Forces armées britanniques

ensemble des forces armées du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord

Les Forces armées britanniques (en anglais, British Armed Forces ou His Majesty's Armed Forces et légalement Armed Forces of the Crown[5]) englobent la Marine (la Royal Navy), l'Armée de terre (la British Army) et l’Armée de l'air (la Royal Air Force).

Forces armées britanniques
His Majesty's Armed Forces
British Armed Forces
Badge tri-service des forces armées
Badge tri-service des forces armées
Fondation 1707
Branches Naval Ensign of the United Kingdom Royal Navy
British Army Flag British Army
Royal Air Force Ensign Royal Air Force
Commandement
Commandant en chef Étendard royal du Royaume-Uni Charles III
Secrétaire d'État à la Défense Drapeau personnel du Defense Secretary John Healey
Chef d'État-Major des armées Drapeau du Chef d'état-major des armées du Royaume-Uni Amiral Sir Tony Radakin (en) (depuis 2021)
Main-d'œuvre
Âges militaires 15 ans - 49 ans
(18 ans en opérations)
Disponibles au service militaire 14 856 917 (2010) (16-49 ans)[1] hommes
14 307 316 (2010) (16-49 ans)[1] femmes
Aptes au service militaire 12 255 452 (2010) (16-49 ans)[1] hommes
11 779 679 (2010) (16-49 ans)[1] femmes
Atteignant l'âge militaire chaque année 383 389 (2010)[1]  hommes
365 491 (2010)[1] femmes
Actifs 156 000 en 2020 (24e)
Troupes régulières 147 400[N 1]
Déployés hors du pays 11 000 (31 décembre 2018)[2]
Réservistes 44 770[N 1]
Budgets
Budget 57,1 milliards de £, soit
67 milliards € en 2024[3]
Pourcentage du PNB 2,33 % (en 2024)[4]
Articles annexes
Histoire Histoire militaire du Royaume-Uni
Grades Grades de l'Armée britannique

Au , les forces armées britanniques emploient 147 400 militaires actifs et 7 830 civils[6] et constituent l'une des plus grandes armées d'Europe[7].

Le Commandant en chef est le monarque britannique, actuellement le roi Charles III, mais dans les faits, les Forces armées britanniques sont placées sous le contrôle du Conseil de la Défense (Defence Council) qui fait partie du Ministère de la Défense.

Historique

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Historiquement, la Grande-Bretagne peut se définir comme une thalassocratie et compte beaucoup sur son statut insulaire pour sa sécurité, d'où la priorité donnée à sa marine de guerre longtemps privilégiée par rapport à son armée de terre qui était « un boulet de canon tiré par la marine » utilisé comme force expéditionnaire.

Durant les guerres napoléoniennes, le Royaume-Uni mobilise jusqu'à 750 000 hommes de 1792 à 1815, dont un tiers dans la Royal Navy.

Sous le règne de soixante-trois ans de la reine Victoria Ire, il y eut en tout soixante-douze campagnes militaires ; cependant les Forces armées britanniques n'ont représenté qu'environ 0,8 % de la population.

En 1898, la British Army (l’Armée de terre) comptait 99 000 soldats professionnels dans les îles Britanniques, 75 000 dans l'Inde britannique et 41 000 dans le reste de l'Empire britannique ; l'armée britannique des Indes était forte de 148 000 hommes tandis que la Royal Navy comptait 100 000 hommes. Le budget de la Défense était alors de 40 millions de livre sterling soit 2,5 % du PNB ; ce montant est faible si l'on tient compte de l'étendue de l'Empire britannique qui est le plus vaste du monde à l’époque[8].

Première Guerre mondiale

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Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914, la Royal Navy était toujours la plus puissante marine de guerre du monde mais le corps expéditionnaire britannique était composé de seulement six divisions d'infanterie et une de cavalerie soit environ 70 000 hommes. Le volontariat fit monter les effectifs globaux à 1,3 million d'hommes en 1915 mais les lourdes pertes ont imposé l'instauration du service militaire obligatoire le . En , on comptait 1,5 million de personnes sous les drapeaux, 48 divisions en France et une armée de 150 000 hommes en Égypte face à l'Empire ottoman[9].

