette », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- « Prospectus 2019 - Plan REEEFLEX et UNIVERSITAS », sur Kaleido.ca, (consulté le )
- Universitas
- Jean Marchand : Un intérêt pour les études
- Jean Marchand : père des fondations Universitas et Éducaide
- Universitas : Cinq décennies à changer des vies
- Quatre personnalités intronisées à l'Académie des Grands Québécois
- M. Jean Marchand, Grand Québécois 2015, secteur social
- Universitas franchit le milliard de dollars d’actifs sous gestion
- Universitas vaut maintenant 1 milliard $
- Universitas franchit le milliard de dollars d'actifs sous gestion
- Kaleido, « Universitas amorce un nouveau chapitre de son histoire et devient Kaleido », sur Kaleido, (consulté le )
- [1]
- Faits saillants 2018
- Universitas lance un REEE pour les entreprises
- Un mur d'escalade ou un REEE?
- Kaleido, « https://www.kaleido.ca/fr/nouvelles/universitas-lance-son-programme-tremplin/ », sur Kaleido, (consulté le )
- Le REEE, une mine d'or de subventions
- « EN PAGE COUVERTURE : Universitas : Cinq décennies à changer des vies », sur magazineprestige.com, (consulté le )
- « ENCOURAGER L’ÉPARGNE-ÉTUDES : UNE STRATÉGIE PAYANTE POUR L’ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE », sur Ministère des Finances du Québec, (consulté le )
- Loi de l’impôt sur le revenu - Archivée