Formica exsecta
Formica exsecta est une espèce de fourmis du genre Formica et du sous-genre Coptoformica présente dans les climats montagnard et continental de l'écozone paléarctique de la France au Japon. Cette fourmi rousse de prairies est capable de créer des supercolonies.
Règne | Animalia |
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Embranchement | Arthropoda |
Classe | Insecta |
Ordre | Hymenoptera |
Famille | Formicidae |
Sous-famille | Formicinae |
Tribu | Formicini |
Genre | Formica |
Sous-genre | Coptoformica |
Description
modifierLes espèces de Coptoformica sont des fourmis rousses dont la tête des ouvrières se caractérise par son bord occipital concave. Les ouvrières mesurent de 4 à 7,5 mm de long et portent un mesosoma roux parfois tâché de brun. Le gastre est brun foncé, presque noir. Leur détermination à l'espèce, plutôt délicate, se base essentiellement sur l'emplacement de certains poils[2].
Biologie
modifierIl s'agit d'une espèce de prairie ou de lisière forestière dont les nids en forme de petits dômes nécessitent un bon ensoleillement[2],[3].
La gyne tout juste fécondée pratique le parasitisme social temporaire pour la fondation de son nid notamment auprès des espèces Formica lemani et F. fusca, toutes deux du sous-genre Serviformica. Formica exsecta présente une forte capacité de développement pouvant passer du stade une reine (monogynie), à plusieurs reines mais un seul dôme (polygynie monocalique) puis à une société de plusieurs dômes (polygynie polycalique) où l’expansion s'effectue par bourgeonnements successifs, c'est-à-dire par colonisation de la part d'une partie d'anciennes ouvrières et d'une reine de lieux à proximité comme des taupinières bien ensoleillées. L'ensemble se stabilise dans un système complexe dit fédération de plusieurs territoires reliés entre eux et tolérants les uns envers les autres, ce qui crée une supercolonie au fonctionnement particulier. Plusieurs fédérations de cette espèce sont répertoriées notamment dans les Alpes et dans le Jura suisses[3] ainsi qu'en Transylvanie (Roumanie) où une supercolonie de 3 347 nids est dispersée sur 22 ha[4].
Sous-espèces
modifierListe des sous-espèces selon GBIF (23 janvier 2022)[5] :
- Formica exsecta exsecta
- Formica exsecta manchu Wheeler, 1929
- Formica exsecta rubens Forel, 1874
Liens externes
modifier- Ressources relatives au vivant :
- ARKive
- BioLib
- Dyntaxa
- EPPO Global Database
- EU-nomen
- European Nature Information System
- Fauna Europaea
- Global Biodiversity Information Facility
- iNaturalist
- Interim Register of Marine and Nonmarine Genera
- Nálezová databáze ochrany přírody
- NBN Atlas
- Nederlands Soortenregister
- Plazi
- Système d'information taxonomique intégré
- TAXREF (INPN)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Formica exsecta (consulté le )
- (en) Référence AntWeb : Formica exsecta Nylander, 1846 (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Formica exsecta Nylander, 1846 (consulté le )
- (fr + en) Référence EOL : Formica exsecta Nylander 1846 (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Formica exsecta Nylander, 1846 (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Formica exsecta Nylander, 1846 (TAXREF) (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Formica exsecta Nylander (consulté le )
Notes et références
modifier- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 23 janvier 2022
- Claude Lebas, Rumsaïs. Blatrix et Philippe Wegnez, Fourmis d'Europe occidentale, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-02430-0)
- François Catzeflis, Daniel Cherix et Philippe Werner, « Organisation spatiale d'un système polycalique chez Formica (Coptoformica) exsecta Nyl. (Hymenoptera : Formicidae) », Bulletin de la société entomologique suisse, vol. 53, , p. 163-172 (DOI 10.5169/SEALS-401954, lire en ligne, consulté le )
- (en) Bálint Markó, Zsolt Czekes, Katalin Erős, Enikő Csata et Anna-Mária Szász-Len, « The largest polydomous system of Formica ants (Hymenoptera: Formicidae) in Europe discovered thus far in Romania », North-Western Journal of Zoology, vol. 8, no 2, , p. 287-291 (lire en ligne)
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 23 janvier 2022