L'effectif estimé de l'armée de terre Britannique atteint son apogée en 1917 avec un total de 3 635 541 dont 2 042 325 servaient dans les différentes forces expéditionnaires ; 66 136 aux Indes ; 12 624 dans les ports défendus ; et 1 514 456 au Royaume-Uni. Les volontaires (Home Guard) étaient au nombre de 292 951[10]

Les forces du Commonwealth et de l'Empire participent pleinement à la victoire. Le bilan humain est estimé à 885 138 tués et 1 663 435 blessés pour les forces britanniques dont 624 000 morts au combat ; en outre, ce bilan est de 74 187 tués et 69 214 blessés dans les rangs de l'armée des Indes.

Seconde Guerre mondiale

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À la suite des tensions en Europe, on commence à mobiliser en les jeunes hommes de vingt à vingt-et-un ans. Le , lors de la déclaration de guerre à l'Allemagne, la conscription est votée au Royaume-Uni, mais elle ne concerne pas l'Irlande du Nord. Au , un million et demi d'hommes sont sous les drapeaux ainsi que 43 000 auxiliaires féminines. En , la conscription est étendue aux hommes de 18 à 51 ans et un service national est imposé aux hommes et femmes de 18 à 60 ans[11].

L'effectif maximal durant la Seconde Guerre mondiale fut de 5 120 000 militaires en juin 1944, dont un maximum de 1 183 092 pour la Royal Air Force, 450 000 auxiliaires féminines ayant combattu sur quatre continents contre l'Axe Rome-Berlin-Tokyo[12]. Là aussi, l'appoint des forces de l'Empire fut déterminant dans le déroulement du conflit. Les pertes humaines sont estimées à 382 600 militaires tués[13],[14].

Guerre froide

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À la suite de la capitulation allemande, la British Army of the Rhine fut créée en Allemagne de l'Ouest en 1945 et sera intégrée au dispositif de l'OTAN à la suite de la Guerre froide. Le retrait des dernières unités britannique d'Allemagne est prévu pour 2018.

Le , le premier ministre britannique Harold Wilson annonce le « retrait des forces britanniques à l’est de Suez » avant la fin de l’année 1971 quittant ainsi ses anciennes bases d’Extrême-Orient et de facto son rôle d'arbitre du golfe Persique[15].

Post guerre froide

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Guerre du Golfe

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Guerre d'Afghanistan

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Guerre d'Irak

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Structure

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[Quand ?]

Force
British Army (2009) British Army 2022[16]
Char d'assaut 227 Challenger 2 227 Challenger 2
Véhicule de combat d'infanterie 575 Warrior +388 Warrior
Véhicule de transport de troupes 3 250 à 4 000 2680 (inclut les véhicules de reconnaissance et voitures blindés
Artillerie 376 598
Aéronefs 290 dont 50 hélicoptères d'attaques 238 dont 50 hélicoptères d'attaque
Personnel (Armée réguliére) 114 260 85 800
Personnel (Territorial Army) 35 500
Royal Navy (2010) Royal Navy (2022)
SNLE 4 4 Classe Vanguard
Flotte de Sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) 7 6
Porte-aéronefs 2 2
Porte-hélicoptères 1
Destroyers 6 6
Frégates 17 12
Patrouilleurs 23 26
Navire d'assaut amphibie 2 2
Chasseur de mines 16 11
Navires océanographiques 5 5
Aéronefs 200 108
Personnel (Régulier, incluant les Royal Marines) 34 660 40 650
Personnel de réserve de la Royal Navy 3960
Personnel de réserve des Royal Marines 600
Royal Fleet Auxiliary
Pétroliers 9 3
Ravitaillieurs 2 5
Pétrolier/ravitailleurs 2
Navire d'entrainement aviation 1
Vaisseau de réparation 1
Bâtiment de débarquement 5 3
Bâtiments de transport stratégique 6 4
Royal Air Force (2009)
Aéronefs 942 (hélicoptères inclus) (?) 266 (hélicoptères et drones compris)
Avions de combat 167 (dont 23 F-35B)
Personnel 40 830 33 350

Les Forces armées du Royaume-Uni se divisent en trois corps :

Commandement

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À la tête de l'État, le monarque britannique, actuellement le roi Charles III, est de facto commandant en chef des forces armées. Cependant, le roi a cédé ce pouvoir militaire au Premier ministre et à son Cabinet, mais reste l'« autorité suprême » militaire et conserve le pouvoir de prévenir son utilisation inconstitutionnelle.

Le ministère de la Défense (Ministry of Defence) est le département gouvernemental chargé de prévoir et d'exécuter la politique de défense de la nation à travers les forces armées. Le ministère est dirigé par le secrétaire d'État à la Défense (Secretary of State for Defence) et par trois responsables parlementaires : le ministre d'État aux Forces armées (Minister of State for the Armed Forces), le ministre pour l'approvisionnement militaire (Minister for Defence Procurement) et le ministre des vétérans (Minister for Veterans' Affairs).

Un certain nombre de comités et conseils sont responsables de la gestion des armées : le Defence Council (Conseil de la défense), le Chiefs of Staff Committee (Comité des Chefs d'État-Major), le Defence Management Board (Conseil d'administration de la défense), ainsi que trois conseils uni-arme (Army Board pour la British Army, Admiralty Board pour la Royal Navy et Air Force Board pour la Royal Air Force, tous présidés par le secrétaire d'État à la Défense).

Le Chief of the Defence Staff est le chef des forces armées professionnelles et il peut avoir le grade d'Amiral, d'Air Chief Marshal ou de Général en fonction de son arme d’origine. Les trois armes ont leurs propres chefs d'état-major, respectivement, le First Sea Lord, le Chief of the General Staff et le Chief of the Air Staff.

British Army

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Royal Navy

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Royal Air Force

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Royal Marines

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Agences civiles

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Équipement

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Armes légères

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Le fusil d’assaut standard est depuis 1985 le L85 de la marque Enfield. L'arme de soutien de groupe depuis les années 1960 est la FN Mag de la marque Belge FN-Herstal désigné sous le nom de L7.

Armes lourdes

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En service en 2022[17]
Type Modèle Origine En service
Armée de terre
Char de combat principal Challenger 2 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 227
Véhicule de combat d'infanterie MCV-80 Warrior Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 388
Véhicule blindé de transport de troupes FV430 Bulldog (en) Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 409
Véhicule blindé de transport de troupes FV-103 Spartan Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 275
Véhicule de mobilité d'infanterie Mastiff Drapeau des États-Unis États-Unis - Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 564
Véhicule de mobilité d'infanterie Foxhound Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 399
Véhicule de mobilité d'infanterie Panther Drapeau de l'Italie Italie 396
Véhicule blindé à roues Jackal (en) Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 437
Véhicule de reconnaissance FV-107 Scimitar Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 176
Obusier automoteur AS-90 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 89
Obusier L118 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 114
Lance roquettes multiple M270B1 Drapeau des États-Unis États-Unis 35
Mortier L16 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 360
Véhicule antiaérien FV4333 Stormer Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 60
Missile sol-air Rapier Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 14

Armement nucléaire

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Le , le premier essai nucléaire du Royaume-Uni a lieu, faisant de cette nation la 3e puissance nucléaire de l'histoire[18].

Les dernières bombes pour avions, les WE 177 (en), furent retirées en [19].

En 2010, sur un total maximum de 225 ogives nucléaires britanniques, 160 sont immédiatement opérationnelles à bord des 58 missiles balistiques Trident D5[20] pouvant être embarqué à bord de 4 sous-marin nucléaire lanceur d'engins de la classe Vanguard[21].

Le gouvernement décide en 2021 d’augmenter de 45 % ses stocks d’ogives nucléaires, qualifiant la Russie de « menace aiguë ». Cette décision est dénoncée par la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires, selon laquelle « le Royaume-Uni aggrave intentionnellement la situation de la sécurité internationale avec cette décision » et « augmenter son stock d’armes de destruction massive en plein milieu d’une pandémie est irresponsable, dangereux et viole le droit international »[22].

Spatial

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En 2012, les forces britanniques ne disposent plus d’aucun satellite artificiel militaire institutionnel et se reposent entièrement sur les capacités de leurs alliés en matière d’observation et de renseignement militaire, de positionnement par satellite, et de surveillance de l’espace. De la même manière, le Royaume-Uni a renoncé à tout accès indépendant à l’espace[23]. Leurs communications sont assurées par le réseau satellitaire Skynet actuellement géré par un opérateur privé.

Personnels

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Service 1951 1975 1985 1993 1997 2006 2010 2017 2020
prévisions 2014[24]
2022[16]
Armée régulière
Total 489 600 338 400 326 200 274 800 210 800 195 900 177 890 83 300 147 000 153 200
Marine 131 000 76 200 70 400 59 400 45 100 39 400 35 500 30 000 34 050
Terre 209 700 167 100 162 400 134 600 108 800 107 700 102 260 82 000 85 800
Air 148 900 95 000 93 400 80 900 56 900 48 700 40 130 35 000 34 050
Service militaire
Total 319 600 - -
Marine 7 200
Terre 223 500 - -
Air 88 900 - -
Réserve
Total 205 700 258 300 259 300 222 300 - - 74 450
Marine 25 700 22 000 24 100 23 200 - - 5 600
Terre 150 200 190 200 190 100 160 200 - - 23 950
Air 29 800 46 100 45 400 35 000 - - 6 500
Réserve volontaire
Total 123 500 88 600 76 100 62 500 42 300 28 080 34 900 37 350
Marine 10 100 6 300 5 600 4 600 3 600 2 630 3 100 4 150
Terre 95 300 81 000 68 700 57 600 37 300 24 110 30 000 29 900
Air 18 100 1 200 1 800 1 400 1 400 1 340 1 800 3 300

Le Premier ministre Boris Johnson annonce en novembre 2020 sa décision d'augmenter de 10 % (soit 16,5 milliards de livres sterling) le budget de l'armée britannique pour les quatre prochaines années. Celui s'élevait alors à environ 41,5 milliards de livres sterling par année (hors salaire). Le Premier ministre précise avoir « décidé que l’ère des coupes budgétaires était terminée. [Ces sommes supplémentaires] vont nous permettre d'afficher des dépenses militaires d'au moins 2,2 % de notre produit intérieur brut [PIB] : c'est davantage que notre engagement dans le cadre de l'OTAN, davantage que tout autre pays européen et que tout autre pays de l'Alliance atlantique, hormis les États-Unis »[25].

Dépenses de défense au Royaume-Uni

L'évolution du budget de la défense britannique en milliards de dollars selon les données de la Banque mondiale est la suivante[26],[27],[28]:

Année Budget de la défense % du PNB % dépenses publiques
1990 $ 43 545 094 840 3.98 10,47
1991 $     47 045 457 327 4.11 10,56
1992 $     45 592 591 818 3,86 9,38
1993 $      38 113 206 791 3,59 8,72
1994 $      38 569 013 505 3,38 8,28
1995 $      38 294 283 080 2,85 7,57
1996 $      38 566 134 645 2,72 7,63
1997 $      39 889 947 449 2,56 7,35
1998 $      41 222 125 833 2,50 7,26
1999 $      40 760 400 667 2,42 7,13
2000 $      39 343 711 273 2,37 6,96
2001 $      39 512 579 944 2,41 6,92
2002 $      44 245 265 998 2,49 6,92
2003 $      52 343 122 277 2,55 6,86
2004 $      60 250 782 545 2,50 6,56
2005 $      61 653 635 038 2,43 6,31
2006 $      64 217 619 528 2,36 6,18
2007 $      73 448 032 014 2,36 6,16
2008 $      72 915 407 670 2,48 6,09
2009 $      64 010 506 670 2,64 5,95
2010 $      63 979 111 970 2,57 5,76
2011 $      66 569 552 573 2,49 5,74
2012 $      65 452 487 554 2,41 5,54
2013 $      63 837 724 855 2,28 5,46
2014 $      66 995 468 654 2,17 5,31
2015 $      59 990 205 719 2,03 5,08
2016 $      53 327 327 634 1,96 5,01
2017 $      51 633 539 217 1,92 4,96
2018 $      55 680 228 215 1,92 5,00
2019 $      56 856 133 066 1,98 5,17
2020 $      60 675 039 625 2,24 4,56
2021 $      68 366 440 552 2,22 4,66

Opérations militaires actuelles

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L'armée britannique est actuellement (le ) déployée dans les pays suivants[2] :

Le réseau de bases militaires britanniques à l'étranger comprend 145 sites dans 42 pays[29].

Controverses

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D'anciens enquêteurs chargés d'investigations sur des accusations de crimes de guerre contre les troupes britanniques accusent l'armée d'avoir couvert meurtres et tortures sur des civils en Irak et en Afghanistan. L'un d'eux, cité par la presse, affirme qu'il y avait « une pression de plus en plus importante de la part du ministère de la Défense pour clore les dossiers aussi vite que possible ». Pour un autre, enquêteur de l'Iraq Historic Allegations Team (IHAT), « le ministère de la Défense n'avait aucune intention de poursuivre le moindre soldat de quelque grade que ce soit à moins que ce soit absolument nécessaire »[30].

  1. a et b En 2020.

Références

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  1. a b c d e et f « CIA World FactBook »
  2. a et b « www.operationspaix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. (en) « UK defence spending », commonslibrary.parliament.uk, (consulté le )
  4. (en) « Defence Expenditure of NATO Countries (2014-2024) », nato.int, (consulté le )
  5. (en) « Armed Forces Act 1976 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur raf.mod.uk.
  6. (en) « Statistiques sur les forces armées du Ministère de la Défense au  » [PDF].
  7. (en) « Forces militaires britanniques par service au 1er avril de chaque année », sur le site de la Defense Analytical Service and Advice.
  8. (en) Collège interarmées de défense, « La dynamique de la puissance britannique pendant l'âge Victorien, 1937-1901 » [PDF], sur infoguerre.fr, Infoguerre, (consulté le ).
  9. Arthur Conte, Verdun : 24 octobre 1916, Paris, O. Orban, , 444 p. (ISBN 978-2-855-65376-1)
  10. (en) « British Army Strengths », sur westernfrontassociation.com via Internet Archive (consulté le ).
  11. Olivier Wievorka, Histoire du débarquement en Normandie : Des origines à la libération de Paris 1941-1944, Paris, Éditions du Seuil, , 441 p. (ISBN 978-2-02-052850-4), p. 75
  12. John Campbell, La Seconde Guerre mondiale : l'embrasement du monde, Paris/Bruxelles/Montréal, Sélection du Reader's Digest, , 255 p. (ISBN 2-7098-0326-7)
  13. France : Histoire : le Monde de 1939 à nos jours (Ed. pour Lycées - Terminales), Collection J. Marseille, Nathan, 1998
  14. Inde et Indonésie : Commonwealth war graves Commission
  15. Olivier Da Lage, « Il y a vingt ans, Les Britanniques quittent le Golfe », Le Blog d'Olivier Da Lage,‎ (lire en ligne)
  16. a et b James Hackett et International Institute for Strategic Studies, The military balance. 2022, , 529 p. (ISBN 978-1-000-61972-0, 1-000-61972-9 et 978-1-003-29456-6, OCLC 1296940601, lire en ligne), p. 161-164
  17. James Hackett et International Institute for Strategic Studies, The military balance. 2022, (ISBN 978-1-000-61972-0, 1-000-61972-9 et 978-1-003-29456-6, OCLC 1296940601, lire en ligne), p. 161
  18. (en) « Britain's Nuclear Weapons », Nuclear Weapon Archive, .
  19. (en) « History of the British Nuclear Arsenal », Nuclear Weapon Archive, .
  20. (en) « Dive bombers », The Times,
  21. « La Grande-Bretagne limite à 225 son stock de têtes nucléaires », L'Express, .
  22. Pierre Barbancey, « Royaume-Uni. Boris Johnson relance la course au nucléaire », sur L'Humanité, .
  23. Christophe Venet, « Dans l’espace aussi, l’Angleterre est une île »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Ultima Ratio, (consulté le ).
  24. Philippe Chapleau, « Un 4e (et final?) tour de vis chez les Britanniques », sur Lignes de défense, Ouest-France, (consulté le ).
  25. « Le Royaume-Uni veut muscler son budget de défense », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  26. « Military expenditure (% of GDP) - United Kingdom | Data », sur data.worldbank.org (consulté le ).
  27. « Military expenditure (current USD) - United Kingdom | Data », sur data.worldbank.org (consulté le ).
  28. « Military expenditure (% of general government expenditure) - United Kingdom | Data », sur data.worldbank.org (consulté le ).
  29. (en) Phil Miller, « Declassified UK: REVEALED: The UK military’s overseas base network involves 145 sites in 42 countries », sur Daily Maverick, .
  30. « GB: l'armée accusée d'avoir couvert des crimes de guerre », sur i24news.tv, .

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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